Sciences et Techniques LES THERMOMÈTRES
Publié le 04/02/2019
Extrait du document
de liquide. On adopte en général la graduation dite Celsius, du nom de l’astronome et physicien suédois, Anders Celsius (1701-1744) qui créa cette numération, en 1742, et à laquelle on a donné son nom. Dans celle-ci, la température de la glace fondante correspond à 0°C et celle de l’ébullition à 100 °C. La distance entre ces deux repères est alors divisée en cent parties, que l’on nomme degrés Celsius. Dans l’échelle Fahrenheit, du nom du physicien allemand Daniel Gabriel Fahrenheit (1686-1736), au 0°C correspond 32 °F et au 100 °C, 212°E La graduation Fahrenheit est utilisée dans les pays anglo-saxons (États-Unis, Canada, Angleterre).
Les thermomètres médicaux
Le mercure est le liquide le plus utilisé dans les thermomètres médicaux car, outre ses qualités de dilatation, il ne colle pas aux parois du tube et répond rapidement aux écarts de température. Toutefois, il se congèle à -38,8 °C et bout à 357 °C, de sorte que pour mesurer les températures les plus basses, on a recours aux thermomètres à alcool -un fluide qui ne se congèle qu’aux alentours de -112 °C.
La capacité très rapide du mercure à répondre aux variations de température était à l’origine un handicap pour les thermomètres médicaux. Mais, afin que le niveau atteint dans le tube ne change pas après l’utilisation de l’instrument et que l’on ait le temps de lire l’information, le tube capillaire a été doté d’un étranglement à sa base, juste au-dessus du bulbe réservoir. Lorsque le thermomètre est mis en place et que la température augmente, l’expansion du mercure dans le réservoir est suffisamment forte pour forcer le fluide à travers l’étranglement et le faire monter dans le tube. Mais lorsque l’on retire le thermomètre, le mince filet de mercure dans le tube - exposé désormais à une température plus basse - ne redescend pas dans le réservoir aussi facilement. Le niveau atteint reste stable assez longtemps pour que l’on puisse lire la température. On doit ensuite secouer le thermomètre pour faire redescendre le mercure dans le réservoir.
Mais depuis qu’il est établi que le mercure, métal hautement polluant, représente un danger domestique lorsqu’il se répand quand un thermomètre se brise, par exemple, les législateurs ont pris des mesures d’interdiction de l’usage du thermomètre à mercure.
Depuis, divers types de thermomètres médicaux ont été mis au point. Le thermomètre et les languettes buccales et frontales à cristaux liquides permettent une prise de température cutanée (sous les aisselles, sur le front, etc.) peu fiable, avec une marge d’erreur allant de 1 à 2°C. En revanche, le thermomètre auriculaire à infrarouge prend instantanément la température du corps (comme le thermomètre à mercure dans l’anus) par les tympans. Une opération qui n’est compromise qu’en cas de bouchon dans le conduit auditif.
Les thermocouples
Outre les thermomètres à gaz et les thermomètres à liquide, on utilise la dilatation de la matière solide -et notamment celle des métaux- pour
«
Les
thermomètres
de liquide.
On adopte en général la graduation
dite Celsius, du nom de l'astronome et physicien
suédois, Anders Celsius (170 1-1744) qui créa
cette numération, en 1742, et à laquelle on a
donné son nom.
Dans celle-ci, la température de
la glace fondante correspond à 0 oc et celle
de l'ébullition à 100 oc.
La distance entre ces
deux repères est alors divisée en cent parties,
que l'on nomme degrés Celsius.
Dans l'échelle
Fahrenheit, du nom du physicien allemand
Daniel Gabriel Fahrenheit (168 6-- 1736), au 0 oc
correspond 32°F et au 100°C, 212°E La gradua
tion Fah�enheit est utilisée dans les pays angle
saxons (Etats-Unis, Canada, Angleterre).
Les thermomètres médicaux
Le mercure est le liquide le plus utilisé dans les
thermomètres médicaux car, outre ses qualités
de dilatation, il ne colle pas aux parois du tube
et répond rapidement aux écarts de températu
re.
Toutefois, il se congèle à -38,8 oc et bout à
357°C, de sorte que pour mesurer les tempéra
tures les plus basses, on a recours aux thermo
mètres à alcool -un fluide qui ne se congèle
qu'aux alentours de -112 °C.
La capacité très rapide du mercure à répondre
aux variations de température était à l'origine un
handicap pour les thermomètres médicaux.
