Les ports (Sciences & Techniques)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
ports où les infrastructures sont les plus coûteuses parce que les plus importantes : proportionnelles aux chargements, celles-civont du simple quai d'accostage aux immenses grues, en passant par des cathédrales de conteneurs et des dizaines de kilomètresd'oléoducs.
De tels ports se spécialisent bien souvent par secteur : les fruits et céréales, les passagers, les minéraux...
Ils sontsitués sur des axes maritimes privilégiés, et complétés par des voies de communication fluviales et terrestres (voie ferrée ouautoroute) afin de fluidifier les échanges.
Les ports dans l'Antiquité
Dès l'Antiquité, de nombreux ports assurèrent plusieurs vocations, militaires et commerciales.
La plupart ont aujourd'hui disparu.Ainsi, en Méditerranée, le port d'Alexandrie en Égypte, dominé par un phare gigantesque, et certains ports grecs, ou encore leport antique de Marseille, le lacydon , conçu au temps de la Grande Grèce par les Phocéens, dont il ne reste que quelques traces subaquatiques.
Les navires de cette époque ne possédaient ni quille ni moteur et étaient à fond plat ; peu nombreux, ils nedemandaient pas d'infrastructures particulièrement complexes.
Cependant, les grands empires guerriers comme Rome ou Carthage recherchent des eaux calmes, abritées et surtoutfonctionnelles : les navires doivent pouvoir manoeuvrer entre digues et rades, récifs et bancs de sable.
Carthage est un exemple d'architecture portuaire accomplie : héritant du génie civil phénicien puis romain, le site va connaître,pendant près de mille ans (814 av.
J.-C.
- 250 apr.
J.-C.), un formidable développement.
Les Phéniciens, eurent tôt fait d'établirdans la baie un port militaire ingénieux : un bassin de près d'un kilomètre carré en demi-cercle, bordé de niches en pierre pouvantabriter chacune deux navires en stationnement, et au centre du bassin, l'îlot de la capitainerie, un temple, des commerces...
Le port de Carthage possédait aussi un versant commercial, tout en longueur, qui offrait une ouverture sur la mer grâce à unchenal et des caches.
Les Romains, une fois maîtres de la ville, reconstruisirent le port à l'identique.
Tout change avec l'apparition des bateaux à quille, de la boussole et d'une voilure qui autorisent la navigation en plein océan et lesgrandes découvertes.
De la Chine à la Hanse
L'amplification des échanges commerciaux s'accentue surtout dans l'Asie du Sud, dès le X e siècle.
Essentiellement maritimes, la province de Canton ou la ville de Shanghai obligent les autorités impériales à un contrôle important.
S'y croisent des voyageursvenus des empires islamiques mais aussi de l'Europe latine, tel Marco Polo.
La Chine s'organise pour contrôler totalement par la voie maritime le marché des épices et de la soie entre Constantinople et leSiam, et pour la première fois, le bateau s'avère plus rentable que les caravanes.
Néanmoins, le piratage pose le problème de lasureté des routes maritimes et celui de la nécessité d'un droit maritime international.
La naissance des républiques maritimes au Moyen Âge comme Venise, Amalfi, Gênes, ou des villes hanséatiques entraîne lacréation de comptoirs.
Ceux-ci regroupent des marchands, des armateurs et des grands bourgeois, qui protègent leur commerceen obtenant des privilèges des autorités royales ou militaires locales.
La notion de port franc apparaît : un port où les droits dedouane sont moins élevés.
La ligue hanséatique peut ainsi contrôler tout le commerce de la Baltique du XIII e au XVII e siècle.
Les ports modernes
Au XVI e siècle, avec les grandes découvertes, les ports connaissent un essor sans précédent.
Un droit maritime international voit le jour, premier texte transfrontalier.
Les galions espagnols ou portugais s'équipent de matériel de navigation hérité des Arabes etpartent à la conquête des Amériques, imités en cela par les Hollandais, les Français et les Anglais.
Avec l'arrivée de la vapeur, des coques renforcées en métal, les navires changent de volume et embarquent un fret plus importantà mesure que la distance entre deux rives océanes tend à se rapprocher.
Les écluses et les aires de stockage (charbon, minerais)apparaissent.
Le télégraphe (1844) puis les liaisons radio (1905) et enfin le radar (1942) assurent aux navires un transport deplus en plus sécurisé.
L'ouverture des premiers canaux interocéans, Suez et Panamá, autorise un allégement des flux de marchandises en termes dedélais.
La voie ferrée, relais logique entre le débarcadère et les ressources minérales, devient le linéament de la logistiquemoderne, alliée en cela à l'autoroute qu'empruntent les transporteurs routiers..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Grand oral du bac : Sciences et Techniques LES PORTS
- Les sciences ont-elles une utilité indépendamment de leurs applications techniques ? Peut-on s'intéresser aux sciences pour elles-mêmes, ou se contente-t-on de les utiliser pour autre chose ?
- Le développement des sciences et des techniques aide-t-il à la démocratie ?
- LA BOTANIQUE (Sciences et Techniques)
- LA BIOSPHÈRE (Sciences et Techniques)