Cyclisme : les grandes « classiques »

« Le Tour des Flandres se court comme un sprint permanent.

afin d'emmener les leaders au pied de chaque difficulté : les bergs sont si étroits qu'il faut être le premier à les franchir .

Les intempéries sont aussi de la partie : la course est réputée pour son • temps de chien •.

Les petites hlsteires du Tour des Flandres • En 1987, alors que Jesper Skiby est en tête de la course dans l'ascension du terrible Koppenberg.

il chute .

La voiture suiveuse écrase son vélo, réduisant à néant ses chances de l'emporter .

• En 84 éditions, seuls 3 Français ont remporté le Tour des Flandres : Louison Bobet en 1955, Jean Forestier en 1956 et Jacky Durand en 1992.

• Le Tour des Flandres est la chasse gardée des Flamands.

Seules 23 éditions ont été remportées par des étrangers .

Le plus célèbre est 11talien Fiorenzo Magni, dit • le Lion des Flandres •, victorieux en 1949, 1950 et 1951.

Un triplé consécutif encore inégalé .

·lobtl• M11nww est, lui, le plus célèbre des vainque urs belges : 1 • en 1993, 1995 et 1998-2'en 1994 et 1997, 3'en 1996et 1999 ...

Qui dit mieux ?Les spécialistes l'ont sacré •Johan, roi des Flandres •.

TOUi DE loMIAIDIE.

DIT • lA CLUSICISSllllA DIUE IOliUE » Cette dassique a été imaginée par le coureur italien Giovanni Gerbi en 1905 sur le parcours Milan-Milan.

Deux ans plus tard, l'épreuve était reprise par La Gazzetta de/Io Sport.

Parmi les monuments du cyclisme, le Tour de Lombardie est l'un des plus prisés .

Organisé en fin de saison, il s'adresse aux grimpeurs et aux attaquants : autant dire que ce sont souvent de fortes personnalités qui s'imposent Les grands vainqueurs sont des légendes du cydisme : Fausto Coppi (5 victoires), Gino Bartali.

AHredo Binda, Eddy Merckx, Bernard Hinault.

Les petites lllstolres d• To11r de Lombardie • Le premier vainqueur fut Giovanni Gerbi, l'inventeur de l'épreuve.

• Il n'y eut pas d'édition en 1943 et 1944, en raison du conflit mondial .

FlkHE WIW.OllNE La Flèche Wallonne est née en 1936 grace à deux journalistes : Albert Van Laethem et Paul Beving.

J:idée était de relier les deux villes de Wallonie les plus éloignées, Tournai et Liège.

Mais, au fil du temps, les villes de départ et d'arrivée ont beaucoup changé : Mons, Marcinelle, Charleroi, Verviers, Spa et Huy.

Depuis 1983, c'est cette dernière qui accueille le final de l'épreuve .

Le mur de Huy, à 170 m d'altitude, est la côte la plus sélective de la course - un véritable • casse-pattes•, selon les spécialistes.

Mais le parcours n'a rien d'insurmontable, car il est homogène de bout en bout, avec des difficultés bien réparties (cotes de Moha, de Pailhe, de Coutisse, de Bohisseau ou d'Ahin), régulières sur une distance fort abordable -200 km.

Le palmarès affiche des noms prestigieux : Merckx, Hinault, Fîgnon, Argentin, Jalabert.

Armstrong.

Bartoli, Casagrande.

Les petites histoires de Il Rèdie WallonH • La Flèche Wallonne est aussi une épreuve cydiste féminine comptant pour la Coupe du monde UCI.

• J:arrivée de l'épreuve se fait dans un paysage plutôt inattendu : non loin de la ligne, le mur de Huy est bordé de chapelles.

J:Amstel Gold Race est une jeune compétition, créée en 1966 et panainée par une marque de bière hollandaise .

C'est la seule classique organisée aux Pays-Bas.

Elle compte au nombre des exigeantes épreuves ardennaises, sur un parcours reliant le sud du Limbourg aux environs de Maastricht.

Au programme, 31 côtes à gravir, dont le Cauberg.

l'Eyserbos et le Keutenberg .

Des petites collines moins longues et moins dures que dans Liège-Bastogne­ Liège, qui laissent le loisir aux routiers­ sprinters de se tailler la part du lion.

les petites histoires de r Alllstel Gold Race • Le recordman des victoires est le Néerlandais Jan Raas : 5 titres entre 1977 et 1982.

