SYSTÈME SOLAIRE La planète sur laquelle nous vivons, la Terre, fait partie d'une très grande famille.
Publié le 04/04/2015
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Il existe enfin une classe très nombreuse de corps mineurs du Système solaire, qui
gravitent, soit dans l'espace compris entre les deux groupes de planètes, soit bien
au-delà de l'orbite de Pluton.
Selon leur nature, ces corps sont appelés astéroïdes
(ou petites planètes), comètes ou météorites.
Les astéroïdes sont des corps solides de petites dimensions, qui occupent pour la
plupart l'espace compris entre les orbites de Mars et de Jupiter.
Les comètes sont des conglomérats de roches et de glace « sale » (glace d'eau,
d'ammoniac, de méthane,...) de quelques kilomètres de diamètre.
Elles sont
répandues dans l'ensemble du Système solaire, mais on pense qu'il existe une
sorte de « réservoir » de comètes situé à la périphérie du système, à une très
grande distance du Soleil.
Quand elles sortent de ce réservoir et se dirigent vers
l'intérieur du système solaire, les comètes subissent un changement spectaculaire.
Sous l'effet de la chaleur produite par le Soleil, les gaz se subliment et forment une
très longue traînée, la queue.
Les météorites sont de petits fragments de roches ou de métaux.
En règle
générale, leurs dimensions varient de quelques dizaines de mètres à quelques
millimètres.
Elles se trouvent dans l'espace compris entre les différentes planètes.
Elles sont attirées par les planètes et, parfois, y tombent, creusant des cratères si
la planète a une croûte solide.
Quand la planète est entourée d'une atmosphère, la
météorite qui la traverse subit des modifications : elle peut se consumer
entièrement ou en partie, ou bien encore s'« enflammer » par suite du frottement
dû à la résistance de l'atmosphère.
C'est là l'origine du phénomène des étoiles
filantes, que l'on observe par les nuits d'été.
L'origine des corps dont nous avons parlé remonte à l'époque de la formation du
Soleil, il y a environ 4,6 milliards d'années.
À cette époque, le nuage de gaz et de
poussières en rotation lente (nuage protosolaire) s'est contracté, condensé.
Ses
densité et température centrales ont augmenté jusqu'à atteindre des valeurs
suffisantes pour amorcer les réactions thermonucléaires : le Soleil venait de se
former.
En se contractant, le nuage s'aplatit et ce disque est appelé à engendrer les
planètes.
Ainsi, par un processus qui a duré au moins 100 millions d'années, de
nombreux grains de matière se sont coagulés progressivement.
Les conditions
physiques du disque étaient très différentes entre le centre et la périphérie.
Au
centre se trouvaient les températures et les pressions les plus élevées.
Les gaz les
plus volatiles se sont donc dispersés, c'est ainsi que les planètes telluriques, les
plus proches du Soleil ont pu se former, par accumulation de petits corps solides.
Vers la périphérie, au-delà de la ceinture des astéroïdes, la température plus faible
a permis la condensation de composés contenant de l'hydrogène, de l'hélium, du
carbone et de l'azote, qui ont formé les planètes géantes.
C'est la raison pour
laquelle les planètes internes sont constituées de masses solides de densité
élevée, tandis que les planètes externes se caractérisent par une basse densité
moyenne, à l'exception de Pluton..
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