Lutte biologique

« Lutte biologique 123 tionnées, élevées, inoculées aux parasites.

L'inoculation de la " maladie laiteuse " a arrêté les ravages du scarabée du Japon.

L'emploi de virus a donné des résultats pro­ bants dans le mont Ventoux contre la chenille procession­ naire du pin.

5 Une autre méthode consiste à favofiser les ennemis des insectes, prédateurs ou parasites.

Elle a montré de l'efficacité contre la monère de l'olivier ou la cochenille des agrumes.

Mais ce sont les progrès dans la physiologie des Insectes qui apportent l'espoir de l'insecticide parfait.

Le développement et la maturité sexuelle des insecte.s sont soumis à des régulations de types hormonaux.

De l'étude de ces contrôles naturels est née l'idée d'utiliser certaines hormones pour détruire les espèces nuisibles.

6 Travaillant depuis 1956 sur les mues des insectes, l'en­ tomologiste américain C.M.

Williams, de l'université Har­ vard, constate qu'une substance sécrétée par tous les insectes à certains stades de leur métamorphose leur est néfaste aux autres stades.

Un excès de cette " hormone Juvénile " avant la dernière mue rend l'insecte stérile.

Encore fallait-il trouver le moyen de rendre la technique sélective, par l'emploi d'hormones agissant sur une seule espèce, afin d'éviter des destructions aveugles menaçant d'un déséquilibre fatal un environnement donné.

7 La découverte fortuite des propriétés insecticides de certain papier américain, contenant une substance mimant l'activité de l'hormone juvénile a permis de reconnaitre d'autres substances mimétiques capables de bloquer spé­ cifiquement le développement de telle ou telle variété d'insecte.

Ces hormones ont pu être synthétisées.

Les cc analogues hormonàux "• bien que coOteux, ont l'avantage d'être non polluants, et l'on a constaté que les insectes s'adaptent difficilement à leur action .

._ Voir aussi : Pollution chimique, • Printemps silencieux (Le) •·. »