Selon vous, quels sont les enjeux des manipulations génétiques?
Publié le 15/08/2012
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De plus, le développement des recherches en génétique humaine offre un outil d’une redoutable efficacité pour poursuivre de vieux desseins eugéniques. A l’heure de la génétique moderne, l’eugénisme revient à l’amélioration génique d’un lignage humain non pas par l’élimination des sujets au patrimoine insuffisant,, mais par l’augmentation du potentiel génique grâce à des gènes améliorateurs. On apprend en effet qu’ont été localisés, identifiés, voire manipulés, les gènes de l’amour maternel, de la violence et même de l’intelligence. On peut alors sélectionner un génome donné pour une descendance programmée, choisie par le donneur, affirment des généticiens imprudents ou idéologiquement marqués. De surcroît, la course à l’appropriation de l’industrie des biotechnologies est en passe de devenir un enjeu commercial de taille. Le gène s’apparente à une sorte de marchandise aussi vitale pour l’économie des pays développés que l’est le pétrole ou l’uranium. Ces pays en attendent des retombées lucratives en terme d’applications commerciales pour leurs industries. Ils font une vive concurrence pour se tenir dans le peloton de tête. Les universités entrent également dans cette dynamique au risque de se mettre au service de l’industrie privée qui profite surtout aux grandes entreprises dont l’objectif principal est de prendre le leadership tout en enrichissant leurs actionnaires.
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chez l'individu.
Ceci peut conduire à la création de clones, vivants à l'état de légumes, qui ne serviraient que de stocks de tissus et d'organes destinés aux greffes.
Laproduction des clones en vue d'une tâche constituerait une intolérable instrumentation de la personne rendant la création de l'homme un moyen et un outil et non unefin en soi.
De plus, le développement des recherches en génétique humaine offre un outil d'une redoutable efficacité pour poursuivre de vieux desseins eugéniques.
A l'heure dela génétique moderne, l'eugénisme revient à l'amélioration génique d'un lignage humain non pas par l'élimination des sujets au patrimoine insuffisant,, mais parl'augmentation du potentiel génique grâce à des gènes améliorateurs.
On apprend en effet qu'ont été localisés, identifiés, voire manipulés, les gènes de l'amourmaternel, de la violence et même de l'intelligence.
On peut alors sélectionner un génome donné pour une descendance programmée, choisie par le donneur, affirmentdes généticiens imprudents ou idéologiquement marqués.
De surcroît, la course à l'appropriation de l'industrie des biotechnologies est en passe de devenir un enjeu commercial de taille.
Le gène s'apparente à une sorte demarchandise aussi vitale pour l'économie des pays développés que l'est le pétrole ou l'uranium.
Ces pays en attendent des retombées lucratives en terme d'applicationscommerciales pour leurs industries.
Ils font une vive concurrence pour se tenir dans le peloton de tête.
Les universités entrent également dans cette dynamique aurisque de se mettre au service de l'industrie privée qui profite surtout aux grandes entreprises dont l'objectif principal est de prendre le leadership tout en enrichissantleurs actionnaires.
Ainsi, le clonage et l'eugénisme, désormais possibles suite aux progrès de la génétique moléculaire, montrent que l'éthique est en passe de céder le pas devant lesaspirations lucratives de certaines entreprises peu scrupuleuses.
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En somme, il faut reconnaître que les manipulations génétiques offrent à l'humanité des chances sans précédant d'accroissement des ressources agroalimentaires et desperformances médicales.
Toutefois, ces perspectives ne vont pas sans susciter d'énormes risques à la mesure de la puissance de ces techniques.
L'expansion desorganismes génétiquement modifiés peut altérer la biodiversité naturelle et porter préjudice à la santé humaine.
Par ailleurs, le clonage et l'eugénisme représentent lesconséquences les plus choquantes de ces biotechnologies qui attisent les convoitises d'entreprises peu soucieuses de toute considération morale.
Si l'homme a aujourd'hui le pouvoir de modifier génétiquement les espèces vivantes, y compris la sienne, un cadre juridique définissant clairement, à l'échellenationale et internationale, les limites à ne pas franchir se fait toujours attendre..
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