Fiche de lecture Lipovestky Gilles et Serroy Jean, L’esthétisation du monde «Les quatre cercles du capitalismes artiste»
Publié le 27/11/2022
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«
Fiche de lecture
Lipovestky Gilles et Serroy Jean, L’esthétisation du monde
«Les quatre cercles du capitalismes artiste»
I.Présentation de l’auteur du texte
Cette fiche de lecture présente l’œuvre de Gilles Lipovestky et Jean Serroy
Commençons par présenter les deux auteurs de cet ouvrage.
L’auteur Lipovestky est née en 1944.
C’est un professeur de philosophie et un sociologue français.1 Il est plus connu pour avoir écrit ses
essaies nommé «L’Ère du vide» ou encore «Temps Modernes».
Ici, nous allons s’intéresser à
l’ouvrage qui s’intitule: «L’esthétisation du monde».
L’œuvre a été coécrite avec l’auteur Jean
Serroy qui est français et qui est également professeur dans une université.
C’est un expert en
littérature et théâtre.
Lui aussi, publie des ouvrages durant sa carrière.
2 C’est dans cette fiche de
lecture que nous allons analyser ce que disent ses deux collaborateurs sur le capitalisme.
II.
L’idée générale de l’ouvrage
La critique de Lipovesky et de Serroy propose d’analyser le système capitalisme à travers
nos sociétés contemporaines et du monde en général en montrant comment les modes de vie se sont
transformé.
Ils tiennent à expliquer la société hypermoderne.
Les auteurs vont s’intéresser d’autant
plus au capitalisme artiste, c’est-à-dire à la créativité dans les secteurs de l’entreprise et du monde
de la consommation.
Ce qu’ils veulent montrer c’est que l’époque dans laquelle on vit s’étend vers
une société de consommation de masse.
C’est en s’appuyant sur des exemples et des analyses que
les auteurs vont nous parler de leur thèse sur une société d’hyperconsommation.
Ils vont bien évidemment s’intéresser à l’art et ce qui l’entoure.
III.
Reconstitution des arguments de l’auteur
1)
Pour commencer, l’auteur s’appuie sur des propos de Luc Boltanski et d’Eve Chiapello qui
sont des sociologues français et qui eux aussi ont une critique sur le capitalisme et du management.
Il commencera par énoncé qu’un nouveau principe s’est fondé au 20ème siècle qui est le «néomanagement» c’est-à-dire un passage d’une autorité bureaucratique avec des règles imposées à une
société plus fondée sur «l’épanouissement individuelle, d’engagement et d’identification personnels
au travail» donc des nouvelles motivations afin que le travailleur se sente mieux.
Mais pourquoi corrélé artiste et l’entreprenariat?
Pour une entreprise, la créativité et l’art sont les moyens pour se développer.
En effet, avant, la
consommation était basée sur les besoins du client, les individus allaient acheter que ce sont il avait
réellement besoin, ce qu’on peut appeler les premières nécessités.
Comme par exemple l’achat de
nourriture.
Aujourd’hui, la consommation est basée sur l’envie d’avoir quelque chose qui n’est pas
forcément nécessaire à la vie quotidienne.
Par exemple, s’acheter plusieurs habits alors que
quelques-uns suffisent « vendent plus du plaisir et des émotions que de purs produits utilitaires».
Les individus vont acheter ce qu’ils souhaitent et ce qu’il désire en sachant que tout est entre leurs
mains.
Les auteurs soulignent alors que l’art n’est plus l’art qu’il n’était avant.
Il souligne également qu’il y a un passage de «capitalisme de production vers un capitalisme du
type culturel» Le produit que nous achetons devient un produit éthique.
On va rendre beau le
produit, on l’associe à des images, avec un beau packaging, de belles publicités etc.
1
2
Gilles Lipovetsky - Babelio Gilles Lipovetsky - Biographie et livres | Auteur Éditions Grasset
Jean Serroy (auteur de L'écran global) - Babelio
2)
Ensuite, l’art de consommation devient de plus en plus accessible, en effet il y a une
production de masse, de plus en plus d’objets sont produits à l’identique pour que le plus grand
nombre de personnes aient cette possibilité d’avoir ce qu’il souhaite et quand il le veut.
L’auteur dit
que la production est «destinée à divertir les consommateurs».
Avant, l’art était «le cinéma, la
publicité, la mode, les articles de luxe», aujourd’hui, l’art est aussi «l’instrument de musique, les
jeux vidéos, les caméras […] ».
Donc l’art n’est plus destiné qu’à la notion de culture elle-même
mais l’art est destiné à la notion d’esthétisation.
La consommation par l’esthétique serait devenu
une nouvelle stratégie pour les entreprises afin qu’elle accomplit d’une part ses fin économiques et
tirer du profit et d’autre part tirer les émotions du potentiel acheteur.
3)
Le capitalisme d’aujourd’hui serait devenu un mode de production transesthétique selon les
auteurs.
Le terme du super-capitalisme est donné.
Aujourd’hui, ce n’est plus seulement marchand mais ça touche aux émotions et aux aspects
esthétiques.
On ne consomme plus le produit pour ce qu’il procure mais pour ce qu’il est.
Dans le sens où nous
achetons.
Prenons l’exemple pris par ses auteurs dans leur œuvre.
Le fondateur Steve Jobs et de ses nouveaux
téléphone Iphones qui sont toujours en renouvellement avec de nouveaux designs, de nouvelles
fonctionnalités, de nouvelles performances avec la qualité de l’image ou de la batterie par exemple
ou bien encore la taille du téléphone...
Peu importe le changement, qu’il soit minime ou pas,
l’utilisateur va vouloir acheter ce tout nouvelle Iphone pour un «nouveau style de vie».
Ce patron
est conscient que ses innovations ne sont plus une ventes industrielles mais une vente artistique et
esthétique.
4)
D’après Lipovansky et Serroy, le nouvel âge de l’esthétisation est né.
«Le capitalisme artiste, créatif ou transesthétique» est de plus en plus répandu sans tous les
«secteurs et branches».
C’est-à-dire que le capitalisme ne s’arrête plus à une branche spécialisée ou
encore un secteur économique mais est variées.
Il intègre «le goût, le plaisir et le divertissement de
consommateurs qu’il s’agit de séduire».
On retrouve cette stratégie dans les entreprises quand leur
but n’est plus de produire pour un besoin mais pour la nouveauté et le design du produit.
On retrouve de plus en plus de produits similaires, qui sont produit en quantité avec de plus en plus
de produits nouveaux pour le changement et donné un sentiment de nouveauté.
Ce qu’ils disent dans le chapitre «art de consommation de masse et capitalisme artiste», c’est que
l’art ne s’est jamais appelé, «art pour art» mais est toujours associé à d’autres mots comme «art et
divertissement, art et loisir, art et mode […] » Le sens de l’art est alors changé et devient
systématiquement raccroché au domaine du «commerce, à l’industrie, à la consommation
marchande, au divertissement du plus grand nombre»
Pour les auteurs, le capitalisme à crée un art de consommation de masse.
D’un côté, certes le
produit est créé pour faire du profit mais d’un autre côté, le produit est créé pour «le plaisir
immédiat».
Toute commercialisation est amenée à rechercher le plaisir du consommateur et une
satisfaction.
Enfin, les deux auteurs analysent quatre cercles du capitalisme....
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