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Steptoe et la Fécondation in vitro

Publié le 04/07/2012

Extrait du document

Robert Edwards à obtenu sa thèse sur le développement embryonnaire chez les souris à l'université d'Edimbourg en 1955. En 1963 il vient travailler à l'Université de Cambridge et à décidé d'étudier la fécondation in vitro sur l'être humain. C'est en 1968 qu'il réussit à créer la vie.

 

En 1978, avec son collègue gynécologue Patrick Steptoe, Edwards parvient à mener à terme une fécondation humaine en éprouvette. C'est la naissance de Louise Brown par césarienne à l'hôpital de d'Oldham dans la banlieue de Manchester.

 

Beaucoup de personnes prédisaient qu'elle serait l'exception mais il s'est révélée que la FIV fut une vraie découverte et révolution médicale.

« Steptoe et la Féconda tion in vitro ! Le laparoscope est l'instrument chirurgical a qui , introduit dans la paro i abdom in a l e, permet de prélever les ovules qui son t destinés à être fécondés .

La patiente a subi au préalable un traitement hormonal stimulant l'ovogenèse.

à ce que l'embryon soit fécondé hors du corps maternel puis y soit transplant é au moment le plus propice du cycle me nstruel.

Cannée mêm e où la naissance de ce premier bébé-éprouvette vient couronn er de succès les travaux des deux Anglais , Steptoe, arrivé à l'âge de la retra it e, doit renonce r à exercer dans le public.

Il est désormais clair pour l es deux m é de­ cins associés dans cette ave ntur e que, s'ils veu­ l ent poursuivre l eurs recherches , la seu le solution consis te à ouvrir l eur propre cliniqu e.

Il le ur fau­ dra atte ndre 1980 pour atte indr e ce but.

Il s'instal­ lent alors à Boum e Hill dans le comté d e Cam­ bridge.

Steptoe consacr e désormais une grande partie de son temp s à la forma tion de ses succes­ seurs , avant de mourir en 1 988 d'un cancer.

Les étapes de la FI V La féco ndation in vitro ne s'appliqu e qu'aux f emmes dont la s térilit é est due à une obstruction des trompes de Fallop e - la voie natur ell e 492 em prunt ée par les ovu les pour all er nidifier dans l'ut é rus.

Or, cette anoma lie ne représente qu'une fa ibl e proportion des cas de stéri lité.

En outre, elle ne peut être pratiquée que sur des femmes dont l'utérus est en état d'accueillir un embryon.

Une fo is ces conditions remplies , le médecin décide de procéder au prélèvement de l'œuf (ov ule) d e la cand idate à la maternité.

À cette fin, il aura déterminé le moment précis de son Patrick Stepto_e ......

en compagme de Robert Edwards à la conférence de presse qu'ils donnèrent après la naissance de Louise Brown.

' Un chercheur examine au microscope un embryon humain obtenu grâce à la fécondation in vitro.

L 'embryon composé de quatre cellules, en est au premier stade de son développement.

cycle menstruel où l'ova ire va produire l'ovule de manière à hospitaliser sa patiente à temps pour l' intervention.

Il lui fait éga lemen t subir une thé ­ rapie hormonale vi sant à stimu ler l'ov ula tion de manière à produire plusieurs ovu les de réserve.

C'est ce que l'on appe ll e l'ovogenèse .

Le prélèvement des ovules se fait au moyen d'un l apamscope et d' une micro-a ig uill e du dia­ mètre d'un cheveu.

La lap aroscop ie, qui, à ses débuts , nécessitait une a nesthés ie générale, se fait aujourd 'hui sous une a nesthésie l oca le, grâce au repérage échograp hiqu e qui évite to ute incision .

Pendan t toutes ces opéra tions , un échantillon du sperme paternel est conservé dans une soluti on salin e.

Covule et les spermatozo ïdes sont ensuite mis en con tact en laboratoire , dans l'espo ir que la fécondat ion se produise.

Elle int ervie nt une fois sur cinq environ .

En cas de succès , e lle est suivie par la division des cellul es de l' œ uf.

Celle-c i est suiv ie au microscope.

Si plusi e ur s ovu l es sont fécondés , on en trans fère, sauf contre-indicat i ons , jusqu'à trois dans l'utérus maternel.

On préfère en effet l'évent ualit é d'une grossesse multiple (dont l es cas sont assez fré­ quen ts) à celle d'un échec.

Ce trans fert se pra­ tique de u n à deux jours après la f éco ndation (on l'appelle FIVETE: féco ndation in vitro e t transf ert d 'embryon).

Il ne reste plus al ors à l'e mbr yon qu'à pénétrer dans l a paroi de l'utérus - c'es t la nidation- et à comme ncer son développement.

De nouvelles techniques sont e n cours d'éva­ luation.

Elles cons istent à pro l onge r la culture des œu fs f écondés jusqu'au cinqu ième jour a fin que les moins viables soie n t natur elle m e nt élimi­ nés.

Le choix des embryo ns qu'on va transf ére r dans l'utérus se trouve ainsi faci lit é.

En outre, on augme nte sensibleme nt le taux de réussit e .

La fécondat i on in vitro , la congé lation du sperme (avec la créa tion des banques du sper­ me) , des ovu les et des emb ryons, l'insé mination artificie lle (qui permet d'introduire des spermato­ zoïdes dans les voies sexue lles fém inines en l'ab­ sence de tout rapport sexuel) ont ouvert la voie à toute une sér ie de pratiques: recours a u sperme d ' un donneur anonyme en cas de sté rilit é mas cu­ line dans un coup l e; recours à l' ovule d' un e mère anonyme l orsq ue la femme n e peut pas ovuler; recours à une mère porteuse lorsqu'elle ne peut pas porter d'embryon.

Que ces pratiqu es const ituent un progrès ou un e v iol ation dang e­ reuse et inadmissible des lois nature ll es fait l'ob­ jet de débats éthiques.

Ceux-c i ne sont pas près de s'apaiser car les progrès médicaux et techno­ logiques n e cessent de repo usse r t oujours plus loin l es limit es de l'int erven tion hum aine.. »

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