QUELLE EST LA PART DE LA NATURE ET DE LA SOCIETE DANS LE RISQUE OU LA CATASTROPHE DECRITE ?
Publié le 26/04/2011
Extrait du document
La question des risques « naturels « a toujours permis de revisiter un vieille problématique de la géographique, celui des rapports entre la société et la nature. Un exemple des cours d'eau permet de bien comprendre la part de la nature et la société dans le risque puis la catastrophe : Si des précipitations prolongées ou intenses sont toujours à l'origine des phénomènes de crues (lentes ou brutales), les aménagements des bassins-versants, et notamment l'urbanisation qui se traduit par l'imperméabilisation de vastes surfaces, peuvent accélérer la soudaineté et la rapidité des crues. L'approche classique de la géographie des risques, a été longtemps fondée sur les aléas naturels, plus que sur la vulnérabilité de la société confrontée aux catastrophes naturelles, Aujourd'hui les géographes relient les volets naturels et sociaux dans l'analyse des risques. Le degré de vulnérabilité aux aléas naturels doit inclure les effets sur le terrain des actions politiques qui cherchent à anticiper et gérer l'endommagement possible (dégâts matériels et humains)
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au cours de la canicule de l'été 2003, où les victimes ont été les plus nombreuses en Ile de France.
Ici,l'urbanisation et l'îlot de chaleur artificielle qui l'accompagne expliquent que les températures soient moins descendusqu'ailleurs durant la nuit.
Dans la nuit du 12 août 2003, Paris était de loin la localité la plus chaude de France (26°Cde température minimale), et l'on sait que c'est l'absence de rafraîchissement nocturne qui fatigue le corps jusqu'àavoir des conséquences mortelles.
Conclusion :
Le mois de juillet 2006, a été, en moyenne, le deuxième mois le plus chaud en France après août 2003, avec desanomalies positives de températures de 3 à 4 degrés .De surcroît, on note qu'en France les mois les plus chauds se retrouvent tous dans les deux dernières décennies, unsigne tangible du réchauffement climatique en cours estiment les spécialistes de Météo-France.
Les prévisions sont peu rassurantes :
Selon Météo-France, depuis la fin du XIXème siècle, le réchauffement en France a été en moyenne de l'ordre de1°C, soit +0,6°C dans le Nord et +1,1°C dans le Sud.
Or les modèles qui travaillent à prévoir notre climat futurtablent sur un réchauffement d'environ 2°C à l'horizon 2050.Cette hausse de température significative se traduira notamment par une multiplication par 5 du nombre d'épisodesde fortes chaleurs (nombre de jours avec des températures dépassant 35°C).
Le nombre moyen de jours de caniculepar été augmentera, passant de 3 à environ 10 sur une bonne partie de la France d'ici à 2050.
Enfin, les étés serontplus secs dans toutes les régions françaises.
Plus de chaleur, moins d'eau, des canicules à répétition, la France devra trouver la force de s'adapter à un climatmoins favorable.Une conséquence parmi d'autres du développement irraisonné de nos sociétés de consommation qui ne parviennenttoujours pas à diminuer significativement leurs émissions de gaz à effet de serre.À la différence du Japon ou des États-Unis, il n'y a pas ou peu de véritable culture du risque dans notre pays.
Sujet désiré en échange :
le dialogue entre les cultures est il possible?.
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