Les moteurs à explosion (étude du fonctionnement)
Publié le 10/10/2018
Extrait du document
«
admission
compression
combustion cljtente mélange
frais avant de l'amener au
niveau de la bougie où une étincelle
entraîne la combustion.
Le rotor refoule
ensuite les gaz brûlés par la lumière
d'échappement et le cycle
recommence.
En un tour complet du
piston, ce cycle se répète trois fois.
Les
avantages du Wankel sont sa longévité,
sa fiabilité, sa compacité.
Ses
inconvénients sont sa consommation
élevée et Je fait qu'il pollue beaucoup.
Aussi, il n'a pas eu Je succès escompté.
Tous les moteurs à combustion interne
ont besoin d'un dispositif de
démarrage, car contrairement aux
moteurs à vapeur, ils ne démarrent pas
d'eux-mêmes.
Le lancement est effectué
à J'aide d'un moteur électrique alimenté
par la batterie d'accumulateurs.
Il faut
qu'il fasse tourner le moteur à une
vitesse suffisante pour permettre son
démarrage même à basse température.
ADMISSION DE t:ESSENCE
t:admission de J'essence est une étape
clé dans le bon fonctionnement d'un
moteur à explosion.
En effet afin de
produire les meilleures performances, il
est nécessaire de réaliser une bonne
pulvérisation et homogénéisation de
l'essence dans l'air et de bien doser ce
mélange, appelé carburant.
On emploie
principalement deux méthodes,
chacune avec de nombreuses
variantes : la méthode dite à injection,
notamment électronique, et celle
mettant en jeu un carburateur.
LE CAIIBURAnUR
Le carburateur assure la carburation,
c'est-à-dire la formation du mélange
explosif air-essence.
Dans sa forme la
1--�---�---�---1 plus simple, il est essentiellement
types de moteurs de
ce genre.
JI n'y a
constitué d'une cuve à niveau constant
jamais ni bielle ni vilebrequin, puisque
à la pression atmosphérique en
Je mouvement du piston est rotatif.
Le communication
avec un gicleur qui
plus connu de ces moteurs est le débouche,
au niveau d'une buse, dans
moteur Wankel.
mis au point en 1954
une chambre de mélange dotée d'un
par l'Allemand Hllx Wll•ktl de la papillon.
t:essence arrive dans la cuve
société N.S.U.
Ici, Je par gravité ou grace une pompe.
La
piston est en fait un dépression provoquée dans la chambre
rotor de section de
mélange par Je mouvement du
triangulaire aux
piston en phase d'aspiration y produit
coins légèrement
un appel d'air.
t:air pénètre donc dans
arrondis et aux la chambre, mais en raison de
côtés bombés qui
l'étranglement il subit un
tourne de manière accroissement de vitesse au niveau de
excentrée à la buse.
Cela s'accompagne d'une chute
J'intérieur d'un cylindre de forme de
pression par effet dit • Venturi » au
• ovale ».
Celui-ci est muni d'une
niveau de l'ajutage (trou calibré du
bougie et de deux lumières, la première gicleur), si bien que J'essence est
pour J'admission du mélange frais, la aspirée
dans la chambre de mélange
seconde pour l'échappement des gaz où
elle se mélange avec J'air.
Puis, Je
brûlés.
En raison de cette géométrie, Je papillon,
dont la vitesse de rotation est
cylindre est à chaque instant divisé en commandée par la pédale
trois volumes, chacun en contact avec d'accélération, règle Je débit du mélange carburé
qu'il envoie dans Je
cylindre.
LES COMPLICATIONS
Dans la pratique, les choses se
compliquent car la dépression dans le
diffuseur est d'autant plus élevée que la
vitesse de rotation du moteur est
élevée.
Aussi, Je carburateur simple
décrit ci-dessus ne permet une
carburation correcte que pour un
régime de marche déterminé : pour
des régimes plus élevés, Je mélange
devient trop riche en essence.
