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Sciences et Techniques LES FIBRES TEXTILES

Publié le 04/02/2019

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LE COTON DANS LE MONDE

Le cotonnier est une plante exigeante : il lui faut en effet une longue saison de croissance, de la chaleur, de l'humidité et une bonne irrigation. La récolte sera d’autant meilleure que la maturation coïncide avec un épisode de sécheresse.

 

La Chine est le premier producteur mondial de coton. Aux États-Unis, la Cotton Belt (ceinture de coton) s’étend du Texas à la Caroline du Sud, en passant par l'Arkansas, le Mississippi, l’Alabama et la Géorgie.

 

En Amérique du Sud, le coton est cultivé au Pérou et dans le Grand Chaco, la vaste plaine qui couvre une grande partie du centre-sud du continent. Il pousse également dans la région de Sào Paolo au Brésil.

 

Sur le continent africain, les principaux pays producteurs sont l'Égypte et l'Ouganda. Toutefois, la sécheresse qui frappe la Somalie ainsi que de nombreuses autres régions d'Afrique rend les récoltes aléatoires.

 

Le coton est une source de devises pour de nombreux pays d’Asie. Sa culture est pratiquée en Ukraine, sur les rives septentrionales de la mer Noire, dans les terres qui s’étendent à l’ouest de la mer Caspienne et au sud de la mer d'Aral. L'Ouzbékistan, en Asie centrale, et la plaine de la Chine du Nord sont d’importantes zones productrices.

 

Sur le sous-continent indien, la culture du coton est vitale pour l'économie du Pendjab. Elle est répandue dans les plateaux qui s’étendent au sud du fleuve Narmada.

La soie

La soie, la plus solide des fibres naturelles, est produite à partir des cocons des vers à soie filés par les chenilles du papillon Bombyx mon, une

espèce qui se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier. C’est en Chine, appelé à juste titre le «Pays des Soyeux», qu’a été découverte la soie, il y a environ 4500 ans. Le secret de sa fabrication, jalousement préservé pendant quelques milliers d’années, a fini par filtrer et arriver en Europe au VIe siècle de notre ère. De nos jours, la Chine est toujours premier producteur mondial.

La sériciculture, ou élevage du ver à soie, reste une importante industrie en Chine et en Inde, les deux premiers pays producteurs mondiaux de soie. En termes de tonnage, la production est relativement faible parce que les coûts de production élevés font de la soie un produit cher aux débouchés limités, sans parler de la concurrence de la soie artificielle.

 

Mais, malgré les bas prix de la soie synthétique obtenue par des procédés chimiques ou industriels, l’incomparable soie naturelle continue de connaître de beaux jours comme produit de luxe en Europe, au Japon et en Amérique du Nord. Elle a toutes les vertus : douce et légère, plus chaude que le coton et le lin, elle est très élastique et ne se déforme pas.

 

Les fibres artificielles

 

Les fibres synthétiques sont cellulosiques (fabriquées à partir de cellulose) ou synthétiques (fabriquées à partir de produits chimiques variés, généralement issus de la pétrochimie). La première de toutes les fibres artificielles a été la rayonne, à laquelle on a tout d’abord donné le nom de soie artificielle et aujourd’hui celui d’acrylique. Sa production vit le jour à la fin du xixe siècle. Le procédé de fabrication utilisé aujourd’hui, qui consiste à mélanger de la pâte de bois à des produits chimiques pour en extraire la cellulose, puis à traiter la solution obtenue pour la purifier, date de cette époque. On l’utilise pour fabriquer les fibres de rayonne. La pâte de bois entre dans la fabrication de deux autres fibres artificielles, l’acétate et le triacétate de cellulose. Les nombreux types de Nylon sont tous les polyamides synthétiques - formes simplifiées de protéines, fabriquées pour la première fois en 1935. Pour fabriquer les fibres de Nylon, on fait

La soie est originaire de Chine, berceau d’une tradition millénaire.

 

▼ Par sa douceur et sa résistance, la soie est sans rivale.

 

fondre de petits fragments de polymères, des composés chimiques, que l’on fait passer à travers une machine appelée filière. Les longs filaments qui en sortent se solidifient en se refroidissant. On les étire alors et on les file. Les fibres artificielles les plus répandues sont les polyesters, dont le procédé de fabrication est semblable à celui du Nylon. On utilise beaucoup les fibres acryliques dans la confection de vêtements, pour les tapis et les fourrures artificielles. Les acryliques modifiés, ou modacryliques, ne sont pas inflammables.

 

Les Etats-Unis sont le premier producteur mondial de fibres synthétiques et la Chine est le leader en ce qui concerne les fibres cellulosiques.

