La norme : perspectives philo, psycho et socio
Publié le 01/10/2022
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« CM La norme : perspectives philo, psycho et socio CM n°1 16/09/2022 Philosophie Introduction : Distinctions et problématisation Plan du cours : De la norme biologique, ou la norme du vivant… 1 ère partie … à la norme, ou le pouvoir des normes 2ème partie Lecture : le normal et le pathologique (Georges Canguilhem) Pourquoi ne pas partir de la norme elle-même, pour passer à l’anormalité. Les anormaux ont un émérite aussi bien dans l’ordre social et dans l’ordre humain, ce fonctionnement des normes est mis en évidence par les anormaux. Ils permettent de comprendre comment les normes sont instituées, mais aussi comment s’exerce le pouvoir qui vise à corriger les écarts et à normaliser les individus anormaux. Il y a une distinction entre la normativité qui est le pouvoir de fonder, de produire la norme et la normalisation qui est l’ensemble des processus mis en œuvre pour réaliser un retour à la norme. Dans une société, cela va être le système judiciaire, l’hôpital psychiatrique, etc… Tant que les fonctions physiologiques sont satisfaites, l’individu le rend indifférent. C’est quand j’ai mal au bras ou que je suis essoufflé, que je prends conscience que l’anormal est présent. C’est à travers ces manifestations que je prends conscience du fonctionnement de mon corps. C’est sur un fond indifférence au normal que le pathologique nous apparait, à travers la maladie, la vieillesse, le handicap. Nous éprouvons la perte de l’état de santé quand il y a pathologie. Nous attendons de la médecine, qu’elle rétablisse la santé. Du point de vue de la connaissance, pour qu’il y ait eu des recherches médicales, il y a eu demande du sujet souffrant de rétablir la norme. L’anormal est premier dans le vécu et la norme est induite de cet état anormal. Du point de vue de l’être, la norme est 1ère et l’anormal est 2nd. C’est l’anormalité qui est intéressante et qui va permettre de découvrir les lois et l’important. L’anormalité à une valeur épistémologique (valeur de connaissance du point de vue de la recherche), logos l’étude. La première figure de l’anormalité est la maladie, la pathologie que les préfixe désigne marquant un écart. Les préfixes hyper-, hypo-, dys-, a-, marquent l’écart dans les maladies, dans les troubles. Le normal s’oppose au pathologique dans la maladie, dans la morbidité. La seconde figure, c’est la figure de la monstruosité, c’est la manifestation la plus spectaculaire de la normalité. Elle a donné lieu à une science fondée par Isidore Geoffroy de Saint Hilaire. Cette science s’appelle la tératologie qui est une science des anomalies. Il a fallu une faute capitale, un péché pour que le monstre naisse. Il y a la faute morale de l’individu. Le monstre est immédiatement visible, « le monstre » vient du latin « monstrare » qui veut dire « montrer », l’enfant à qui il manque un membre, c’est sur lui que l’on s’arrête. Hyperdactylie : plus de doigts Le normal s’est ce qui est majoritaire d’un point de vue statistique. La définition fonctionnelle est que la personne ne se sent pas diminué et peut utiliser ce doigt-là. Le minoritaire est-il nécessairement anormal ? Faut-il chercher à accomplir un retour à la norme ? Ce n’est pas parce que ses personnes n’ont pas de comportements anormaux, qu’il faut les rééduquer. Il y a un double sens du mot normal. Il y a des pathologies qui ont données naissance à la mythologie du cyclope. Parce qu’il est spectaculaire, le monstre est à l’origine d’un spectacle. Le monstre est sur le champ de la qualité physique mais aussi sur le champ de la qualité morale. Il y a une ambivalence du monstre qui à la fois effraie mais qui fait l’effet de curiosité. Référence psychanalytique D’un point de vue psycho-pathologique, sur le plan psychopathologique, la psychanalyse freudienne établi une double opposition. Freud distingue la névrose de la psychose, et la névrose de la perversion. Qu’est-ce qu’une sexualité normale ? Le terme contemporain est le terme de paraphylie, attirance.... »
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