la souffrance apporte-t-elle le bonheur?
Publié le 01/04/2022
Extrait du document
«
Je vais présenter l’article au titre de « souffrir pour être heureux », tiré du magasine « Qu’est
ce que l‘intelligence » rédigé par un spécialiste en philosophie : Thomas Lepeltier.
Dans cet article,
on a une réflexion sur la souffrance et l’effet qu’elle a sur nous.
D’abord, on nous présente la doctrine du utilitarisme qui prescrit que dans la vie, l’objectif
est de maximiser notre bonheur.
Mais, le psychologue Paul Bloom s’oppose un peu à cette thèse en
estimant qu’il y a plus a rechercher et qui expliquerait par exemple notre attrait pour les films
d’horreur.
Cet attrait s’expliquerait par le plaisir de changement et de l’inattendue, en bref une vie sans
peur ni souffrance serait ennuyeuse, la souffrance est donc tous ce que nous recherchons.
Il défend ensuite la diversité des motivations qui s’explique par la recherche d’un juste
équilibre entre nos envies de plaisir et nos besoins de sens.
Ainsi, il y aurait un point commun parmi
toute les formes de souffrance, elles donnent du sens à notre vie ce qui passe avant justement, la
recherche de plaisir.
Donc entre autres, nous voulons beaucoup de choses en tant que personne,
nous voulons nous amuser, être épanouie, mais nous recherchons aussi du sens, une moralité et la
souffrance est inévitable pour l’obtenir, ainsi la recherche d’un sens, l’acceptation de la douleur, est
plus importante que la recherche systématique de plaisir.
Au-delà la recherche de plaisir, nous voulons avant tout, comme je l’ai dit une vie qui a un
sens.
Pour ce faire, on va se fixer des objectifs, on va s’aventurer hors de sa zone de confort, on va
mener à bien des projets, et tout ceci à un coût et nécessite des efforts contre les difficultés que cela
apporte.
La souffrance est donc inévitable pour être heureux.
C’est-à-dire que le fait de subir une
difficulté qu’elle quelle soit, nous apporterait une satisfaction après l’avoir surmonter, il faudrait
donc un prix pour obtenir ce plaisir.
Ce professeur a par ailleurs dit dans un autre article « se construire une vie significative
implique d’expérimenter la souffrance et la lutte », de même que lorsqu’on nous demande de
raconter une expérience de notre vie on a tendance à pensez à nos souvenirs heureux mais aussi
désagréables, des évènements qui nous ont fait souffrir.
Par exemple, quand on prend le cas de la parentalité : les parents savent que cela va être
difficile mais ils choisissent quand même de concevoir.
Donc, regarder un film qui nous fait peur,
ou encore avoir des enfants, sont des expériences qui nous apporte du bonheur mais elles ont aussi
plus ou moins une part de souffrance.
En ce sens, faut-il souffrir pour être heureux ? Oui et non puisque d’une part la souffrance
n’est pas une composante du bonheur, elle n’apporte pas de bienfaits à l’instant T.
Mais d’autre part,
oui car la souffrance est inévitable dans la vie, elle agit comme un moteur de nos action, nous
motive, nous fait vivre, mais cela ne veut pas dire qu’elle doit être subit comme une résignation.
Elle doit plutôt nous permettre de prendre conscience du monde qui nous entoure, et donc donne du
sens à nos vie, ce qui est nécessaire au bonheur..
»
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