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Grand oral du bac : LE MOTOCYCLISME

Publié le 30/01/2019

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L’épopée du Touquet 1998

 

L’enduro du Touquet, magnifique épreuve qui met chaque mois de février plusieurs centaines de motards en concurrence sur le sable des dunes, a connu, en 1998, un énorme succès pour sa vingt-troisième édition. Lorsqu’à 12 h 30, le 22 février, le coup de canon annonçant le départ résonne sur les longues dunes qui bordent la célèbre plage du Touquet, une meute de 855 concurrents s’élance dans un vrombissement qui ressemble au décollage d’une armada d’avions de chasse. Les centaines de motos traçant dans le sable frais de profonds sillons sont suivies par un public enthousiaste de plusieurs milliers de personnes pendant les trois heures que durent l’épreuve. Celle-ci est l’une des plus dures pour les pilotes.

 

Le Belge Gérald Delépine, sur Honda 500, passe en tête à l’entrée des dunes, alors qu'Arnaud Demeester, handicapé par le manque de vitesse de sa 250 cm3, n’est pointé qu’en vingtième position. Demeester chute deux fois en

F. Seguin - TempSport Éric Renard - TempSport

essayant de se faufiler dans le peloton de tête. C’est ensuite au pilote vendéen Thierry Bethys (sur Honda 500) de prendre la tête, relayant Delépine à partir du deuxième tour. Il reste en tête jusqu’au dixième tour, moment auquel il ressent une grosse fatigue, alors qu’il n’a plus que deux tours à courir. Profitant de la situation, Arnaud Demeester, prenant tous les risques, se lance à fond, regagne le terrain perdu et gagne la course. Considéré comme le meilleur spécialiste français des courses sur sable, il remporte donc pour la troisième fois cette épreuve «reine des sables» (après avoir été vainqueur en 1995 et 1996). En 1997, il est victime d’une panne d’embrayage à quelques kilomètres de l’arrivée.

 

L’enduro, comme les autres épreuves motocyclistes, concrétise bien l’alliance de deux mécaniques qui doivent s’accorder au plus haut niveau: la mécanique de la machine et celle de l’homme. Celle-ci est essentiellement fondée sur des nerfs d’acier, une excellente résistance à la fatigue, et un mental de «gagneur».

« Le motocyclisme machines, qui loin de paraître archaïques et bien entretenues, roulent encore aujourd'hui.

La plu­ part des motos anglaises de cette époque sont équipées de moteurs français.

Les progrès tech­ niques sont rapides, et l'essentiel des mécaniques que nous connaissons aujourd'hui ont été inven­ tées avant la Première Guerre mondiale, tels les multicylindres, les quatre soupapes par cylindre, le refroidissement par eau ou le cadre en alumi­ nium.

Le dernier constructeur français, Voxan (né en 1997), tente de faire face aux motos japonaises qui prédominent dans le monde entier et obtien­ nent, dans une large mesure, les premières places dans les compétitions internationales.

Vitesse : les Honda en tête Le titre de champion du monde de vitesse est sans doute la récompense la plus convoitée, surtout parmi les pilotes de 500 cm3• Lépreuve de vitesse à moto est aussi celle qui attire, chaque année et partout dans le monde, le plus grand nombre de spectateurs.

Il existe 3 catégories de cylindrées par­ ticipant aux championnats du monde de vitesse: 125, 250, et la fameuse catégorie des 500 cm3.

La catégorie des 350 n'est plus en lice depuis 1982, et celle des 80 a été supprimée en 1989.

Des foules très importantes se déplacent pour admirer les bêtes de course Honda, Suzuki, Yamaha ou Aprilia.

Les deux principales épreuves françaises sont le Bol d'or, qui se court chaque année sur le circuit du Castellet, ainsi que les Vingt -Quatre Heures du Mans.

De nombreux ......

Le championnat du monde, créé en 1949, se compose de 15 à 17 épreuves disputées à l'échelon mondial (Jes grands prix des Etats-Unis et d'Europe n'ont pas été couru en 1996 et 1997).

Les 15 premiers de chaque course reçoivent des points.

Le champion du monde est le pilote qui récolte le plus de points sur un certain nombre d'épreuves, en général la moitié des grands prix plus un.

' Roi des • gros cubes• (500 cm'), Michael Doohan sur Honda a remporté le grand prix de France au Castellet de 1994 à 1997, en améliorant chaque fois sa performance.

Il a également rem porté trois fols le Grand prix d'Italie àMu gello.

autres grands prix ont lieu dans le monde et dépla­ cent le Continental Circus, ensemble des coureurs, de leurs accompagnate urs et de leurs familles, qui suivent les professionnels de la vitesse.

Le cham­ pion du monde sur 500 cm3 pour les quatre QUELQUES RECORDS Le record du kilomètre lancé a été établi par Michel Colucci, alias Coluche.

C'était en 1985, et le comédien réussit alors, sur Yamaha, le temps de 13'90, soit 259 km/h.

Coluche était un fanatique de ce véhicule et s'est tué sur une route en moto alors qu'il ne portait pas de casque.

La meilleure performance pour le kilomètre départ arrêté app artient au Hollandais Henk Vink, avec 16" 68, soit 216 km/h (sur Kawasaki, en avril 1977).

Le record du 100 km départ arrêté a été éta­ bli en 1964 par le Britannique Mike Hailwood, sur MV Augusta, en 25'44"74, soit 203 km/h.

Ce record n'a pas été battu depuis cette date.

En octobre 1969, les Italiens Trabalzini, Mandracci et Patrignani parcourur ent les 10 00 km à une moyenne de 206 km/h.

Le record de l'heure départ lancé revient à l'Américain Donald Vesco, qui a parcouru, en août 1978, 512,700 km sur une Ughting Boit équipée d'un moteur Kawasaki.

Dans le domaine du motocross, le saut le plus long a été réussi par le Français Alain Prieur en octobre 1988: 84,30 m.

années consécutives 1994 à 1997 est l'Australien Michael Doohan (né en 1965), sur Honda.

De 1994 à 1997 la catégorie des 250 cm3 a vu l'Ita­ lien Massimiliano Biaggi remporter le titre mon­ dial sur Aprilia.

Dans la catégorie des 125 cm3, le Japonais Sakata a remporté le championnat du monde en 1994 sur Honda, et un autre Japo­ nais, Haruchika Aoki (né en 1977), a été sacré champion du monde en 1995 et 1996, égale­ ment sur Honda.

Considéré comme le plus grand pilote sur moto de tous les temps, l'Italien Giacomo Agostini (né en 1942) a été sacré quinze fois champion du monde (huit fois en 500 et sept fois en 350 cm3).

Au cours de sa carrière, il a gagné 122 courses (dont 68 victoires en 500 cm3) et est resté invaincu de 1968 à 1974.

Lincompa­ rable palmarès de cet immense champion a rélé­ gué au deux ième plan des pilotes pourtant. »

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