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Franz Beckenbauer

Publié le 04/07/2012

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Cette mesure destinée à améliorer l'arbitrage est discutée dès 1974[161] . Durant le mondial, le chef du comité d'organisation Franz Beckenbauer et Joseph Blatter estiment néanmoins que l'arbitrage n'est pas à la hauteur[162] . Les prestations de plusieurs arbitres sont ainsi critiquées, notamment celle du Russe Valentin Ivanov qui distribue un record de seize cartons jaunes et quatre rouges dans le huitième de finale opposant Portugal et Pays-Bas. L'Anglais Graham Poll quant à lui donne, au cours du match Croatie-Australie, trois cartons jaunes au défenseur Josip Šimunić avant de l'expulser, alors qu'un joueur doit être exclu du terrain après deux cartons jaunes[158] . Déjà averti à la 61e L'arbitre suisse Massimo Busacca minute du match, Šimunić reçoit en effet un deuxième avertissement à la 90e minute dans une tension extrême entre joueurs, entraîneurs, arbitres et spectateurs.

« Franz Beckenbauer ses foul ées souples et à un art consommé du dribbl e.

Il était capable de re tourn er les situations d éli cates en subtilisant dans son camp le ballon à l'adv ersa ir e, et en re lançan t extrêmemen t vite ses propres attaqu ants vers les filets adverses.

Après avoir remonté une bonne partie du terra in balle au pied pour assurer une passe au mom ent le plus opportun , Beck enbauer , jo u eur de sang-froid , cherchait toujours à créer un dés équilibr e dans le système défensif adverse.

La justesse de son coup d 'œil éta it servie par sa capac ité à jouer indiffé­ remm ent des deux pieds, aussi bien pour dribbler que pour tirer ou fair e une passe.

Po ur la presse sportive des années 1960 et 1970 , Beckenbau er n 'ava it aucun équ ivalent , à part peut-être Johan Cruy ff, qui évol u ait dans le registr e plus spécifique d'a ttaqu ant.

Mais, plus qu'un simple jou eur, aussi talentueux soit-il, l'Al- 496 lema nd é tait un meneur d 'hommes et un infati­ gable travai lleur toujours en quête de perfection pour lui-m ême et son équipe .

Un parcour s exceptionnel Dur ant sa présence au sein du club du Bayern de Muni ch (1958-1977 ), dont il éta it le cap itaine , il remporta quatre titres de champ ion de RFA (1969, 1972 , 1973 , 1974 ), quatre Coupes d'Allemagne (1966, 1967 , 1969 , 1971 ), une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1 967 ) et trois Co upe s d 'Europe des clubs champions (1974 , 1975, 1976 ).

En 1977, il quitta l'All emagne pour re joindre le Cosmos de New York, club où évo lua it éga lement le Brésilien Pelé , pour contribuer , sans grand suc­ cès , au lan cemen t du «soccer> >, pendant améri­ cain du terme "football " tel qu'il est com pris e n ! Après avoir été un joueur de légende , a Franz Beckenbauer se reconvertit avec bonheur dans la fonction de sélectionneur.

Sous sa houlette , la RFA gagna la Coupe du monde en 1990 contre l'Argentin e et confirma sa présence au plus haut niveau mondial.

~ Malgré son poste de libero , Beckenbauer évoluait avec aisance au milieu du terrain , d ' où il organisai t l e jeu de ses attaquants.

Quelles que soient les responsabilités et la pression pesant sur ses épaules , le "kaiser " affichait un sang-froid lége ndaire.

Europ e.

Déçu, il r ejo ignit pour deux saisons le FC Hambourg ...

pour s'adjoindr e un nouveau titre d e c hampion d'Allemagn e à trente-s ept ans! Sur l' en­ semble de sa carrière en Europe, il joua 424 matches e n Bundesliga (la premièr e division du cham­ pionnat professionnel de RFA , qui est l'un des m eill e urs au monde ), et inscri v it 44 buts.

Avec la sélection nationale , qu'il rejoignit le 26 septembre 1965 à l'âg e de vingt ans pour un ma tch contre la Suède , il re mporta un Championnat d 'Europe des nations er 1972 , e t surtout une Coupe du monde en 1974 .

A la fin d e sa carrière de jou eur, en 1983 , B eck enbauer fut tout n aturellement pressenti par les instances fé d éra les de son pays pour tenir les rênes d e la sélection national e.

Beckenbauer sélectionneur Nommé à la tê te de l'équip e natio nale de Répu­ blique fédérale d'Allemagne , le «k a i ser" conserva son poste de 1984 à 1990.

Sa conscience profes­ sionnelle et sa capacité à prendre les bonnes déci ­ sions au bon moment lui permirent d'enrichir un impr ess ionnant palmarès.

Deux ans après son entrée en fon ction , la RFA atteignit la finale de la Co upe du mond e e n 1986 , qu'elle perdit face à l'équ ipe d'Arg entine transcend ée par un certain Diego Maradona (3-2).

En 1990 , la RFA sut tirer les leço ns d e son échec, ma lgré une «piètre " perfor­ man ce au championnat d'Europe des nations 1 986 ( d e mi-finalist e).

Oppos ée une nouvelle fois à l'équipe argentine de Maradona , la sélection du «Kaiser " s'imposa par un but à zéro en finale du Mondial 1990.

Elle rejoignit a insi le club très fermé des triples vainqueurs de cette compétition, avec les sélections nati ona les de l'Italie e t du Brésil.. »

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