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Florenz Ziegfeld, roi de la revue

Publié le 29/03/2019

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Florenz Ziegfeld, roi de la revue

Son extravagance et son flair pour découvrir de nouvelles stars font du (( grand Ziegfeld >> une légende vivante du spectacle. En 1907, à New York, sa plus célèbre revue donne à Broadway une très brillante première.

Né à Chicago le 21 mars 1869, Ziegfeld travaille d'abord en tant que manager de stars de variétés, avant de se tourner en 1896 vers le théâtre et la revue. Il représente notamment la superbe Française Anna Held, qu'il épousera plus tard. Au cours d'entretiens, il aime raconter que la célèbre artiste se baigne dans du lait.

Une scène de la revue Salomé des Ziegfeld Follies, en 1919

 

Ziegfeld sait remarquablement bien s'attirer les faveurs de la presse en créant toujours de nouveaux événements, et recueillir ainsi la publicité dont ses revues ont besoin. Son fameux spectacle de l'année 1907 se déroule aux Folies-Bergère à Paris et est pimenté d'un doigt d'érotisme. Beaucoup de bustes nus, de glamour, d'intermèdes comiques mis en valeur par les fantastiques décors de Joseph Urban sont la recette du succès.

 

En dehors de ses revues, les Ziegfeld Follies, l'Américain est également célèbre pour sa capacité à découvrir de jeunes talents. Nombreux sont ceux qui, parmi eux, deviennent des stars, tels qu'Eddie Cantor et Will Rogers. Deux grandes vedettes du cinéma muet de

Hollywood, Louise Brooks et Mae Murray, commencent leur carrière comme Ziegfeld-Girls dans les Follies.

« son idée de base et présente le sketch du golf au beau milieu des décors de yacht.

Ziegfeld est proche du désespoir et accepte un compro­ mi s : Fields a le droit de conserver son sketch, mais doit y intégrer les da nseuses.

En 1927, Ziegfeld monte Show Boat de Jerome Kern, sa première comédie musicale.

Il conna ît une nouvelle fois le succès, bien que les affaires s'avèrent de plus en plus difficiles dans cette période de crise écon omique de la fin des anné es 20.

En 1930, Ziegfeld, mis en failli te, doit renoncer à ses spectacles.

Grâce aux revenus de sa seconde femme, l'actrice Billie Burke, Ziegfeld conti nue de mener une existence fastueuse à Hastings-on-Hudson.

À sa grande époque, sa résidence abrite notamment un éléphan t, deux ours, deux lionceaux, quinze chiens et un troupeau de cerfs.

En 1932, Ziegfeld meurt à l'âge de 63 ans.

Quatre ans plus tard, la Metro Goldwyn Mayer tourne un film sur sa vie, une comédie musicale intitulée Le Grand Ziegfeld.

les stars des Ziegfeld FoUies 1879-1935 Will Rogers Les Ziegfeld Follies font conn aître ce comique amé­ ricain au grand public.

Rogers caricature le citoyen moyen et devient très popu laire.

En 19 35, il meurt dans un acci­ dent d'avion.

Sa maison de Los Angeles est la principale at­ traction du parc Will Rogers.

1885-1965 Mae Murray Cette fille d'émigr ants autri­ chien et belge joue d'abord dans de nombreuses revues de Ziegfeld.

Dans les anné es 20, elle part pour Hollywood.

Elle y att eint le sommet de sa carrière en 1925 dans l'opé· rette de Franz Lehàr, La Veuve joyeuse, revue par Erich von Stroheim.

1892-1964 Eddie Cantor Ce comique aux grands yeux est l'une des plus grandes stars de la variété et de la radio aux États- Unis.

Il ne réussit pourtant pas à imp oser son style derrière la caméra.

Holly wood rend honneur à cette star par la biographie Th e Eddie Cantor Story (1952) et en lui remettant un oscar d'honneur (en 1956).

1898-1936 Marilyn Miller Cha nteuse, danseuse et ac­ trice, elle est la star de nom­ breuses comédies musicales de Holly wood des années 20.

Marilyn Miller , qui monte sur scène à l'âge de cinq ans, tient le rôle principal dans trois films parlants.

Sa vie a été filmée plus ieurs fois, comme en 1946 dans The Harvey Girls avec Judy Garland dans le rôle principal.

19 06-1985 Louise Brooks Elle fait d'abord partie des Ziegfeld Girls, puis devient l'une des grandes dames du cinéma muet.

Elle tourne ses meil leurs films dans les années 20 en Allemagne avec le metteur en scène Pabst.

En 19 29, on la voit dans Loulou, une version libre de Pabst d'a près le drame de Frank Wedekind.

Son interprétation scandaleuse et percutante de Loulou rend Louise Brooks célèbre.

La même année sort également Journal d'une fille perdue, toujours de Pabst.

19 07. »

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