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Les sondes interplanétaires

Publié le 22/03/2012

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Venera 4 réussit à laisser tomber un conteneur de 180 kg avec des instruments, dans l'atmosphère vénusienne. Pendant la descente, qui dura quatre-vingt-quatorze minutes, les transmissions cessèrent. La capsule avait probablement été écrasée par la formidable pression atmosphérique proche de la surface de la planète. Les Russes tirèrent grand profit de cette première expérience et, par la suite, les capsules d'atterrissage furent beaucoup plus solides, permettant les transmissions à partir de la surface de Vénus. Plus tard, le 22 octobre 1975, la capsule de Venera 9 effectua une descente en parachute. Environ quinze minutes après le contact avec le sol, il fut possible de mettre un terme à des siècles de spéculations au moment de la transmission d'une unique photographie

« comme la planète soeur de la Terre .

Leurs tailles sont presque identiques.

Mais, malgré sa relative proximité à la Terre, Vénus était un mystère total, car, de même que la planète est ensevelie dans des nuages épais, qui réflé­ chissent la lumière, de même les plus pui!l­ sants télescopes n'ont jamais pu révéler quoi que ce fût sur sa surface.

Certains astrono­ mes pensaient qu'au-dessous des nuages il y avait un monde similaire à ce qu'était la Ter­ re il y a des millions d'années, lorsque la vie commençait à peine à évoluer.

La première sonde envoyée avec succès en direction de Vénus fut la mission de Mariner 2, lancée par la NASA, le 27 août 1962.

Après un voyage de cent neuf jours, la sonde passa à une dis­ tance de 34 755 km de la planète.

Ce vol rap­ proché permit aux savants de faire une ex­ ploration instrumentale de trente-cinq minu­ tes, et ce laps de temps a suffi pour anéantir la croyance en une vie éventuelle sur Vénus.

Les températures de surface semblaient suf­ fisamment élevées pour faire fondre le plomb.

La sonde suivante, qui vola très près de Vénus, fut Mariner JO, dont la mission était complexe; elle devait, en effet, utiliser le champ gravitationnel de Vénus pour aller en direction du Soleil et pour se rapprocher au maximum de la planète la plus intérieure, Mercure.

Le 7 février 1973 , la sonde passa à moins de 5 600 km de Vénus et envoya par radio une multitude de renseignements sur l'atmosphère nuageuse de la planète .

Ensui­ te, le 29 mars, Mariner JO s'avança à moins de 300 km de la surface de Mercure.

Pendant les onze jours que dura la rotation la plus rapprochée, les techniciens au sol reçurent en tout deux mille trois cents images télévisées.

La qualité en était remarquable.

Le premier coup d'oeil sur Mercure révéla une surface pleine de cratère s, ressemblant à la Lune.

De nombreu x cratères se chevauchaient et a­ vaient de haut s sommets au centre, comme ceux de la Lune.

La première caractéristique de la surface de Mercure à avoir reçu un nom fut appelée le cratère Kuiper: un grand cratè­ re entouré de rayons de matière.

Ce nom vient de Gerard Kuiper, concepteur pionnier de s première s sondes lunaires et un membre important de l'équipe de Mariner JO.

Pendant que les Américains comptaient sur Mariner pour leurs premières prospections de Vénus, les savants soviétiques de l'espace mirent au point une sonde remarquable, ap­ pelée Venera, d'après le nom latin de la pla­ nète qu'elle devait explorer.

Le lancement de Venera J, le 12 février 1961, était la première tentative soviétique dans les vols interplané- 189. »

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