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Grand oral du bac : L'HISTOIRE DE LA TÉLÉVISION

Publié le 04/02/2019

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histoire
Le montage vidéo assure les mêmes effets que le cinéma, notamment les fondus, effets de transition et de superposition d’images. Cette dernière opération est appelée incrustation: elle consiste à mélanger les signaux en provenance de deux caméras afin d’obtenir une image unique. Plusieurs images peuvent être superposées pour obtenir des scènes d’une grande complexité.
 
Il est aussi possible de travailler le signal vidéo «image par image», comme pour un dessin animé, afin d’obtenir des effets de coloriage, des superpositions, voire des désintégrations de l’image en mosaïque. Ces manipulations sont effectuées à l’aide de programmes informatiques incluant notamment une palette graphique.
 
La télévision du futur
 
La télévision connaît une nouvelle révolution à l’aube du xxie siècle, avec l’essor de la technologie numérique. Les signaux vidéo conventionnels étaient limités du fait qu’ils représentaient l’image sous forme d’une modulation géométrique de l’onde électromagnétique. À mesure que cette forme géométrique était recopiée de génération en génération (d’un magnétoscope à un autre, par exemple), elle perdait en fidélité. C’est ainsi qu’une émission de télévision enregistrée puis relue sur un magnétoscope est de moins bonne qualité que l’émission initiale.
 
Le principe numérique, d’abord appliqué à la reproduction des sons, puis aujourd’hui à celle de l’image, contourne la difficulté en codant l’information sous la forme d’une suite de signaux en langage informatique binaire. Ce type de signal, digital ou numérique, ne se dégrade pas lors d’une duplication, et l’image, comme le son, gardent leur qualité originale. Alors qu’autrefois certains effets spéciaux, qui demandaient plusieurs générations de traitement de l’image, perdaient en qualité, les effets en numérique gardent leur pureté originale sonore et visuelle.
Rex Features, London
Au niveau de la diffusion, le signal numérique gagne aussi en qualité puisqu’il est moins sujet aux interférences et autres dégradations électroniques lors de sa transmission. Il peut également se prêter à des gymnastiques de compression de l’information qui permettent un plus grand débit -plus de chaînes et de canaux son- à destination des postes récepteurs.
 
En parallèle, les grandes puissances audiovisuelles -le Japon, les États-Unis et l’Europe- tentent d’introduire sur le marché un nouveau standard de diffusion : la télévision haute définition. Depuis plusieurs décennies, les diffuseurs s’étaient contentés d’images en 625 lignes. Mais la compression numérique des signaux permet d’envisager des images de plus de 1000 lignes de résolution, leur donnant une finesse comparable
 
à celle des images de cinéma. Le format proposé du nouveau standard est, d’autre part, plus large, avec un rapport largeur sur hauteur égal à 16/9 pour remplacer le format beaucoup plus carré de la télévision actuelle (d’un rapport 4/3).
 
Le Japon a ainsi créé, dès 1985, une technologie à haute définition de 1125 lignes, mais sans parvenir à l’imposer à l’échelle internationale. La France a développé sa propre technologie. Le procédé français connu sous le sigle HDMAC, propose une image en 1250 lignes: les émissions ont déjà commencé sur le canal Supervision. Encore coûteux, les téléviseurs haute définition à écran large ne tarderont pas à baisser leurs prix et à s’implanter sur le marché: une nouvelle guerre de l’électroniqüe s’est engagée avec le Japon pour la conquête du marché mondial.


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« L'histoire de la télévision estime que l'audience, cette année-là, ne dépassa guère quelques dizaines de bricoleurs passionnés, capables de construire un récepteur et de rece­ voir le signal -une esquisse d'image en noir et blanc.

Au programme: conférences et solos de piano et d'accordéon, le son étant transmis sépa­ rément sur la station Radio-Vitus.

Deux ans plus tard, le nombre de récepteurs en circulation était proche de 500 et les progrès de l'électronique -n otamment la mise au point de cellules beau­ coup plus sensibles- allaient permettre à la télévi­ sion de prendre son envol.

Sur les ondes apparut une charmante speakerine -Suzy Vinker-, pré­ sentant des artistes et des spectacles: le règne de la télévision avait bel et bien commencé.

Chaînes et programmes Après 1945, la télévision connut un nouvel essor.

