PHYSIOLOGIE INTRODUCTION Au XIIe siècle, les dissections des anatomistes avaient fourni un tableau assez clair de l'intérieur du corps humain.
Publié le 04/04/2015
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Au sein de la physiologie se développèrent de nouvelles sciences.
Au cours du
XIX esiècle, par exemple, les recherches sur la chimie des êtres vivants connurent
un progrès considérable, au point que pour beaucoup la physiologie finit par
signifier « chimie physiologique ».
Au début, il s’agissait d’études sur des problèmes
particuliers de l’être vivant, mais, au cours du XIX esiècle et dans les premières
années du XX esiècle, on parvint à dresser un tableau assez clair des
transformations chimiques des cellules et de l’organisme dans son ensemble.
C’est
ainsi qu’à la frontière entre la chimie et la physiologie advint une science nouvelle,
la biochimie, c’est-à-dire la chimie de la vie.
Soulignons que dans l’ensemble les études de physiologie, tout comme celles
d’anatomie, ont confirmé que les êtres vivants obéissent tous à quelques lois
fondamentales, et que de très nombreux mécanismes élémentaires sont présents
partout dans le monde vivant, de la libellule à l’éléphant, des champignons à
l’homme.
LA PHYSIOLOGIE GÉNÉRALE : CLAUDE BERNARD
Dans sa tentative de rassembler en un corps unique de connaissances les
manifestations communes des êtres vivants, le savant français Claude Bernard
(1813-1878) fonde au XIX esiècle la physiologie générale.
Du moment où il obtient son doctorat de médecine, en 1843, jusqu’à sa mort,
Bernard étudia de très nombreux problèmes de physiologie, apportant chaque fois
de nouvelles solutions.
Mais c’est du point de vue de la méthodologie que la
contribution de Claude Bernard fut fondamentale.
Son œ uvre principale, publiée en
1865, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale , est encore la référence
de la physiologie moderne.
C’est presque un manifeste de la méthode
expérimentale et de la physiologie générale.
Celle-ci étudie les conditions
élémentaires communes à tous les organismes vivants et doit se soumettre au
contrôle du doute méthodique, mais sans scepticisme.
Les phénomènes vitaux,
malgré leur spontanéité apparente, obéissent à des lois précises, fixes et
prévisibles, et même s’ils apparaissent animés par une finalité interne, en réalité ils
dérivent de l’activité organisée des différentes parties.
L’idée de Claude Bernard, c’est-à-dire celle de l’unité substantielle du monde vivant,
recevra de nombreuses confirmations, apportées notamment par des études sur
l’ultrastructure et sur le métabolisme.
Par exemple, quand en 1929 K.
Lohamann
découvrira l’ATP, l’adénosine-triphosphate, et l’on verra que tous les êtres vivants
utilisent cette molécule comme « monnaie énergétique ».
Certains chercheurs
partiront de cette universalité pour retracer le parcours possible de l’évolution
biochimique.
LA NUTRITION
En 1827, William Prout, un médecin anglais, montra le premier de façon précise
que trois classes d’éléments devaient être présentes dans l’alimentation normale :
les sucres, les huiles et l’albumine, qu’on appelle protéines depuis Gerardus
Mulder.
Par la suite, des progrès importants furent accomplis par Justus von Liebig
(1803-1873), qui, en 1842, publia un traité, Die Tierchemie , dans lequel il appliquait
ses théories chimiques à la physiologie humaine, animale et végétale.
C’est à lui.
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