Stations et laboratoires de l'espace
Publié le 27/10/2018
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Véritables «laboratoires de l'espace», les stations orbitales sont destinées à la conduite d'expériences en apesanteur sur de longues durées, mais aussi à
DES LABORATOIRES EN ORBITE
L'ESPACE COLONISE
avantages en ce qui concerne l'observation des phénomènes astronomiques : elle permet en effet de s'affranchir de toutes les absorptions de lumière et des perturbations liées à la traversée des rayons lumineux dans l’atmosphère terrestre. Leur point de vue incomparable rend possible l'observation de la Terre, par exemple, pour l'ètude de l'atmosphère ou des phénomènes météorologiques.
Pour le moment, les stations spatiales ne sont exploitées qu'à des fins scientifiques. Des ingénieurs ont bien envisagé la possibilité de placer en orbite des installations industrielles qui auraient permis de réaliser certains procédés possibles uniquement dans les conditions d'apesanteur d'une station spatiale. Mais cette idée fut vite abandonnée en raison des coûts gigantesques qu'elle aurait entraînés...
Seuls des hommes et des femmes triés sur le volet ont aujourd'hui accès à l'espace. Une exception a été faite à l'américain Denis Tito qui, pour 20 millions de dollars, a séjourné 7 jours à bord de la station spatiale internationale en mai 2001. Mais, comme l’ont imaginé les précurseurs de la conquête spatiale, il sera sans doute une époque où tous les hommes pourront voyager dans l'espace. Cela reste à l'heure actuelle de la pure science-fiction.
Lorsque l'exploitation d'une station spatiale est terminée, celle-ci doit être détruite afin de préserver la périphérie de la Terre des nombreux véhicules à l'abandon (qui présenteraient un danger pour les autres missions). Pour détruire une station, on ne la fait pas exploser car, là encore, les milliers de débris qui seraient projetés dans l'espace pourraient entrer en collision avec d'autres vols habités, ou avec les satellites qui se trouvent en orbite basse ! La solution adoptée consiste à
À peine l'homme avait-il réussi à faire quelques bonds hors de l'atmosphère terrestre qu'il se voyait déjà coloniser l'espace. Dès le début des années 1960, on a cherché à mettre en place des vaisseaux capables d'accueillir un équipage et de rester de longues périodes en orbite. Ainsi sont nées les premières stations spatiales ou orbitales. Les stations orbitales sont des véhicules spatiaux habitables non récupérables : une fois placées en orbite, elles ne peuvent revenir sur Terre. En effet, elles ne disposent pas de leurs propres moyens de propulsion, à l'exception parfois de moteurs de faible puissance qui permettent uniquement des «ajustements» d'orbite. Les stations spatiales séjournent pendant plusieurs années sur leurs orbites basses, de 200 à 500 km d'altitude. Lancées sans occupant, les stations sont desservies par des vaisseaux-cargo automatiques ou des navettes permettant aux équipages d'accéder à bord. Ces mêmes «taxis» de l’espace ravitaillent les stations en carburant nourriture, et autres provisions.
«
l:utilisation plus que prolongée de Mir entraîna peu à peu des problèmes techniques , allant de la simple panne à la mise en danger de ses occupants .
Ainsi , à partir de 1997 les pannes et autres problèmes vont se succéder de plus en plus fréquemment : feux , fuites, problèmes d'amarrage, dépressurisation, pannes ...
crise économique en Russie.
Mir semble de plus en plus condamnée.
En juin 1999, il est décidé de ne pas remplacer l'équipage dont fait partie Jean-Pierre Haigneré.
Après une reprise de son exploitation au début 2000, Mir est envoyée le 23 mars 2001 sur les hautes couches de l'atmosphère et se consume au dessus du Pacifique Sud.
Le premier laboratoire embarqué dans une navette est Sp11crlllb·l .
Lancé en novembre 1983 à bord de la navette
Columbia, le Spacelab-1 est le fruit de la coopération entre la NASA et I'ESA (Agence Spatiale Européenne ).· Composé de deux parties principales, un laboratoire et une plate-forme d'observation , les sujets de recherches qui y furent étudiés concernaient l'astronomie, la physique, l'observation 1--------------! de la Terre et l'étude de l 'atmosphère,
lES VAISSEAUX SOYOUZ ET PROCRESS
Les vaisseaux Soyouz sont en activité depuis bientôt 40 ans.
Le premier
Soyouz est lancé en 1967.
Depuis , quatre générations se sont succédées : Soyouz, Soyouz -T , Soyouz-TM et Soyouz-TMA.
Ce sont les Soyouz-TMA qui assurent les voyages aller et retour des expéditions vers la station spatiale internationale.
En janvier 1978,les
une version non habi table du
service .
Ils
ravitaillement des stations et corriger leur trajectoire (les stations perdent régulièrement de l'altitude).
Depuis le 1" février 2003, date de l'accident de la navette Columbia , ils assurent seuls le ravitaillement de la station spatiale internationale.
LES NAVETTES ET LES LABORATOIRES SPATIAUX Le choix des Etats -Unis de développer un lanceur réutilisable a eu une grande importance dans le partage de l'espace .
Après une lutte pour la conquête de la Lune, les deux grandes puissances spatiales allaient se côtoyer autour de la Terre , mais chacune dans sa propre direction.
D'un côté les Russes et leurs stations spatiales, de l'autre les Etats nis avec les
régulièrement hébergé des laboratoires scientifiques spécialement aménagés.
la physique des matériaux.
Par la suite, de nombreuses missions embarquèrent des laboratoires pressurisés ou non.
Fruits de la collaboration de la NASA avec d'autres pays, beaucoup de ces laboratoires ont permis de mener des études sur des organismes vivants (plantes, champignons, embryons de poule~ poissons , méduses, singes ...
) et sur les
LA STATION SPATIALE INTERNATIONAlE
Depuis la mise en place de la station spatiale internationale, les navettes n'emportent plus de laboratoires .
Le dernier vol d'un tel laboratoire fut celui de la mission STS-90/Columbia en avril et mai 1998.
Désormais , les palettes d'expériences scientifiques et techniques sont acheminées jusqu'à la station spatiale internationale .
En 1984 , le président américain Ron11/d Re11g11n lance officiellement le projet d'une nouvelle station spatiale , appelée Freedom (Liberté).
partenaires .
En 1988 , un accord est signé avec le Japon , le Canada et l'Europe (Belgi que, Danemark , France , Allemagne , Italie, Pays-Bas , Norvège , Suède , Espagne , Suisse ).
En 1993 , la jeune Russ ie apporte son expérience aux associés déjà en place.
Enfin , le Brésil est le dernier pays à prendre part à cette nouvelle aventure en 1997 .
La future station spatiale devient le plus grand projet spatial jamais entrepris.
D'abord désignée sous le nom de Freedom, puis d'Alpha, la stat ion est simp lement baptisée Station Spatiale Internationale (SSI ou ISS en anglais).
l:assemblage de I'ISS a commencé en novembre 1998 avec le lancement du module Zarya (.
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