Grand oral du bac : LES ARTS MARTIAUX
Publié le 29/01/2019
                            
                        
Extrait du document
Une lutte de colosses : le sumo
Le sumo - littéralement «tâter» - est considéré au Japon comme kokugi, c’est-à-dire grand art national. Codifié au xive siècle, il met aux prises deux sumotoris, vêtus d’une sorte de pagne, qui pèsent de tout leur poids l’un contre l’autre; le vainqueur est celui qui contraint son adversaire à sortir de Faire de combat. Celle-ci est un cercle de 4,55 m de diamètre au centre d’un podium surélevé (le dohyo, carré de 7,27 m de côté).
La plupart du temps, le poids d’un sumotori dépasse 150 kg grâce à une alimentation très riche en protéines appelée chankonabé. Le tout premier étranger à avoir été sacré ozeki (champion) est un Hawaïen de 275 kg du nom de Konishiki. Des lutteurs tels que Yasokishi ou encore Akebono - Hawaïen lui aussi, et pre-
D. Boulanger - TempSport P.P.L. - Sipa Images
mier yokozuna (champion suprême) étranger -sont aujourd’hui de véritables idoles au Japon. Chaque combat est précédé par un rituel : après avoir frappé des mains, bras levés, les sumotoris exécutent un grand écart (shiko), pour chasser les mauvais esprits, jettent une poignée de sel au centre du cercle de combat, s’accroupissent pour se saluer (sonkyo) puis, les bras écartés, font la promesse aux dieux de combattre loyalement Çchirt).
Le taekwondo
Même si la naissance du taekwondo ne date que des années 1950, cette discipline puise ses racines dans les anciens arts martiaux coréens,
tel le subakchiki, eux-mêmes influencés au VIe siècle par les techniques de boxe chinoise. Après une longue éclipse due à l’interdiction des arts martiaux coréens pendant les trente-cinq années d’occupation japonaise, le nom de taekwondo, «Voie des pieds et des poings» (Zoe, «coup de pied»; kwon, «poing»; do, «Voie»), fut choisi collectivement par les maîtres des principales écoles coréennes en 1955. Grâce à son travail de codification, le général Choi Hong-Hi peut être considéré comme le véritable père du taekwondo moderne. Les compétitions se déroulent jusqu’au KO en trois rounds de 3’. À la différence du karaté, les coups de pied et de poing sont portés; on vise au-dessus de la ceinture, excepté à la gorge et à la tête. Les combattants portent un casque, une coquille, des protège-tibias et des protège avant-bras. Le taekwondo est connu également pour ses techniques spectaculaires qui permettent de briser des planches ou des briques par de simples coups de pied ou de main. Depuis les Jeux de Barcelone (1992), le taekwondo est un sport olympique à part entière.
«
                                                                                                Les 
arts  martiaux 
tion  physique  et morale  basé sur le jiu-jitsu,  il n'a 
pas  hésité  à écarter  ce qu'il  considérait  comme 
des  pratiques  déloyales  et dangereuses.
                                                            
                                                                                 Dès 1882, 
il  ouvre  un dojo  (>), l'arbitre  marque  le début  d'une immobili
sation,  les deux  épaules  d'un des judokas  touchant 
le  sol;  si elle  dure  30", la victoire  est donnée  par 
ippon.
                                                            
                                                                                 Dans le cas  où le judoka  immobilisé  par
vient  à se  dégager  avant  les  30", l'arbitre  déclare 
toketa  (((plus  d'immobilisat ion>>).
                                                            
                                                                                Lorsqu'un  com
battant  réussit à projeter  son adversaire  sur le dos 
avec  force,  à l'immobiliser,  à l'étrangler  ou à lui 
faire  une clé de bras  (dans  les deux -derniers  cas, 
le  vaincu  tape alors  deux  fois  de la main  sur 
le  tatami  pour abandonner),  l'arbitre  annonce 
un  ippon  qui  correspond  à la  victoire  par 
10  points  et à la  fin  du  combat.
                                                            
                                                                                 Waza-ari est un 
avantage  de 7 points  attribué  pour une  projection  qui 
ne réunit  pas les éléments  de force,  de vitesse 
et  de  chute  sur le dos,  nécessaires  à un  ippon.
                                                            
                                                                                
Waz a-ari  est aussi  attribué  pour une durée 
d'immobilisation  au sol  comprise  entre 25 et 29".
                                                            
                                                                                
Si  le  même  combattant  obtient un deuxième 
waza-ari,  leur addition  vaut un ippon  et l'arbitre 
dit  alors:  ((waza-ari  awasate ippon>>.
                                                            
                                                                                'rilko  est un 
avantage  de 5 points  attribué  pour une projection 
imparfaite  sur le dos  ou d'une  durée  d'immobili
sation  au sol  comprise  entre 20 et 25".
                                                            
                                                                                 Koka  est 
le  plus  petit  des avantages  (3 points),  attribué 
lorsque  l'adversaire  est projeté  sur le côté  ou sur 
les  fesses,  ou pour  une durée  d'immobilisation 
au  sol  comprise  entre 10 et 20".
                                                            
                                                                                 L'arbitre  peut.
                                                                                            »
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