Principales espèces minérales
Publié le 28/10/2011
Extrait du document
En première approche, les roches nous paraissent
être des corps homogènes. Si on les observe de plus
près, on s'aperçoit qu'en réalité elles sont hétérogènes,
formées d'un agrégat de minéraux. Les minéraux sont
des composés. en proportions constantes pour une espèce
donnée, des éléments chimiques constituant
l'écorce terrestre. Leur taille est très variable. S'ils sont
souvent visibles à l'oeil nu dans les roches cristallines.
dans les roches sédimentaires on ne peut généralement
les déceler qu'à l'aide du microscope. parfois même
des rayons X. Mais. dans des conditions de croissance
privilégiées. certains atteignent des dimensions considérables
: plusieurs centimètres, voire plus d'un mètre de
long.
Dans la plupart des cas. les minéraux sont des corps
cristallisés. c'est-à-dire que les atomes les composant...
«
Etat cristallin Etat amorphe
L'état cristallin occupe un volume nettement moins important que l'état amorphe.
néraux des minéraux ainsi qu'aux méthodes de déter· mination couramment employées.
FORMES CRISTALLINES
Dans l'énorme majorité des cas.
les minéraux sont cristallisés.
Les cristaux bien formés sont li rn ités par des faces qui font entre elles des angles dièdres .
Pour une espèce minérale donnée ces angles sont toujours
les mêmes.
C'est la loi de COI]Stance des angles, énon cée par Jean -Baptiste ROME DE L'ISLE dès 1783.
Ainsi les angles entre les faces constituent une caracté ristique du minéral.
Les faces des cristaux de calcite, par exemple, font entre elles un angle toujours égal
à 105 ° S'.
Quand les cristaux ne sont pas trop petits, il est possible de mesurer ces angles à l'aide d'un go niomètre.
Dans la nature, les formes des cristaux sont
très variées .
Mais d~s le XVIIIe siècle, le minéralogiste
français Emile HAUG (1861-1927) montra.
à partir de
ses observations
sur la calcite , que toutes ces formes
dérivent d'un petit nombre de solides primit((s qui sont
des parallélépipèdes.
La reproduction, dans les trois di rections de J'espace , de ces solides primitifs permet de
retrouver toutes les formes connues.
Haüg dénombra
sept parallélépipèdes primitifs, chacun correspondant à
un
système cristallin.
Au XIXe siècle, Auguste BRAVAIS (1811-1863) in troduisit la notion de réseau cristallin, montrant la pé riodicité de la disposition des atomes dans l'espace.
La maille du réseau est le plus petit groupement d'atomes
qui.
reproduit dans les trois dimensions.
permet de re; trouver le réseau.
Cette maille correspond au solide
primitif de Haüg .
Les nœuds du réseau sont les places
occupées par les atomes.
les rangées ; les droites selon
lesquelles les nœuds s'alignent et les plans réticulaires,
les pla ns contenant les atomes.
c'est-à-dire à la fois les
nœuds et les rangées.
Les faces des cristaux .correspon
dent aux plans réticulaires contenant les plus fortes
densités d ·atome.
·
Notations cristallographiques
Pour comparer entre eux et aux solides primitifs les
différents cristaux .-il faut pouvoir en caractériser les
faces.
les arêtes et les sommets .
Deux types de notation
sont utilisés, dans ce but.
Notation de Haüg-Lévy
Cette notation, actuellement tombée en désuétude
est utilisée dans tous les anciens ouvrages.
Dans ce sys tème, on place devant soi le solide de façon à observer le dièdre obtus du prisme vertical.
Les faces sont appe lées p.
rn, t (lettres des trois syllabes du mot primitif), les sommets.
a.
e.
i, o et les arêtes b.
c, d, f.
g.
h.
Arêtes et sommets se retrouvent par symétrie par rap port au centre du solide.
Ces notations se simplifient
quand le solide primitif possède des éléments de
symétrie .
Notation de Miller
La notation de Miller possède le grand mérite de
permettre les calculs ; aussi se trouve-t-elle à peu près
universellement employée à l'heure actuelle.
A partir d'un sommet, le solide primitif détermine
trois axes orientés Ox, Oy.
Oz.
couramment appelés a, b.
c sur lesquels les paramètres sont les longueurs
des côtés.
Les sommets sont désignés par leurs coor données par rapport à ce système de référence ; les fa ces par trois indices notés entre parenthèses.
égaux aux
inverses des longueurs selon lesquelles elles coupent les
trois axes.
Les arêtes.
calculées à partir .de deux som mets par lesquels elles passent ou de l'intersection de
deux faces.
sont désignées par trois indices notés entre crochets.
Par convention, les indices de Miller sont toujours
ramenés à des nombres entiers premiers entre eux.
et le signe - ~t placé au-dessus du nombre et non de vant : face 123, par exemple.
Ainsi dans les figures des
notations de Haüg-Lévy et de Miller, la face rn de
Haüg-Lévy s'appelle (100) avec la notation de Miller , la face t.
(0,10) et la face p (001),.
»
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