La France des belhoumi

« Histoire de la famille Belhoumi : I/ Génèse Le père, sujet difficle à aborder mais vient d’une famille paysanne de l’Ouest reculé de l’Algérie, dans les hauts plateaux de Mascara. Petit, a suivi des cours à l’école coranique de son village mais pas à l’école française, donc non alphabatisé en français ce qui va lui porter grand préjudice plus tard.

Il enseignera à ses enfants l’importance de l’école (« travailler avec un stylo ») Enfance difficile : voit son frère mourir électrocuté devant lui, 2 de ses siblings sont atteints du typhus et restent sourds, perd sa mere à 6 ans. Son père fonde une nvlle famillle, part chez sa grande sœur mais elle décède brutalement peu après, il rentre chez son père. Il s’engage dans l’armée française à 18 ans (1960) pour fuir sa situation difficile. Evoque très difficilement les épisodes de la guerre d’indépendance mais n’est pas pro FLN, s’engage dans l’armée algérienne lors de sa construction. Il prend soin de ne pas déposer chez ses enfants des germes de haine contre la France ou les française « Tu sais, s’ils avaient voulu partager juste un petit peu avec nous, on serait restés ensemble » La mère, 10 ans de moins, grandit dans des conditions très différentes : est adopté et peut être scolarisée dans d’excellentes conditions matérielles et morales jusqu’à la mort de sa mere adoptive quand elle a 14 ans (4e) 1971 : émigration en France pour travailler Un immigré est, par essence, un travailleur : mais invalidité professionnelle précoce du père à cause de problèmes pulmonaires : sujet très délicat à aborder. 1978 : regroupement familial en France, invalidité pro du père : l’exclue socialement donc politiquement II/ les deux sœurs Samira est bonne à l’école, mais situation paradoxale : son père l’encourage à étudier mais sa mère ne veut pas qu’elle aille au lycée (menace du mariage).

+ situation école-maison, n’a pas eu d’adolescence Aussi bcp de tâches ménagères, s’occupe des enfants, apport financier assez vite ? (épisode de la biblio) On peut expliquer cette réussite : mixité sociale à l’école et lycée bourgeois ( socialisation )et dévouement de ses enseignants. Leïla, moins docile que l’autre cherche à tout prix à s’éloigner du foyer et de l’enfermement domestique : patronage laïc, animation, se rapproche du mouvement communiste local Refuse d’aller en lycée pro (antichambre du chomage), réussi son bac ES Les deux grandes se sont construites dans l’adversité sociale (s/o l’épisode des papiers français pour Samira, nouvelle qui n’enchantera pas son père) III/ les cadettes Même si les deux sœurs aînés veillent surle suivi scolaire et le développement scolaire des cadettes, l’inscrivent au sport « pour ne pas les enfermer dans la communauté », réussissent moins que leurs deux sœurs aînés SB remarque une forme de fragilité, inédite dans la sororie : des phases de rebellion voire de déviances, peut-être du à l’absence maternelle,.... »