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LES PLANÉTARIUMS

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

du zodiaque. Les premières prises de vues commencèrent le 1er avril 1929 par la constellation des Gémeaux et se terminèrent six mois plus tard : plus d’un millier de photos avaient été visionnées. C’est ainsi que Pluton a été identifié. Si la tâche est laborieuse, la méthode est simple. On effectue une première série de photos, puis, à quelques jours de distance, on recommence la même série en ayant soin de prendre ces photographies exactement avec les mêmes coordonnées que la série précédente.

 

Chaque photographie couvre un champ de 12 x 14 degrés dont la surface renferme en moyenne 400000 étoiles. C’est dans cette foison de points lumineux qu’il faut repérer Pluton. Dans un microscope à lumière clignotante, on introduit deux plaques correspondant à chacun des deux oculaires de l’observateur. En éclairant alternativement et rapidement chacune des plaques, et grâce à la persistance de l’image rétinienne, l’observateur voit en permanence le champ stellaire. Lorsque deux plaques présentent une différence, l’éclairage la signale immédiatement.

 

C’est ainsi que Clyde William Tombaugh, un jeune astronome de l’observatoire Lowell à Flagstaff en Arizona, à qui l’on avait confié l’étude des photos, découvrit une anomalie près de l’étoile Delta Gem.

 

En reprenant une série de photographies de la région à six jours d’intervalle, on débusqua la présence de Pluton. Cette nouvelle venue dans le système solaire a été ainsi nommée en mémoire de l’astronome qui, le premier et par le calcul, en avait indiqué la présence: les deux premières lettres de Pluton correspondent aux initiales de Ftercival Lowell.

 

Dans ces deux clichés la flèche indique la position de Pluton tel qu’il est apparu aux astronomes, et montre son déplacement à une journée d’intervalle.

Dans cette représentation composite du système solaire, l’observateur situé dans l’espace regarde la Terre, la Lune et les autres planètes géantes, Jupiter et Saturne. On ne peut que rêver à l’idée d’un tel spectacle, en imaginant ce que serait sur la Terre ce lever du jour, où, d’un point de l’horizon à l’autre, dans un ballet au mouvement perpétuel, défilerait devant nos yeux éblouis ce cortège d'astres étincelants.

« Les planétariums de notre planète ne soient pas vues par le public.

La lumière passe à travers les trous pratiqués dans la sphère.

Ainsi, des points lumineux sont proje­ tés sur l'écran hémisphérique.

Les trous destinés aux étoiles les plus brillantes sont plus grands pour laisser passer plus de lumière.

Afin d'éviter que ces étoiles ne paraissent trop importantes sur l'écran, de petites lentilles sont utilisées pour concentrer la lumière, qui forme ainsi des points.

Ce type de système est appliqué dans le projec­ teur Spitz, qui emploie comme source de lumière un arc au mercure et au xénon.

Le projecteur Zeiss, quant à lui, fonctionne sur un princip� différent.

À chaque extrémité du dis­ positif sont logés 16 projecteurs de petite taille, chacun étant muni de son propre système opti­ que.

Chaque projecteur abrite une plaque photo­ gravée représentant une partie du ciel.

Ces pro­ jecteurs sont rassemblés autour d'une ampoule centrale de 1000 watts, afin qu'une fois groupés ils projettent sur l'écran une image complète de l'arrière-plan stellaire.

Des visières mécaniques pivotent autour des lentilles de projection comme des paupières artificielles, évitant ainsi que le public ne voie les images des étoiles qui se trouvent sous la ligne d'horizon.

La plupart des projecteurs sont capables de se mouvoir selon trois axes indépendants.

Grâce à ce procédé, on peut recréer une multitude d'images vues de n'importe quel point du globe (c'est-à-dire sous toutes les latitudes) ainsi qu'à tout moment du jour et à différentes époques (que ce soit dans le passé, le présent ou même le futur).

Les images du système solaire On a le choix entre deux méthodes pour simuler les mouvements du Soleil, de la Lune et des pla­ nètes, qui se déplacent dans le ciel à des vitesses différentes et selon des axes dont l'inclinaison leur est toute propre.

Dans le premier cas, les pro­ jecteurs effectuent eux-mêmes les mouvements.

Dans le second, la lumière du projecteur atteint l'écran par l'intermédiaire de miroirs mobiles.

La restitution des mouvements du Soleil et de la Lune présente une légère difficulté.

Les cales du système de projection permettent de créer une orbite qui suit une courbe adéquate par rap­ port à une surface plane représentant l'équateur terrestre.

