Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance?

« Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance? INTRO: Manger, être à table, c’est associé à des règles qui ne s’expliquent même plus.

On ne mange pas de la même manière avec ses amis ou ses grands-parents: ce sont des usages.

On parle de l’art de la table à la française.

Il s’agit d’une norme sociale, autrement une règle de conduite en société.

Dans d’autres sociétés, il y a un choc culturel, on est plus tolérants et on explique. La déviance est une transgression de normes sociales qui fait l’objet d’une sanction de différentes natures, contraire à la conformité.

Tout au long de l’histoire, on parle d’honneur (ex: gentilhomme ou gentleman).

Norbert Elias a montré que l’art de la table a énormément évolué.

Les normes sociales, plus globalement, ont changé, et donc la déviance aussi.

Nos sociétés évoluent dans l’acceptation ou le refus de la déviance.

Le contrôle social, ou la régulation sociale, est le processus par lequel une société parvient à rendre conforme à ses normes les comportements de ses membres. Mais dans les sociétés contemporaines, une part importante des normes sont des normes juridiques. Nous sommes entourés de normes juridiques (codes civils, du travail, de la route…). La délinquance est une transgression des normes juridiques. I- Les formes de contrôle social Pour Émile Durkheim, fondateur de la sociologie française il y a 150 ans, les normes juridiques découlent des mœurs (usages), elles sont une forme particulière des normes sociales.

Le droit ne fait que constater et valider les usages.

Le divorce par consentement mutuel en France a été autorisé en 1975.

Comme il y avait de plus en plus de divorces, la loi a suivi.

Le Pacte Civil de Solidarité (1999) fut mis en place car la vie conjugale en dehors du mariage a augmenté (autre ex: mariage pour tous en 2013; beaucoup d’homosexuels vivaient en couple, donc la société a évolué). L’idée de Durkheim est remise en cause par Max Weber (allemand), qui pense que le droit s’est progressivement autonomisé des autres formes de la société, et parle de la rationalisation du droit. Selon lui, il s’est développé d’une manière qui lui est propre et qui répond aux besoins de l’économie (règles sanitaires, d’éclairage…): on parle d’une science du droit/ des professions spécifiques liées au droit ont émergé, reflétant l’importance du droit dans nos sociétés complexes (ex: réglementations partout). Le contrôle sociale, c’est la capacité pour la société d’orienter le comportement de ses membres afin de les rendre conforme aux attentes de la société, le maintien de l’ordre social.

Il y a deux manières de faire, le contrôle interne: intériorisation des normes auto/contrôle (ex: tenir la porte par réflexe, pour quelqu’un), et le contrôle externe: exercé par la société, c'est-à-dire que la société impose à ses membres un certain nombre de contraintes.

Ces contraintes sont plus ou moins strictes/formelles (ex: code de la route, contraintes à apprendre et à intégrer).

Les contraintes formelles sont liées aux normes juridiques, c’est à dire qu’elles sont sanctionnées par le système judiciaire (ex: braquer une banque, moyennement autorisé quoi), par le code Pénal.

Les contraintes informelles n’ont pas de caractères obligatoires, pas de pression sociale.

Elles sont souvent associées à des remarques verbales (ex: «baisser la musique s’il vous plaît»), ou même le regard.. »