Des équipes furent constituées et offrirent une heure de programmation par jour aux Français, alors que sur la scène internationale, les puis­ sances naissantes de la télévision s'affrontaient pour déterminer les standards de diffusion.

� L'Europe défendait un procédé e_n 625 lignes, � ,-llllllli!!:::l..-- contre le 525 lignes proposé par les Etats-Unis.

z Les programmes s'étoffèrent.

La première arri-� vée en direct du Tour de France fut diffusée le 25 juillet 1948, et c'est le 29 juin 1949 qu'eut lieu le premier journal télévisé, présenté par Pierre Sab­ bagh.

L'année suivante, la finale de la coupe de France de football était retransmise; Jean Nohain lançait l'émission de variétés «Trente-Six Chan­ delles», avec la participation du public.

En 1954 naissait l'Eurovision, regroupant huit pays, en vue de procéder à des échanges d'images, de relais en relais à travers le continent.

Les grandes pre­ mières allaient alors s'enchaîner: en 1956, le com­ mandant Cousteau et ses plongeurs retransmet­ taient en direct une exploration sous-marine, et en 1961, le cosmonaute soviétique Youri Gagarine souriait au monde depuis la capsule du satellite artificiel Vostok 1 placé sur orbite terrestre.

L'irruption ..,.._ de ta télévision dans tes foyers a constitué une véritable révolution.

La possession d'un poste récepteur dans les années 1950 était considérée comme un signe extérieur de richesse, alors qu'il n'est pas rare, de nos jours, qu'une famille dispose de plusieurs postes de télévision.

Ceux-ci ne trônent plus seulement dans les salons, mais ont également envahi tes chambres des parents, puis cettes des enfants.

Les succès techniques et commerciaux s'enchaînèrent dans les années 1960, avec la créa­ tion en France de la deuxième chaîne et de la télévision en couleurs: se démarquant du codage trichrome inventé quelques années plus tôt par les Américains (le NTSC), les Français créèrent en effet leur propre procédé- baptisé Secam -, et les Allemands un troisième codage de couleurs: le Pal.

Quant aux programmes de Mondovision, ils devinrent une réalité avec Telstar 1 et l'essor des satellites de télécommunications.

Cette décennie prodigieuse se termina par la première émission en direct de la Lune, le 21 juillet 1969.

Les années 1970 et 1980 virent une augmenta­ tion régulière de l'audience (plus de 90% des .......

En 1969, tes premiers pas de l'homme sur ta Lune ont été vus par des millions de téléspectateurs dans le monde entier.

En quelques années, la télévision est sortie de ta • préhistoire» pour faire vivre l'histoire en direct.

foyers français sont équipés de téléviseurs dans les années 1990) et du nombre de chaînes de télé­ vision.

Aujourd'hui, un pays comme la France compte une demi-douzaine de grandes chaînes nationales qui diffusent sur l'ensemble du terri­ toire par modulation et émission d'ondes radio.

Relayées d'émetteur en émett eur, ces diffusions sont appelées «hertziennes» ou «terrestres >>.

Leur nombre est limité car la plage de fréquences assi­ gnées à l'ensemble de la télédiffusion hertzienne est restreinte et chaque chaîne occupe une frac­ tion importante du potentiel disponible.

Au-delà de cinq à six chaînes, les émissions risqueraient d'interférer les unes avec les autres.

De la demi-douzaine de chaînes diffusées sur lEji ondes en France, certaines sont financées par l'Etat au travers d'une taxe, la redevance -c'est le cas de France 2 et de France 3-, alors que d'autres chaînes sont privées et tirent leurs reve­ nus de la publicité, comme TFI, ou bien d'un tarif d'abonnement, comme Canal+ et les chaînes câblées.

Une vive concurrence s'est engagée entre les différentes chaînes, jouant sur la qualité des émissions diffusées, le vedettariat et les exclu­ sivités cinématographiques et sportives.

Cette guerre des programmes est arbitrée par des sondages établissant les taux d'audience (l'audimat) de chaque chaîne.

Ces taux d'au­ dience, ou parts de marché, renseignent les comités directeurs des chaînes sur les succès ou échecs populaires de leurs émissions respectives.

La révolution du câble La bataille des ondes est devenue d'autant plus féroce que la concurrence s'est diversifiée au début des années 1980 avec l'apparition de nou-. »

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