 

Un avenir favorable

 

Les fibres synthétiques sont bien moins chères que d’autres fibres naturelles, dont la soie et la laine. Elles sont plus solides et peuvent être produites à proximité des marchés, à la différence des fibres naturelles dont la culture requiert des conditions climatiques particulières et qui impliquent des frais de transports importants. Pourtant, l’industrie des fibres naturelles ne semble pas être en péril. La soie, le lin et la laine sont prisées dans les industries de luxe. Sans parler du «retour à la nature » qui, dans tous les domaines, remet à l’honneur les produits naturels. L’avenir se présente sous les meilleurs auspices d’autant que la production de rayonne, ne risque pas de progresser compte tenu des menaces qui pèsent sur les forêts. De plus, certains pays en voie de développement, qui exportaient jadis l’essentiel de leur production, développent désormais leur propre industrie textile. Il est probable que dans l’avenir leur production pourra concurrencer les fibres synthétiques produites dans les pays développés.

« Les fibres textiles i Après la récolte, les longues feuilles A pointues, caractéristiques du sisal, sont introduites dans une machine décortiqueuse qui procède à leur défibrage.

Les États-Unis sont le premier pays producteur de coton au monde, réalisant près de 20% de la production mondiale à la fin des années 1996, suivie par la Chine avec près de 20%.

Les autres grands producteurs sont l'Inde, le Pakistan, l'Ouz­ békistan, la Turquie, le Brésil, l'Argentine, la Grèce, le Turkménistan, l'Australie et enfin le Mexique.

Le jute Le jute est par ordre d'importance la deuxième fibre d'origine végétale.

Il est utilisé pour la fabri­ cation de tapis, des couches de support des lino­ léums, de ficelles et de toiles d'emballage.

La plante, probablement originaire de l'Inde, pousse essentiellement au Pakistan.

Elle requiert un climat chaud et humide.

La fibre est extraite i L'alpaga produit une laine très légère, A résistante et imperméable.

Elle sert notamment dans la fabrication des parkas et des sacs de couchage.

Au cours des mois d'hiver, le chameau ......

de Bactriane se recouvre d'une toison épaisse et rêche qu'on utilise en Asie pour tisser des couvertures et des tapis.

des longues tiges ligneuses de la plante (du genre Corchorus de la famille des Liliacées) que l'on fait tremper dans l'eau jusqu'au pourrisse­ ment de l'écorce externe-une opération appe­ lée rouissage.

Les fibres sont ensuite détachées, nettoyées, rincées et mises à sécher.

De nos jours, les principaux pays producteurs de jute sont, dans l'ordre d'importance, l'Inde, le Bangladesh et la Chine.

Le jute est devenu un objet d'échanges com­ merciaux au XIX' siècle, époque à laquelle les marchands britanniques commencèrent à_expor­ ter, de Calcutta, en Inde, vers Dundee en Ecosse, le jute cultivé au Bengale, à l'est du sous-conti­ nent indien.

Le jute est alors utilisé essentielle­ ment pour fabriquer des sacs destinés au trans­ port du coton, du blé ou encore de la laine.

Le partage du Bengale entre l'Inde et le Pakis­ tan oriental (l'actuel Bangladesh), en 1947, a influé sur l'industrie du jute.

Depuis, la produc­ tion a de nouveau augmenté dans les deux pays et, actuellement le jute représente la principale exportation du Bangladesh.

Aujourd'hui, cette industrie accuse cependant un constant déclin en raison notamment de la concurrence des fibres artificielles et de l'utilisation des conte­ neurs au détriment des sacs en fibre textile.

Le lin et le chanvre Il existe des éléments prouvant que la culture du lin au Moyen-Orient a débuté il y a environ neuf i Le sisal est la fibre la plus utilisée dans A les corderies.

Originaire du Mexique, il fut introduit en Afrique en 1893.

Le sisal est aujourd'hui la principale ressource de la Tanzanie.

millénaires.

Cette plante originaire des régions tempérées froides (linum usitatissinum de la famil­ le des Linacées) serait ainsi la doyenne de l'en­ semble des plantes cultivées.

Elle faisait l'objet d'un commerce intense autour du bassin méditer­ ranéen au temps des Phéniciens avant d'être intro­ duite en Europe occidentale et y occuper une place importante dans l'industrie textile.

En Amérique du Nord, le lin a perdu sa pri­ mauté avec l'expansion puis l'explosion de l'in­ dustrie cotonnière, consécutive à l'invention de l'égreneuse en 1793.

Dans cette région comme ailleurs, les cotonnades, dont les prix se mirent à baisser de manière significative, détrônèrent pro­ gressivement les toiles de lin, entraînant à terme le déclin de cette industrie textile.

Les fibres de lin servent à la fabrication des feuilles de papier ainsi que de cordages et de divers fils, employés notamment dans la literie.

Ses graines fournissent également une huile non comestible, que l'on utilise pour les peintures et les vernis.

Celle-ci entre en outre dans la compo­ sition des encres d'imprimerie.

Jusqu'à son éclatement, l'URSS était le premier producteur mondial de lin.

De nos jours, les plus importants p_roducteurs de graines de lin sont le Canada, les Etats-Unis, la Belgique et la France.. »

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