Devoir de Philosophie

Aux États-Unis, on élit la première Miss America

Publié le 24/03/2019

Extrait du document

Lorsque Pâris, prince de Troie, décerne à la déesse Aphrodite le prix de << la plus belle » - la pomme d'or de la discorde qui lui assurerait l'amour d'Hélène - il instaure une tradition qui est reprise le 7 septembre 1921 à Atlantic City.

Le concours de beauté qui a lieu en septembre 1888 à Spa, en Belgique, est l'un des premiers du genre. Parmi les 3SO participantes, 21 sont sélectionnées pour la finale. L'organisation de la compétition suscite la mauvaise humeur des spectateurs, car ils ne participent pas à l'élection. De plus, les finalistes, logées dans un hôtel proche, sont conduites à la manifestation en calèches fermées. La gagnante s'appelle Bertha Soucaret, une Guadeloupéenne de 18 ans, qui remporte 5 000 francs. En Grande-Bretagne, le plus ancien concours connu remonte à 1905 : il s'agit du « Blonde and Brunette Beauty Show >>, à l'Olympia Theatre de Newcastle. La gagnante porte des bracelets dorés aux chevilles et aux bras lorsqu'on la présente au public.

 

Mais c'est à Atlantic City, sur la côte sud-est du New Jersey, que les concours de beauté deviennent une institution nationale. Le concours pour le titre de Miss America est imaginé par Herb Test, reporter à Atlantic City Press, pour faire de la publicité à cette station balnéaire. L'arrivée des plus belles femmes de l'époque est un succès immédiat. Le jour de la finale, le 7 septembre 1921, les participantes se présentent devant un public enthousiaste : elles montent sur scène en maillots de bain et portent des écharpes indiquant le nom de leur ville ou de leur État d'origine. La lycéenne Margaret Gorman remporte le titre. À quinze ans, cette blonde aux yeux bleus, à la silhouette encore enfantine, avait été élue Miss Washington DC; elle demeure aujourd'hui encore la plus jeune, la plus frêle et la plus petite Miss America.

 

La compétition devient bientôt partie intégrante de la vie américaine et, à l'heure de la télévision, la retransmission d'Atlantic City devient une manifestation obligatoire pour les téléspectateurs.

Bientôt, les participantes au concours doivent faire preuve de talent : elles doivent jouer la comédie, danser, chanter ou réciter un poème, dévoiler leurs ambitions dans la vie, et essayer de montrer qu'elles ne sont pas seulement belles, mais aussi intelligentes. En 1983, on élit la première Miss America noire, mais dix mois plus tard, Vanessa Williams doit renoncer à son titre : le magazine Penthouse a publié des photos d'elle nue, ce qui déclenche la colère des organisateurs. Depuis soixante ans, l'intention n'a pas changé : Miss America ne doit pas seulement être belle, mais également vertueuse.

1921

« Margaret Gorman, la première Miss America, après son élection, en 1921 Aux États ..

Unis, on élit la première Miss America Lorsque Pâris, prince de Troie, décerne à la déesse Aphrodite le prix de >, à l'Olympia Theatre de Newcastle.

La gagnante porte des bracelets dorés aux chevilles et aux bras lorsqu'on la présente au public.

Mais c'est à Atlantic City, sur la côte sud-est du New Jersey, que les concours de beauté deviennent une institution nationale.

Le concours pour le titre de Miss America est imaginé par Herb Test, reporter à Atlantic City Press, pour faire de la publicité à cette station balnéaire.

L'arrivée des plus belles femmes de l'époque est un succès immédiat.

Le jour de la finale, le 7 septembre 1921, les participantes se présentent devant un public enthousiaste : elles montent sur scène en maillots de bain et portent des écharpes indiquant le nom de leur ville ou de leur État d'origine.

La lycéenne Margaret Gorman remporte le titre.

À quinze ans, cette blonde aux yeux bleus, à la silhouette encore enfan­ tine, avait été élue Miss Washington DC; elle demeure aujourd'hui encore la plus jeune, la plus frêle et la plus petite Miss America.

La compétition devient bientôt partie intégrante de la vie améri­ caine et, à l'heure de la télévision, la retransmission d'Atlantic City de­ vient une manifestation obligatoire pour les téléspectateurs.

Bientôt, les participantes au concours doivent faire preuve de talent : elles doivent jouer la comédie, danser, chanter ou réciter un poème, dévoiler leurs ambitions dans la vie, et essayer de montrer qu'elles ne sont pas seulement belles, mais aussi intelligentes.

En 19 83, on élit la prem ière Miss America noire, mais dix mois plus tard, Vanessa Williams doit renoncer à son titre : le magazine Penthouse a publié des photos d'elle nue, ce qui déclenche la colère des organi­ sateurs.

Depuis soixante ans, l'intention n'a pas changé : Miss America ne doit pas seulement être belle, mais également vertueuse.

les finalistes lors de l'élection de Miss America, en 1921 En 1951, les Britanniques orga­ nisent un concours pour décerner le titre de Miss World (Miss Monde).

Pour la première fois il est permis aux concurrentes d'apparaître en bikini.

La Suédoise Kiki Hackonson, âgée de 21 ans, est la première élue.

Depuis, les temps ont changé : le politiquement correct s'applique également aux concours de beauté.

En 1994, on interdit aux candidates de porter des talons hauts avec leur maillot de bain, et les organisateurs débattent pour savoir s'il faut maintenir la finale en maillot de bain.

Un maquillage voyant et des bijoux exubérants sont déjà interdits.

Il existe en revanche un livre de cuisine Miss America qui comporte des recettes très sérieuses de cuisine bourgeoise.

Les sex-symbols du cinéma dans les années 20 et 30 1892-1980 MaeWest Au début des années 30 aux États-Unis, cette Américaine fait scandale avec ses spec­ tacles tapageurs.

le titre de son film avec Clark Gable, Je ne suis pas un ange (1933), donne le ton.

les interven­ tions de la censure font bientôt décliner son succès.

1901-1992 Mariene Dietrich Cette Allemande d'origine incarne dans de nombreux films les vamps mondaines et résolues.

C'est avec L'Ange bleu (1930), un film mis en scène par Josef von Sternberg, avec lequel elle tournera plusieurs fois, que lui vient le succès.

Elle y interprète le rôle de lola, une scandaleuse chanteuse de cabaret dont on ne peut oublier le timbre de voix.

Cette adversaire du national-socialisme prend en 19391a nationalité américaine.

1906-1990 Greta Garbo Cette actrice suédoise, sur­ nommée « la Divine », devient rapidement un mythe.

Elle arrive à Hollywood en 1926 avec son compatriote, le réalisateur Mauritz Stiller.

Parmi ses plus grands succès, on peut citer La Divine (1928), Anna Karenine (1935), Grand Hôtel (1932) et La Dame aux camélias (1936).

Après l'échec de La Femme aux deux visages en 1941, elle se retire de la vie publique.

1907-1985 louise Brooks Mis en scène par l'Allemand Georg Wilhelm Papst, des films muets sulfureux voient le jour comme Loulou (1928) et Journal d'une perdue (1929), avec Louise Brooks dans le rôle principal.

1911-1937 Jean Harlow Cette star blonde platine à la poitrine avantageuse s'illustre dans ses premiers films comme compagne d'aven­ tures de gangsters, avant de tourner dans des comédies avec Clark Gable (cinq fois), James Stewart et Spencer Tracy.

La Blonde platine (1931), du réalisateur Frank Capra, reste sans doute un de ses plus grands succès.

1921 53. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles