Grand oral du bac : LES SPORTS DE GLISSE
Publié le 05/02/2019
Extrait du document
L’air, enfin : le parapente
Inventé en 1978, le parapente (structure souple, en tissu, qui ressemble à un parachute), se situe dans la tradition du Deltaplane (structure rigide). Tous deux profitent des ascendances naturelles pour s’élever et parcourir la plus grande distance possible. Le record de distance en parapente dépasse 300 km (en 1998) et en Deltaplane près de 500 km. La seule énergie dont dispose le pilote est le vent. Au fur et à mesure que le vol libre se développe (activité qui regroupe deltistes et parapentistes), le parapente est le plus souvent choisi par le public pour sa simplicité et son encombrement réduit lorsqu’il est replié.
Pour s’envoler, le parapentiste étale sa voile (son parapente) sur une pente orientée, si possible, au vent, afin de l’avoir de face pour décoller. Après une impulsion grâce à laquelle il lève son parapente tout en courant devant lui, la corolle de tissu se gonfle d’air, devient un profil homogène qui ne tarde pas à glisser sur l’air et à emporter le pilote qui s’asseoit dans sa sellette
C’est en 1962 que, pour la première fois, un sportif américain nommé Tom Sims s’est placé perpendiculairement à la pente pour dévaler sur la neige californienne. Le snow-board était né, bientôt concurrencé par le monoski. Comme dans le film de Régis Rolland, le surf prendra le dessus, et, à la fin des années 1990, les stations de sports d’hiver accueillent de plus en plus de surfeurs des neiges, qui, peu à peu, empiètent sur le domaine traditionnel du ski. Comme en skateboard, le surfeur oriente sa planche avec ses pieds, qui sont attachés, en appuyant soit sur ses orteils, soit sur ses talons. Contrairement au ski, il n’utilise pas de bâtons.
Trois tendances, trois styles diversifient le snowboard. Le carver, comme les skis, descend la piste pour effectuer des virages, et, parfois, se lance à grande vitesse ou dans un slalom. Le freeride aime les grandes courbes fluides, dans la neige poudreuse du hors-piste. Le freestyle, lui, exploite systématiquement les bosses, les ruptures de pente, les corniches, pour sauter et rebondir.
«
Les
sports de glisse
Biarritz: Joël de Rosnay, André Plumcocq, Michel
Barland, Robert Bergeruc, les frères Moraïz, etc.
Ils font connaître autour d'eux leur passion.
Grâce à eux, le matériel se perfectionne et
s'allège.
Actuellement, la France compte environ
100000 pratiquants, dont 6000 licenciés.
Pour les débutants, il est conseillé d'utiliser
une planche évolutive, d'environ 2,40 m, qui part
facilement sur la vague; large et stable, elle tolère
les positions de pieds approximatives.
Le surfeur
occasionnel pourra choisir un modèle un peu
plus court (2,20 m).
Le thruster, plus court, plus
étroit, possède une meilleure maniabilité, mais
exige une technique déjà confirmée.
Lorsque les
vagues dépassent 2 m de haut, il est préférable
de surfer avec un gun, plus long, plus étroit, plus
épais, destiné, lui aussi, à de bons surfeur s.
Enfin, le longboard (2,78 m) offre de nombreux
avantages pour surfer sur les petites vagues
molles; il donne l'impression de surfer au ralenti
et demande des mouvements stylés plutôt que
brusques.
Son principal inconvénient est d'être
encombrant.
Dérivé du surf, et né au début des années 1970,
le bodyboard est de plus en plus répandu.
On
vend aujourd'hui un surf pour vingt bodyboards,
ce qui agace les surfeur s de longue tradition, qui
considèrent avec une certaine condescendance
cette planche «un peu trop facile>> qu'ils nom
ment biscotte, luge aquatique, sachet de thé ou
speedbump (ralentisseur).
