Tremblements de terre : une année noire
Publié le 06/12/2018
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À chacune de ces catastrophes, la question se pose invariablement : peut - on, ou pourra-t-on un jour, prévenir ces séismes ? Parfois, les sismologues observent la survenue de petites secousses juste avant, comme ce fut le cas à Kobe. Mais ces avertissements ne sont pas systématiques ou peuvent même n’être suivis d'aucun phénomène particulier. Il faut donc rechercher des signaux plus discrets tels que des déformations inhabituelles du sol ou des modifications des champs magnétiques et électriques dans les roches du sous-sol. Toutefois, ces indices doivent être très fiables, car de leur détection dépendra la décision des autorités d'évacuer des milliers de personnes.
Or un séisme ne se développe pas linéairement dans le temps mais se produit par à-coups. Voilà où réside l’extrême difficulté de la prévision. Selon certains spécialistes, l'apparition du phénomène est gouvernée par les règles mathématiques de la théorie du chaos et serait donc, par définition, irrémédiablement imprévisible.
En se fondant sur l'histoire des civilisations et sur les connaissances qu’ils ont de la tectonique des plaques, les sismologues peuvent toutefois déterminer avec une relative précision les lieux où les tremblements de terre sont susceptibles de se produire. En mesurant continuellement les contraintes auxquelles est soumis le sol d'une région sismique, ils évaluent la probabilité d'apparition d'un séisme et son intensité. Ainsi, les spécialistes américains savent que le sol des environs de Los Angeles est si déformé qu'un gigantesque tremblement de terre (« The Big One ») surviendra aux alentours de l'an 2000, sans en préciser le mois ni l'année.
Un an, presque jour pour jour, après le tremblement de terre qui a ébranlé Los Angeles, le Japon est victime, à son tour, d'un violent séisme.
Le 17 janvier 1995 au matin, la majeure partie de la ville de Kobe est détruite,
et les victimes se comptent par milliers.
À la fin du mois de mai, l’île russe de Sakhaline subit également une secousse meurtrière, de même que la région d’Aigion, en Grèce.
À chaque fois, ces catastrophes naturelles posent le problème de la prévision des séismes et de la politique de prévention à adopter.
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T.P.E.
:Les Tremblements De Terre
2007-2008
SOMMAIRE Introduction I) Définition1.
Les ondes de volume 2.
Les ondes de surface
II) Causes1.
La tectonique de plaques 2.
Les mouvements relatifs aux plaques
III) Conséquences IV) Préventions V) Prédictions1.
A court terme 2.
A long terme 3.
Les constructions parasismiques
Qu'est-ce qui est à l'origine des tremblements de terre ?Introduction:Dans notre exposé de classe de première S, nous avons décidé de vous parler des tremblements de terres.
Nousallons essayer de bien vous expliquer ce que c'est un tremblement de terre.
Comment se manifeste-il ? Comment seforme-t-il ? Et quelles sont les conséquences ? Nous vous parlerons de quelques solutions trouvées par l'hommepour limiter les dégâts des tremblements de terre et nous vous donnerons également quelques conseils.
Pour bienstructurer notre recherche , nous allons vous la présenter en plusieurs parties afin de mieux répondre aux questionsposées ci-dessus.
I) Définition:Un tremblement de terre est un mouvement sur une faille qui entraîne une série de secousses plus ou moinsviolentes.
Les failles sont souvent en profondeur.
Le terme le plus utilisé est séisme.
On peut aussi dire secoussessismique.
Beaucoup de termes sont utilisés par les scientifiques comme catastrophe, cataclysme, commotion...
Untremblement de terre est l'une des catastrophes naturelles parmi les plus dangereux.
A la différence d'un cyclone oud'une éruption volcanique, un séisme frappe en quelques secondes.
La terre subit plus d'un million de secousses paran.
Mais ces séismes ne sont pas toujours perceptibles à l'homme.
Au cours de notre Histoire, la terre a connu desséismes meurtriers qui soulignent sa fragilité et celle de notre société.
Qu'est ce qu'on possède aujourd'hui commeinformation sur ces événements profonds ? On sait, par exemple, que la partie fragile de la croûte se limite à unequinzaine de kilomètres en domaine continental, c'est-à-dire, qu'en dessous, il n'y a pas de séismes.
Les séismessont provoqués par quelque chose de plus profond et se manifestent en surface.
Le moteur de la tectonique desplaques provient du fonctionnement thermique de la planète et met en jeu l'intégralité du manteau et de la croûte.Les mouvements de cette partie cassante ne sont que la résultante de ces grands mouvements qui existent enprofondeur.
Lorsqu'un séisme se produit, le point d'où partent les ondes sismiques dans toutes les directions et oùles roches cassent s'appelle le foyer ou l'hypocentre.
On appelle épicentre le point à la surface du globe situé à lavertical du foyer.
C'est le premier point rencontré par les ondes sismiques, donc l'endroit où le séisme est le plusfort.
Nous étudierons donc dans un premier temps les ondes que libèrent les séismes.
Les ondesLes ondes sismiques sont des ondes élastiques et peuvent donc traverser un milieu sans le modifier durablement.
Ilexiste deux types d'ondes sismiques: les ondes de volume et le ondes de surface
1.Les onde de volumeLes ondes de volume se propagent dans toutes les directions à partir du foyer et sont comparables à des rayonslumineux: à chaque changement de milieu, elles sont en partie réfléchies et réfractées.
Leur vitesse varie enfonction du matériaux qu'elles traversent: Les ondes Primaires (P) et les ondes secondaires (S).Ł • Les ondes P sont des ondes de compression ( ou longitudinales) : elles compressent puis dilatentsuccessivement le sol, parallèlement à la direction de leur propagation.
Ce sont les ondes les plus rapides pouvant atteindre jusqu'à 14km/s .
On les enregistre bien sur la composanteverticale du sismomètre .
Ł •
Les ondes S sont des ondes de cisaillement ( ou transversales).
A leur passage, les mouvements du sol s'effectuentperpendiculairement au sens de propagation de l'onde.
Ces ondes ne se propagent pas dans les milieux liquides, elles sont donc arrêtées par le noyau terrestre.
Leurvitesse est plus lente que celle des ondes P ( environ 1.7 fois plus lentes).
Elles apparaissent en second sur lessismogrammes.
Remarque: La différence des temps d'arrivée des ondes P et S suffit, connaissant leur vitesse, àdonner une indication sur l'éloignement du séisme.
Grâce aux résultats de plusieurs stations, on peut alors localiserl'épicentre du séisme.
2.
Les ondes de surfaceLes ondes de surface ne sont pas crées au niveau du foyer.
En fait, lorsque les ondes de volume sont réfléchies surles différentes discontinuités du globe, celles-ci sont modifiées et deviennent des ondes de surface.
Ces ondes ne.
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