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L'EXPLORATION SOUS-MARINE L'homme a toujours éprouvé une très grande curiosité à l'égard du milieu sousmarin, mais l'exploration sous-marine est soumise à plusieurs contraintes.

Publié le 04/04/2015

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L'EXPLORATION SOUS-MARINE L'homme a toujours éprouvé une très grande curiosité à l'égard du milieu sousmarin, mais l'exploration sous-marine est soumise à plusieurs contraintes. D'un côté, nos poumons ne sont pas en mesure de fonctionner correctement dans un milieu liquide. De l'autre, l'oxygène dissous dans l'eau présente une concentration trop faible pour satisfaire aux besoins du métabolisme corporel. Par conséquent, le problème principal que l'on a à résoudre si l'on veut s'aventurer dans les fonds marins consiste à concevoir un système permettant de disposer en plongée d'une réserve d'air respirable. Sous l'eau, la pression ambiante augmente d'une atmosphère (c'est-à-dire un kilo par cm2 ou un bar) tous les 10 mètres de profondeur, et il est essentiel que l'air inhalé par le plongeur soit exactement à la même pression. S'il n'en était pas ainsi, à quelques dizaines de centimètres de profondeur seulement, la pression exercée par le milieu extérieur sur les poumons rendrait impossible l'effort d'inspiration. La concentration en gaz (qui composent l'air) dans le sang et dans les tissus du plongeur augmente avec la pression, et donc avec la profondeur. L'atmosphère terrestre contient 21 % d'oxygène et plusieurs gaz inactifs du point de vue métabolique : 78 % d'azote, mais aussi des traces d'argon, de néon, etc. Le fait de respirer de l'azote &...

« 2 contiennent de l'air atmosphérique normal pour les plongées à basse profondeur, ou bien des mélanges de gaz (Nitrox, Heliox, Trimix, etc.), et sont conçues pour réduire au minimum les problèmes liés à l'effet de narcose ou à la décompression. À ces éléments fondamentaux s'ajoutent toutefois d'autres équipements importants pour la sécurité et le bien-être du plongeur : le masque, évidemment, est fondamental pour une vision correcte sous l'eau ; le gilet stabilisateur peut être gonflé, relié aux bouteilles, et le plongeur peut ainsi modifier son état de flottement (rester à une profondeur désirée, varier la vitesse de montée en pression, etc.) ; les palmes, en outre, en augmentant la surface de la plante des pieds, permettent de donner une plus forte poussée ; les combinaisons sont indispensables pour protéger le plongeur contre la faible température de l’eau.

Enfin, la montée en pression peut être gérée à l'aide d'un ordinateur sous-marin, qui enregistre les paramètres importants de la plongée (pression, profondeur, temps de plongée) et calcule, par conséquent, la procédure de décompression la plus sûre (durée et profondeur des paliers à respecter). Les systèmes à atmosphère propre évitent le problème de la haute pression sous- marine ambiante.

Il s'agit de combinaisons rigides à l'intérieur desquelles la pression est égale à la pression atmosphérique : une sorte de mini-submersible qui entoure le plongeur.

Les plongeurs sont équipés de propulseurs pour se mouvoir, de pinces préhensiles, de systèmes d'aération pour éliminer le gaz carbonique.

Les sous-marins et les submersibles contiennent de grands espaces à pression atmosphérique, en mesure d'abriter un grand nombre de personnes, avec une autonomie de plusieurs semaines.

Pour produire l'oxygène nécessaire à la respiration, on a généralement recours à l'électrolyse.

Les molécules d'eau sont divisées en molécules d'oxygène (qu'il faut emmagasiner dans des bouteilles à pression) et d'hydrogène (qui est évacué à l’extérieur).

La propulsion peut être obtenue au moyen de moteurs diesel ou électriques, mais les modèles d'usage militaire se servent souvent de la propulsion nucléaire qui permet d'obtenir une vitesse et une autonomie importantes. Les submersibles pouvant atteindre de très grandes profondeurs s'appellent bathyscaphes.

Ils doivent résister à des pressions de centaines d'atmosphères, et en même temps, être très légers et faciles à récupérer.

C'est pourquoi leur élaboration exige des matériaux très coûteux et des techniques sophistiquées.

Les bathyscaphes ont une autonomie de quelques heures.

Ils doivent donc être faciles à man œ uvrer. Le record de profondeur en submersible a été obtenu dans la fosse océanique des Mariannes en 1960.

Jacques Piccard et Don Walsh atteignirent, à bord du bathyscaphe Trieste, 11 521 mètres de profondeur.. »

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