Par
ailleurs, au démarrage, la vitesse du
moteur étant trop faible, la dépression
créée est insuffisante et Je mélange
carburé est cette fois trop pauvre en
essence, d'autant que le démarrage se
fait à froid.
La résolution d'une
multitude de problèmes de ce genre
entraîne l'adjonction de nombreux
dispositifs et d'accessoires permettant
de corriger et d'améliorer les
performances du carburateur de base,
notamment en adaptant le dosage
requis pour les diverses allures du
moteur : gicleur compensateur, pompe
de reprise, admission d'air secon-
daire ...
Nous n'en mentionnerons
qu'un, Je starter.
lE STARTER
La solution au problème relatif au
démarrage consiste à employer un
starter qui constitue en lui-même un
petit carburateur réglé pour Je
démarrage à froid.
Lorsque Je moteur
atteint son régime normal, Je starter
passe le relais au carburateur principal.
L'INIECTION tUCTRONIQUE
La carburation peut également être
réalisée par injection électronique du
combustible, celle-ci étant contrôlée par
une puce programmée par Je
constructeur.
t:injection électronique
permet une très bonne gestion de la
carburation.
Grace à un dosage trés
précis en temps et en quantité,
optimisant ainsi les performances du
moteur, on réduit la consommation
d'environ 10 %, tout en augmentant la
puissance jusqu'à 20 %d ans certains
cas.
Par ailleurs on réduit également la
pollution occasionnée par les moteurs.
JI existe deux sortes d'injection
électronique : l'injection indirecte qui
consiste à injecter le combustible dans
Je conduit d'admission à J'aide d'une
pompe et d'un injecteur, et J'injection
directe, une technique plus récente, où
le combustible est injecté directement
dans Je cylindre.
Sans doute, cette
dernière méthode supplantera à terme
17njection indirecte.
ALLUMAGE ET COMBUSTION
Hormis dans les diesels, les cylindres de
tous les moteurs à combustion interne
la bougie, la lumière d'admission et la
lumière d'échappement Voici comment
fonctionne Je Wankel : le mélange frais
air-combustible pénètre par la lumière
d'admission pendant que les gaz brûlés
s'échappent par la lumière
d'échappement Cela rappelle Je
moteur à 2 temps, mais la grande
différence ici est qu71 n'y a pas de
mélange possible entre les deux,
puisque les deux volumes en contact
avec les lumières sont hermétiquement
séparés.
Le rotor comprime alors ce Fonctionnement
d'un carburateur à
piston sont munis d'un dispositif,
appelé bougie, destiné à enflammer Je
carburant.
La bougie est
essentiellement constituée de deux
électrodes entre lesquelles on applique
une tension d'environ 10 à 20 000 volts
fournie par un transformateur alimenté
par un courant débité par la batterie, et
haché par un rupteur.
Cela permet de
faire jaillir une étincelle entre les deux
électrodes : la combustion démarre.
Normalement, la vitesse de propagation
du front de combustion est de 30
mètres par seconde.
Or, le rendement
d'un moteur augmente avec son taux
de compression (rapport entre Je
volume maximal et le volume minimal
du gaz dans la chambre de
combustion).
On est donc amené à
élever la valeur de ce taux,
généralement inférieure à 10.
Cependant, si Je taux de compression
est trop élevé, ou s'il y a un point chaud
dans Je cylindre, un phénomène dit
d'auto-allumage peut parfois se
produire et cela peut à son tour
provoquer une détonation (cliquetis)
qui se caractérise par une vitesse du
front cinquante à soixante fois plus
élevées.
Cela détériore le moteur.
Pour
y remédier, on peut augmenter la
température d'inflammation du
carburant par modification de sa
composition, par adjonction de produits
anti-détonants ou en élevant son indice
d'octane qui indique Je pouvoir anti
détonant d'un carburant.