La planche (prone),
qui mesure seulement 1 mou 1,10 m, permet une
position allongée beaucoup plus stable sur la
vague; elle s'utilise avec des palmes.
Le créateur
de ce surf «pour tout le monde», Tom Morey, ven
dit deux bodyboards en 1971; il s'en vend plus
d'un million par an dans le monde aujourd'hui.
Le funboard, nec plus ultra
des sensati ons
En 1965, un Américain nommé Darby Newman
fixe un mât inclinable sur un large flotteur.
La
planche à voile est née.
Trois ans plus tard,
Henry Hoyle Schweitzer et Robert Drake dépo
sent le brevet du Windsurfer, une planche avec Bodysurf ! à
Pipeline Beach A à Hawaï: Le bodysurf
est considéré comme
le plus accessible
des sports de glisse
aquatiques.
D'un apprentissage
relativement aisé,
il est pratiqué aussi
bien par des sportifs
entraînés que par
des vacanciers
en quête de loisirs
à sensations.
De plus en plus .....
d'adeptes
des sports d'hiver
abandonnent le ski
pour le surf, qui leur
procure plus de liberté
et une sensation
de glisse plus intense.
une dérive et la fameuse rotule du pied de mât
qu'ils ont inventée, à quoi s'ajoute le wishbone,
sorte de bôme en arc de cercle qui permet
d'orienter la voile.
Le Windsurfer arrive en
France en 1973 et connaît immédiatement un
gros succès.
La planche à voile devient un sport
olympique en 1984.
Les véliplanchistes (pratiquants de la planche
à voile) qui observent les surfeurs évoluer sur les
vagues se mettent alors à rêver: pourquoi ne pro
fiter aient-ils pas, eux aussi, de ce tremplin
naturel? Le Windsurf devient fun board (de fun,
«plaisir>> , et board, «planche>> .
La planche se rac
courcit (de 2, 70 m à 2,40 m); on ajoute des foots
traps, attaches pour caler les pieds; la dérive cen- traie
est enlevée et les ailerons sont laissés à
l'arrière.
La planche peut alors être utilisée pour
la vitesse et le saut des vagues.
On ne part plus
debout sur la planche en tirant la voile, mais en
waterstart (départ dans l'eau).
Les voiles devien
nent plus performantes (elles vont de 4 m2 à
6,50 m2, selon la force du vent) et sont taillées dif
féremment, selon les trois catégories du fun board:
slalom, race (vitesse) et vagues.
Dans cette der
nière variante, la plus appréciée, le funboarder
saute à l'aller sur les vagues qui servent de trem
plin, et surfe au retour.
La position des pieds se
cale en fonction du vent.
Le vent idéal est le side
shore (perpendiculaire au rivage) qui permet de
surfer fronts1de (dans l'axe de la plage).
Lorsque
les conditions sont bonnes et que la combinai
son vent-vagues est favorable, le funboard offre
les sensations les plus époustouflantes de tous les
sports de glisse.
Il associe le dynamisme du vent
à celui de la vague.
Le skimboard (de l'anglais to skim, « effleu
rer>> ), dernier en date des boards, est une petite
planche d'environ 1,50 m, sans dérive, qui glisse
sur le shorebreak (vague qui vient se briser avec
violence juste au bord de la plage).
Le skimmer
(appelé aussi skimboarder) court vers la vague et
saute sur sa planche au dernier moment avant de
heurter cette vague.
Deux possibilités s'offrent
alors à lui: soit il saute (par exemple en saut
périlleux arrière en tenant la planche), soit il
surfe en biais et tente de réaliser des figures de
surf.
Le skate-board: un succès fulgurant
Un jour de l'été 1963, où les vagues ne se prê
taient pas à leur sport favori, deux célèbres sur
feurs de Malibu (plage mythique de Californie, et
haut lieu du surf depuis son introduction en
Améri que), Phil Edwards et Mickey Munoz,
s'amusent à bricoler une planche de bois sous
laquelle ils installent des petites roues de chariot..
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