L'OPTIQUE
Publié le 28/10/2011
Extrait du document
Si l'indice du nouveau milieu (verre) est plus élevé que celui du milieu précédent (air), l'image obtenue semble plus rapprochée que l'objet observé, c'est ce que montre l'observation classique de la brisure qui apparaît lorsque l'on plonge partiellement un bâton dans de l'eau. Certains milieux transparents, dits biréfringents, possèdent deux indices, même en présence d'un rayonnement monochromatique. La lumière se partage en deux rayons réfractés, dont l'un suit la loi normale de réfraction et correspond au rayon ordinaire, tandis que l'autre suit une loi plus complexe. On peut ainsi observer deux images réfractées légèrement séparées l'une de l'autre.
«
re, elle a le mérite de diviser un chapitre important
des sciences physiques en parties plus simples.
En fait l'optique géométrique et l'optique physique se complètent parfaitement : la première permet de préciser les conditions géométriques (Taille des cristaux ou des miroirs) nécessaires aux matériaux
optiques, et la seconde est une optique théorique
qui permet d'expliquer et
même de prévoir les pro
priétés de ces matériaux.
Les constructions géomé triques représentent par commodité la lumière
comme un trait allant de l'objet vers l'image, et rebondissant en quelque sorte sur un miroir écran,
ou subissant une inflexion brusque à la traversée
d'un milieu transparent différent.
En fait,
ces rayons n'ont jamais pu être mis en évidence, mais
ce mode de « visualisation » permet une géométri
sation commode du phénomène.
Géométrie de la réflexion
et de la réfraction lumineuses
On peut assimiler, comme l'avait imaginé Des
cartes, la trajectoire d'un rayon lumineux tombant
sur un plan réfléchissant à celle d'une balle parfai
tement élastique, dont l'angle
de rebond serait égal
à l'angle d'incidence.
En optique, l'angle d'inciden
ce est égal à l'angle de réflexion et la trajectoire
complète se trouve contenue dans un plan défini
par le rayon incident et sa normale au plan du miroir.
Si le rayon incident est issu d'un objet représenté
par une flèche , on peut construire son image dans
le miroir par l'intersection du rayon incident pro
longé, avec la perpendiculaire abaissée de l'objet
sur le plan tangent au miroir au point de réflexion.
Si le miroir est plan, l'image apparaît symétrique de l'objet par rapport au miroir.
En fait elle appa
raît inversée et ceci se constate facilement en regar
dant par réflexion des caractères alphabétiques
dans une glace plane.
Concavité et convexité des miroirs
Les mêmes principes président à la construction de l'image issue des miroirs courbes.
Une surface
courbe sphérique se définit par son centre optique
qui correspond au rayon de courbure du miroir
ainsi que par sa demi -distance, où se trouve le foyer du miroir .
Si le miroir est concave, l'image apparaît réelle
et renversée, sa grandeur et sa position dépendent de la position de l'objet par rapport au centre opti
que.
Si l'objet est à l'infini, tous les rayons inci
dents sont parallèles et convergent après réflexion
dans
le plan focal, ce qui permet par exemple de concentrer le rayonnement solaire sur une très peti
te surface, comme le font les fours solaires.
Si l'ob- jet
est placé entre
le foyer et le miroir, l'image
apparait agrandie et virtuelle comme si elle se trou
vait séparée de l'observateur par le miroir.
Lorsque
le miroir est convexe, l'image construite
selon les mêmes principes généraux apparait plus
petite, mais reste droite et virtuelle.
Cette disposi
tion est souvent utilisée dans certains rétroviseurs
d'automobile à grand champ d'observation.
Ces constructions géométriques
ne sont toutefois
valables que dans les conditions d'approximation
gaussienne correspondant à une faible ouverture du
miroir qui
se rapproche alors d'un miroir plan, et pour un petit objet plan et perpendiculaire à l'axe
principal du miroir.
D'autres types
de miroirs, tels que les miroirs
paraboliques utilisés en astronomie existent ; ils permettent de corriger certains défauts optiques
comme nous le verrons plus loin.
La réfraction lumineuse
Lorsque la lumière tombe sur un milieu transpa
rent différent, les rayons incidents subissent une
inflexion brusque de leur trajectoire dont l'impor
tance dépend de l'indice du nouveau milieu par
rapport au précédent ; le rayon apparaît aussi bri sé.
En fait le phénomène est plus compliqué si la
lumière est composite (blanche), car les rayons
subissent une déviation plus ou moins forte selon
leur longueur d'onde.
Il existe plusieurs rayons
réfractés compris entre la longueur d'onde maxi
mum rouge qui est la moins déviée et la longueur
d'onde violette qui est la plus déviée.
Si l'incidence
du rayon est faible, il apparait un angle de réfrac
tion limite défini par le rapport des indices des deux milieux, au-delà duquel le rayon incident ne peut plus se réfracter, mais se réfléchit, selon la loi des miroirs.
Si l'indice du nouveau milieu (verre) est plus élevé que celui du milieu précédent (air), l'image
obtenue semble plus rapprochée que l'objet obser
vé, c'est ce que montre l'observation classique de la
brisure qui apparaît lorsque l'on plonge partielle
ment un bâton dans
de l'eau.
Certains milieux transparents, dits biréfringents,
possèdent deux indices,
même en présence d'un
rayonnement monochromatique.
La lumière se partage en deux rayons réfractés, dont l'un suit la loi normale de réfraction et correspond au rayon
ordinaire, tandis que l'autre suit une loi plus com
plexe.
On peut ainsi observer deux images réfrac tées légèrement séparées l'une de l'autre.
La réfringence s'explique par la variation
de vitesse de la lumière selon le milieu traversé .
La
vitesse maximum de la lumière, très proche de 300 000 km par seconde, est atteinte dans le vide..
»
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