Les sondes Viking sur Mars
Publié le 26/03/2019
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Les sondes Viking sur Mars
En 1976, les sondes américaines Viking 1 et Viking 2 atteignent Mars. Elles cartographient notre planète voisine, transmettent des images extraordinaires et partent à la recherche d'éventuelles traces de vie.
Viking, une mission scientifique inhabitée, lancée par l'agence spatiale américaine NASA, fournit aux chercheurs du monde entier l'apport le plus important jusqu'alors sur l'exploration de la planète rouge. En 1965, la sonde américaine Mariner 4 a déjà survolé Mars et, en 1971, deux sondes soviétiques atteignent la planète, mais les informations transmises à la Terre par Viking 1 et Viking 2 sont d'un intérêt exceptionnel.
La sonde Viking 1 face à un lever de soleil sur Mars, en 1976
Les deux engins spatiaux, identiques, sont constitués d'un orbiteur et d'une sonde qui doit se poser sur le sol de la planète. Celle-ci, alimentée par un générateur radio-isotopique, repose sur trois pieds. Viking 1 est lancée le 20 août 1975 et Viking 2 le 9 septembre de la même année. Afin d'économiser l'énergie, les ingénieurs de la NASA ont choisi une trajectoire contournant le Soleil. Le voyage vers Mars dure un an.
Viking 1 atteint Mars le 19 juin 1976. L'engin se satellise dans un premier temps autour de la planète qu'il va ainsi observer pendant environ un mois. Grâce aux infor
«
structure
des hém isphèr es nord et
sud est cependant très diffé rente : le
sud est criblé de cratè res de
météorites, alors que le nord pré
sente des surfaces recouvertes de
lave.
L'expl oration de la faible
atmosphère de Mars révèle qu'une
pression bien plus forte devait y
régner par le passé.
On estime que
cette observation apporte une
preuve pour étayer la théorie selon
laquelle les long ues tranc hées
découvertes au siècle dernier sur la
surface de la planète rouge pour- raient avoir été
créées par des cour s
d'eau.
Les surfaces des deux satellites
de Mar s, Phobos et Deimo s, sont
également photographiées.
Cepen
dant, la mission principale des Viking
consis te à rechercher des traces de
vie.
Des écha ntillons du sol sont
prélevés à l'aide d'un bras télesco
pique, pour tenter d'y déceler une
activité biologique.
Après avoir
obtenu quelques indices encoura
gea nts, aucune preuve formelle de
présence de vie organique sur notre
voisine ne peut être établie.
les
principales agences
spatiales
1958
NASA
Afin de coordo nner leurs
activités spatiales dans la
compétition technique avec
l'U RSS, les �tats- Unis créent
en 1958 à Wa shin gton la
NASA, National Aeronautics
and Space Administration.
Le
centre de contrô le de
Hous ton et le John Kennedy
Space Flight Center de Cap
Canaveral deviennent célè
bres auprès d'un large public 1976 in
ternation al, grâce au Les bâtiments de la spec taculaire projet Apollo
NASA à washington
dans les années 60.
1975
ESA
L'aérospatiale promettant
d'être intéressante d'un point
de vue économique -le
besoin de satellites étant
croissant -les Européens
un issent leurs forces en 1975
dans le domaine de la
recherche et de la technologie
spatiale.
Ils fondent I'ESA,
Eu ropean Space Agency
(Agence Spatiale Européenne)
dont le siège est à Paris.
Les
fusées Ariane sont lancées du
centre spatial de Kourou en
Guyane française.
Kiruna en
Suède, acc ueille une autre
base de lancement.
1989
DARA
La DARA, Deutsche Agentur
für Raumfahrtangelegen·
heiten, est créée à Bonn en
19 89.
Sa mission consiste à
pla nifier et exécuter les
programmes spatiaux alle
mands et de coordonner les
contributions allemandes aux
projets de I'ESA.
La plus
célèbre de ses opérations est
la mission D-2 pour le labo
ratoire spatial américain
Sp acelab en 1983.
1992
RSA
Après l'effondrement de
l'URSS en 1991, la Russie pour
suit les projets soviétiques en
matière spatiale.
La centrale
de coordination est la RSA,
Russian Space Agency.
mais
l'ancienne base spatiale
soviétique de Baïkonour se
trouvant aujourd'hui au
Kazak hstan, les Russes
doivent payer ce dernier pour
son exploi tation.
La RSA
collabore également avec la
NASA et I'ES A, notamment
pour des vols à destination de
la station spatiale Mir.
Le
siège de I'ESA.
à Paris
Entrée du bâtiment ·
de la DARA, à Bonn
L'éq uipage de la
mission EUROMIR 95,
à Baï konour
135.
»
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Liens utiles
- C. E. 13 mars 1953, TEISSIER, Rec. 133
- T. C. 27 mars 1952, Dame DE LA MURETTE, Rec. 626
- T. C. 17 mars 1949, Soc. « HÔTEL DU VIEUX-BEFFROI », Rec. 592 et Soc. « RIVOLI-SÉBASTOPOL», Rec. 594
- C.E. 28 mars 1919, REGNAULT-DESROZIERS, Rec. 329
- C.E. 30 mars 1916, COMPAGNIE GÉNÉRALE D'ÉCLAIRA-GE DE BORDEAUX, Rec. 125, concl. Chardenet