Le projecteur lunaire est muni d'un obturateur automatique qui découpe les parties de l'image correspondant aux phases de cette planète, c'est-à-dire à ses différents quartiers.

Les analogies Les mouvements des planètes sont simulés par analogie.

Ce sont des modèles mécaniques du sys­ tème solaire, contenant chacun le Soleil, la Terre et l'une des huit autres planètes de ce système.

Dans un système analogique, les modèles réduits de la Terre et de la planète en question tournent autour du Soleil, à une vitesse et une distance cor­ respondant relativement à la réalité.

Des joints coulissants relient les projecteurs de la planète et de la Terre à une baguette, représentant la ligne de vision entre les deux corps.

On contrôle ainsi l'orientation d'un projecteur ou d'un miroir, de façon que l'image de la planète soit correctement placée par rapport aux autres corps célestes.

Des projecteurs auxiliaires peuvent montrer le méridien (un cercle nord-sud) ou l'écliptique (le plan de l'orbite terrestre autour du Soleil) et coor­ donnent également les systèmes en vérifiant en permanence leurs positions.

Le projecteur d'un planétarium reproduit le mouvement des étoiles selon deux axes : l'axe de précession et l'axe de rotation.

Selon l'axe de précession, les étoiles passent au-dessus des régions polaires du ciel.

Selon l'axe de rotation, elles tournent autour de la position de l'étoile polaire.

Chaque analogie du mouvement d'une planète est composée d'un modèle du Soleil, de la Terre et d'une planète.

Les posi­ tions relatives de la Terre et d'une seconde pla­ nète n'étant pas constantes, la direction de la baguette qui les relie l'une à l'autre se trouve donc modifiée.

Cette baguette permet de com­ mander l'orientation d'un miroir, lequel réfléchit l'image de la planète.

Cette correction, qui est d'une grande précision, garantit que l'image projetée est parfaitement positionnée sur l'écran hémisphérique situé au-dessus du pro­ jecteur.

C'est ainsi que pour obtenir une vue à partir de n'importe quelle latitude, il suffit d'in­ cliner le projecteur sur son axe horizontal.

source lumineuse au xénon Au lieu de plonger directement le public dans l'obscurité, de nombreux planétariums commen­ cent leur présentation avec une image du ciel l'après-midi.

Tandis que le Soleil se couche, celui­ ci s'obscurcit graduellement, avant de laisser la place à un ciel nocturne montrant la Lune, les étoiles, les planètes et notre galaxie, la Voie lactée.

Beaucoup de planétariums ont développé des reconstitutions de ce que les astronautes ont vu à partir de la Lune.

Comme celle-ci est dépourvue d'atmosphère, on peut admirer le spectaculaire globe bleuâtre de la Terre sur un fond noir comme du jais.

Les diverses opérations néces­ saires aux présentations d'un planétarium com­ plexe sont complétées par des commentaires enregistrés et des effets sonores.

Le tout est géné­ ralement contrôlé par ordinateur.

Les planétariums à la por tée de tous Désormais, les utilisateurs d'ordinateurs person­ nels peuvent disposer chez eux de leur propre installation de planétarium.

En octobre 1993, une équipe de programmeurs, qui travaillait auparavant sur les projets spatiaux russes, a lancé un programme informatique contenant des données sur environ 250 000 étoiles et autres corps célestes.

Les utilisateurs de ce logi­ ciel peuvent voyager à travers tout l'univers non seulement dans l'espace, mais aussi dans le temps, c'est-à-dire dans le passé et le futur .

Ils ont également la possibilité d'enregistrer les expériences qu'ils ont vécues sous forme d'images mobiles.

Les données fournies com- projecteur des étoiles obscurcies axe prennent également des cartes de la surface des planètes du système solaire ainsi que des cen­ taines de photographies prises par les engins spatiaux américains durant leurs différentes mis­ sions.

Ce dernier perfectionnement représente peut-être le dernier pas avant que chacun puisse ' , , voyager lui-même dans l'espace.

' de rotation par l'axe Le projecteur ..,...

de planétarium permet de reproduire l'aspect du ciel tel qu'il se présente à un observateur placé en n'importe quel point de la surface terrestre.

Utilisant les ressources de l'électronique et de l'informatique, les planétariums les plus récents constituent de véritables • théâtres de l'espace•.

tambour de l'écliptique axe de '' précession '' ...

, ' projecteur de la Terre (pour les études de navigation) analogie de mouvement planétaire projecteur de coordination équatoriale. »

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