L'IONISATION ET l'ÉLECTROCHIMIE

« l'intermédiaire du système vasotonique à l'appa­ reil nerveux centra l.

De son côté le sang que seu le une fine membrane sépa1·e de l'air alvéo­ laire, voit la charge électrique de ses globules rouges se modifier , ainsi celle des colloïdes qui y sont en suspension, car nous verrons plus loin que les acides aminés qui sont les composants primordiaux des colloïdes, possè dent selon le milieu une charge positive ou négative.

Enfin les aéroions négatifs élèvent le pH du sang tandis que les positifs ont un effet contraire.

Les thérapeutiques ionisantes Devant de tels effets, on s'est efforcé de produire ces ions négatifs bénéfiques à l'aide d'aéroionificateurs tels qu'une source radioac­ tive appropr iée ou une électroeffluve.

On a pu même fabriquer de gros ions négatifs en se servant d'une buse hydrodynamique.

On obtient par ce moyen des gouttelettes d'eau chargées de petits ions oxygène, mais dépourvus de la toxi cité des gros ions atmosphériques.

A l 'aide de ces appareils on a pu constater une action régulatrice sur le rythme cardiaque et respi­ ratoire grâce à un effet sur la musculature lisse des bronches et des vaisseaux.

Les aéroions positifs provoquent au contraire un abattement et une baisse de l'excitation musculaire.

Les aéroions négatifs diminuent également la sensibilité de l'o1·ganisme aux chocs anaphylac­ tiques et augmentent sa résistance aux maladies infecti euses.

Par une action sur le cortex céré­ bral, ils pourraient guérir les insomnies dues à une hyperexcitation nerveuse.

En U.R.S.S.

les médecins ont pu traiter avec succès par cette méthode le coryza, la grippe, l'hypertension, les troubles endocriniens.

Des guérisons d'eczémas, des cicatrisations d'ulc ères variqueux et la disparition de furonculoses ont pu même être obtenues .

Un grand hôpital de Philadelphie (U.S.A.) emploie la thérapeutique ionisante dans le trai­ tement des grands brûlés.

Ceux-ci sont exposés trois fois par jour pendant 30 minutes.

Grâce à ce moyen, les douleurs se calment, dispa­ rais sent même, tandis que les brîllures gué­ rissent plus vite en laissant moin s de cicatrices.

Les aéroions et l'hygiène des locaux Il serait encore possible de citer bien d'autres applications bienfaisantes des ions négatifs, tant cette thérapeutiqu e se révèle intéressante.

Cette action bénéfique serait elle-même due à l'effet catalytique des ions oxygène négatifs.

On a pu montrer en effet que l'air totalement privé d'ions oxygène est incapable d'entretenir la vie, même si l'oxygène se trouve en quantité normale.

Les organismes détruits de cette façon mon­ trent à l'autopsie des processus physiologiques d'oxydation incomplets.

Dans un local, les aéroions négatifs sont en quantité nettement plus faible qu'à l'extérieur, car ils se collent aux parois ou subissent une agrégation des poussières en suspension sur eux.

Lorsqu'une personne rentre dans une pièce l'on assiste à une chute très rapide du nombre moyen de petits ions.

Cette diminution est encore accrue bien entendu par le nombre des personnes présentes.

Le taux d'aéroions · bénéfiques tombe ainsi rapidement jusqu'à un minimum stable de 20 à 50 paires par cm 3 , qui est entretenu par la radioactivité naturelle des locaux.

Pendant ce temps les gros ions voient leur nombre s'élever de 2 000 à 8 ou 9 000 et sont dus principalement à l'expiration de l'air pulmo­ naire.

Tout ceci explique les lourdeurs de tête et les migraines causées par une atmosphère confi­ née, bien avant que les variations de composi­ tion gazeuse aient eu une influence réelle sur l'organisme.

Nombre de paires d'lons par cm3 260 240 220 200 180 160 140 120 100 80 80 (1) 10 20 30 40 50 60 70 80 90 lOO 110 minute a Diminution du nombre d'aéro-ions légers en fonction du temps dans une pièce de 16 mètres cubes, occupée par plusieurs personnes .

Il faut plus d'une heure après le départ de ses occupants pour que la pièce 1'etrouve le nombre Initial d'lons.

L'ionisation atmosphérique et les orages La formation et le déroulement des orages, notamment ses manifestations spectaculaires telle s que le tonnerre ou la foudre, constituent des phénomènes encore mal connus.

En temps normal non orageux la terre est chargée néga­ tivemen t, tandis que les parties supérieures de l'atmosphère sont positives.

Il existe donc un champ électrique vertical dirigé de haut en bas.

Mais la présence d'ions rend l'air conduc­ teur et l'on assiste à une circulation verticale des ions positifs vers le sol et des négatifs vers les nuages.

Par temps orageux, l'on assiste à une inversion des charges.

La base nuageuse est alors chargée négativement la terre positi­ vement et le sommet ou nuage qui peut se situer couramment à quatre kilomètres de sa base est également chargé positivement (cumulo nimbus).. »