Mais, afin que le niveau atteint dans le tube ne
change pas après l'utilisation de l'instrument et
que l'on ait le temps de lire l'information, le tube
capillaire a été doté d'un étranglement à sa base,
juste au-dessus du bulbe réservoir.
Lorsque le
thermomètre est mis en place et que la tempéra
ture augmente, l'expansion du mercure dans le
réservoir est suffisamment forte pour forcer le flui
de à travers l'étranglement et le faire monter dans
le tube.
Mais lorsque l'on retire le thermomètre,
le mince filet de mercure dans le tube -exposé
désormais à une température plus basse -ne
redescend pas dans le réservoir aussi facilement.
Le niveau atteint reste stable assez longtemps
pour que l'on puisse lire la température.
On doit
ensuite secouer le thermomètre pour faire redes
cendre le mercure dans le réser voir.
Mais
depuis qu'il est établi que le mercure,
métal hautement polluant, représente un danger
domestique lorsqu'il se répand quand un thermo
mètre se brise, par exemple, les législateurs ont
pris des mesures d'interdiction de l'usage du ther
momètre à mercure.
Depuis, divers types de thermomètres médicaux
ont été mis au point.
Le thermomètre et les lan
guettes buccales et frontales à cristaux liquides per
mettent une prise de température cutanée (sous
les aisselles, sur le front, etc.) peu fiable, avec une
marge d'erreur allant de 1 à 2°C.
En revanche, le
thermomètre auriculaire à infrarouge prend instan
tanément la température du corps (comme le ther
momètre à mercure dans l'anus) par les tympans.
Une opération qui n'est compromise qu'en cas de
bouchon dans le conduit auditif.
Les thermocouples
Outre les thermomètres à gaz et les thermomètres
à liquide, on utilise la dilatation de la matière
solide -et notamment celle des métaux- pour
Thermomètre ...,...
submersible
embarqué à bord
des bateaux
pour mesurer la
température des fonds.
......
Thermocouples
pour mesurer
les températures
de fonctionnement
à l'Intérieur d'un
réacteur d'avion.
Deux anneaux, chacun
d'un métal différent,
sont reliés par des
ponts qui portent des
senseurs pointés vers
le centre du moteur.
La diffé rence de
température entre
les senseurs et une
batterie de senseurs
de référence
disposés à l'extérieur
du réacteur est
génératrice d'un
courant électrique.
......
Dans ce four utilisé pour/a fabrication
des plaquettes de silicium destinées
aux circuits intégrés, les températures
de cuisson doivent être rigoureusement
contrôlées.
Ces hautes températures
sont habituellement mesurées au moyen
de thermocouples.
Il s'agit de paires
de fils dont les extrémités exposées
à la chaleur produisent un courant
électrique proportionnel à cette dernière.
mesurer les changements de température.
Un
métal a tendance à se dilater proportionnel
lement à la chaleur, mais les changements sont
infimes et il faut les amplifier si l'on désire en
faire un thermomè tre précis.
Une méthod e
consiste à enrouler un couple de deux métaux,
accolés l'un à l'autre, en forme de spirale.
Les
propriétés de dilatation différentes des deux
métaux tendent à écarter les spires de la spirale
ou au contraire à les refermer selon les variations
de température.
Une aiguille située au bout de la
spirale se déplace sur un cadran gradué pour
indiquer l'amplitude de sa déformation, et donc
la température.
Plus précis est le principe du thermocouple
qui consiste à exploiter les propriétés conduc
trices d'un métal.
On sait en effet que la résistan
ce qu'un métal offre au passage du courant élec
trique -sa résistivité -dépend de sa température:
plus celle-ci est élevée, plus le métal est conduc
teur.
On construit ainsi des circuits électriques
dont on mesure les changements d'intensité: il
suffit alors de traduire, grâce à des tables prévues
à cet effet, la différence de courant électrique en
différence de température.
Comme ces mesures sont extrêmement fines et
dépendent aussi des autres caractéristiques
du circuit, on opère par comparaison entre
les valeurs de courant dans le milieu à mesurer
et dans un milieu de référence.
Ces instruments
électriques, qui utilisent généralement des fils
conducteurs en platine, sont utilisés tant pour des
mesures de laboratoire extrêmement précises
que dans les conditions de très haute températu
re.
Ceux en platine rhodié résistent jusqu'à des
chaleurs voisines de 600 et 1100°C..
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