• Deux Français ont remporté l'épreuve : Jean Stablinski en 1966 et Bernard Hinault en 1982.

PAlllS-TOUIS Créée en 1896, Paris-Tours est l'une des plus anciennes dassiques.

i--------------; C'est aussi la dernière course avant LES INSATIABLES • Neuf coureurs ont réalisé à une semaine d'intervalle le doublé Tour des Flandres -Paris-Roubaix.

Huit d'entre eux sont belges : Romain Gijssels (1932), Gaston Rebry (1934), Raymond lmpanis (1954), AHred De Bruyne (1957), Rik Van Looy (1962), Roger De Vlaeminck (1977), Peter Van Petegern (2003) et Tom Boonen (2005).

Seul coureur non belge à réussir ce doublé : le Suisse Henri Suler (1923).

• L'ltalien DnlM 11.aJtt réalisa, lui, la passe de trois : Flèche Wallonne, Liège­ Bastogne-Liège, Amstel Gold Race, en 2004 .

• Le Belge Eddy Merckx est le seul à avoir remporté 5 classiques en une saison.

C'était en 1973.

les Championnats du monde.

Paris-Tours est la course des sprinters .

Sur un tracé presque lisse -hormis quelques bosses sur la fin -, ils raflent le plus souvent la mise .

Le finish est désormais aussi célèbre que la course elle-même.

Sur l'avenue de Grammont.

à Tours, les passionnés viennent goOter la joute des finisseurs : 3 km à fond avant de franchir la ligne d'arrivée .

Ce qui n'empêche pas Paris-Tours de réussir aussi aux« baroudeurs •.

les petites llistoires de hrls-Tu.rs •Après 1896, date de la première édition, il a fallu attendre 1901 pour organiser la deuxième.

Puis il y eut une nouvelle parenthèse jusqu'en 1906 .

Depuis, la course a quasiment eu lieu tous les ans, sauf en 1915, 1916 et 1940 .

• Paris-Tours est.

avec le Championnat de Zurich, la seule dassique que le Belge Eddy Merckx n'ait jamais gagnée .

Gand-Wevelgem est une épreuve en ligne belge créée en 1934 par la ville de Wevelgem, en hommage aux victoires de Gaston Rebry (Tour des Aandres, Paris-Roubaix et Paris-Nice en 1934) .

Elle est désormais organisée par le quotidien flamand Het Nieuwsb/ad .

Trois jours avant le Tour des Flandres et quatre jours après Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem est une course pour les routiers-sprinters, avec une arrivée massive dans Wevelgem.

Les grandes difficultés sont les monts Noir, Rouge et Kemmel, à franchir par deux fois.

les petites histoires de Ciand-Wevelgl!lll • C'est contre toute attente que Bernard Hinault remporta GlnH#-Wellelfe• le 24 avril 1977.

Le Français était en effet quasiment inconnu avant d'inscrire son nom au palmarès de la course.

CWKA SAN SEllASIWI La Clasica San Sebastian existe depuis 1981 et se déroule dans la ville basque du méme nom.

C'est une étape de préparation avant la Vuelta (Tour d'Espagne) ou les Championnats du monde de cydisme sur route .

J:épreuve s'adresse aux grimpeurs : 6 cols sont au programme, dont le traditionnel alto Jaizkibel (431 m d'altitude), situé à 31 km de l'arrivée, modérément impressionnant.

mais de 8 km de longueur pour une pente moyenne de 5,4 'lb.

Généralemen~ mieux vaut pour les coureurs se trouver dans les tout premiers en haut du col, afin d'aborder dans les meilleures conditions l'escalade finale de l'alto de Gurutze , le • juge de paix • avant la ligne d'arrivée .

les petites lllsteires de Il Clasica San SeNstlan • Le Championnat de Zurich est, avec Paris-Tours, la seule dassique que n'ait jamais remportée Eddy Merckx, qui termina à la deuxième place en 1975, derrière De Vlaeminck et devant Moser.

CilAND Pm OUm-FIANŒ Imaginée en 1908 par le Dr Berty, médecin du Tour de France, le Grand Prix Ouest-France s'est appelé Grand Prix de Plouay jusqu'en 1989 .

Au début, l'épreuve, confidentielle, est réservée à des régionaux_ Mais son créateur décide, en 1931, d'en faire une course internationale.

C'est le Fînistérien Fanch Favé qui s'adjuge la première édition de cette nouvelle mouture.

Les petites histoires du Cirllld Prix Oaest-FrH. »