En raison de la chaleur dégagée par la
combustion, il est indispensable
d'équiper les moteurs avec un système
de refroidissement.
Certains moteurs
d'avions, voire d'automobiles sont
refroidis par l'air : la surface extérieure
du cylindre est divisée en une série
d'ailettes de refroidissement ayant une
importante surface métallique, ce qui
permet d'évacuer efficacement la
chaleur hors du cylindre.
Mais Je
refroidissement à J'eau est Je plus
couramment employé dans les moteurs
de voiture.
En fait l'eau est mélangée à
des dérivés de l'éthylène glycol.
Dans
ce cas, les cylindres sont enfermés dans
une chemise externe, où une pompe
entraînée par le vilebrequin fait circuler
J'eau.
Celle-ci se refroidit à son tour
dans les tubulures d'un radiateur sur
lequel un ventilateur souffle de l'air.
ACCROÎTRE LA PUISSANCE
La puissance d'un moteur à explosion
dépend de plusieurs facteurs.
Elle est
proportionnelle au nombre de
cylindres, à leur volume, au régime et à
la pression moyenne qui règne dans Je
cylindre au cours d'un cycle.
Pour
accroître la puissance maximale d'un
moteur à combustion interne à piston,
on peut donc agir sur la cylindrée, Je
régime, mais aussi sur la pression
d'admission, appelée aussi pression
d'alimentation.
Dans certains moteurs il
existe une installation dite
de suralimentation qui permet de
comprimer Je mélange à l'aide d'un
compresseur avant son entrée dans les
cylindres.
La suralimentation est surtout
employée en aviation pour compenser
la chute de la pression atmosphérique
avec l'altitude.
Mais on J'emploie
également dans les moteurs des
voitures de hautes performances
comme les voitures de course.
Les deux
compresseurs les plus couramment
employés sont Je compresseur
mécanique et Je turbo compresseur,
appelé aussi turbosoufflante.
Pour
comprimer le mélange, Je compresseur
mécanique puise son énergie dans Je
mouvement du vilebrequin.
Dans Je
moteur turbo, ce sont les gaz
d'échappement qui sont employés à cet
effet.
En effet tous les moteurs
classiques, dits atmosphériques,
n'utilisent que 60 % de l'énergie qu'ils
consomment alors que 40% sont
évacués en pure perte avec les gaz
résiduels d'échappement.
Le principe
du moteur turbo, apparu en Formule 1
en 1977, consiste à
utiliser une partie
de cette énergie
gaspillée pour
donner au moteur
plus de puissance.
A
cet effet dans Je moteur turbo, on
dirige les gaz d'échappement vers une
turbine où ils se détendent entraînant
sa rotation.
Celle-ci entraîne alors à son
tour un compresseur qui aspire et
comprime J'air d'admission grace à sa
grande vitesse de rotation (plus de
100 ooo tours/minute).
On obtient ainsi
une légère surpression de 0,5 à 1,5 bar.
Ce gavage en air ainsi obtenu permet
un meilleur remplissage des chambres
de comb ustion et autorise l'injection
d'une quantité plus importante
d'essence.
Toutefois, pour tirer le
meilleur profit de la suralimentation, il
y a lieu de refroidir J'air après
compression au moyen d'un échangeur
appelé • intercooler ».
IW!.iiJUéWI t:environnement étant devenu une
préoccupation essentielle, les moteurs
ont évolué dans Je sens d'une limitation
des rejets nocifs pour l'homme et
l'environnement Certes la pollution liée
au gaz d'échappement dépend de la
nature du carburant Pour la
combust ion des hydrocarbures, les
di positifs tels que Je pot etlt•lytlque
ont ainsi été adjoints aux moteurs pour
éliminer au maximum les oxydes
d'azote, le monoxyde de carbone et les
hydrocarbures imbrûlés.
En attendant
J'utilisation de J'hydrogène comme
carburant.
»
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