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LES MISSILES

Publié le 29/01/2019

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Le guidage par inertie

 

Dans le cas des missiles stratégiques, les coordonnées de la cible sont programmées dans l’ordinateur de bord avant le lancement. Ensuite, la navigation est assurée par une centrale à inertie, qui calcule à tout instant la position du missile et son écart par rapport au plan de vol, grâce à un système de gyroscopes et d’accéléromètres. 

Les missiles de croisière

 

Les missiles de croisière, dont le vol est de plusieurs heures, sont davantage pénalisés par la dérive du guidage inertiel. Ils effectuent donc, au cours du vol, des opérations de recalage du guidage; par exemple, ils mesurent au radar la corrélation avec le champ magnétique et le profil d’altitude du terrain survolé, et le comparent avec une carte topographique chargée en mémoire. De telles vérifications permettent au missile de mesurer l’écart entre ses coordonnées réelles et celles affichées par le système de guidage, afin d’opérer les ajustements nécessaires.

 

La technologie des brouilleurs et des leurres a progressé à mesure que celle des missiles a évolué. Pour tromper les senseurs à infrarouge, par exemple, un ennemi pris pour cible peut envoyer des leurres thermiques au milieu desquels le missile en poursuite ne peut plus distinguer sa cible réelle. Ainsi, mesures et contre-mesures se succèdent sans fin avec l’élaboration de systèmes de plus en plus complexes et de plus en plus coûteux.

« Les missiles tuyère du groupe moteur et déviateur de jet '.::lllllllk------ décodeur de radiocommande ..,11!11�---- alimentation électrique de l'autopilotage ailettes de direction détonateur de proximité ! Le missile sol-air A Roland est assigné à la protection anti-aérienne des régiments blindés.

Le modèle Roland 1 est guidé par rayon infrarouge, pointé vers la cible par l'opérateur, alors que le Roland Il est guidé par radar.

ogive explosive boîtier de l'émetteur Le guidage par faisceau directeur permet au missile d'effectuer lui-même ses corrections: l'opérateur ne fait que braquer un rayonnement de poursuite -radar ou laser- vers la cible; le missile reçoit l'écho du rayonnement et se charge automatiquement d'ajuster sa trajectoire pour remonter vers la source de l'écho.

Enfin, dans la technique de l'autoguidage, c'est le missile lui-même qui génère un signal de pour­ suite vers la cible et calcule à tout moment la tra­ jectoire de celle-ci et la sienne propre, œuvrant par corrections successives pour opérer la jonc­ tion.

Le missile fonctionne généralement en ondes radar, mais il existe également des sys­ tèmes de poursuite à infrarouge, qui se calent sur les ondes de chaleur émises par leur cible, tels les réacteurs surchauffés d'un avion ennemi.

C'est le cas de la plupart des missiles sol-air modernes: le Milan français, par exemple.

Le guidage par inertie Dans le cas des missiles stratégiques, les coordon­ nées de la cible sont programmées dans l'ordina­ teur de bord avant le lancemen t.

Ensuite, la navi­ gation est assurée par une centrale à inertie, qui calcule à tout instant la position du missile et son écart par rapport au plan de vol, grâce à un sys­ tème de gyroscopes et d'accéléromètres.

Les cor- Lors de sa rentrée atmosphérique, .....

le missile stratégique américain Peacekeeper libère dix ogives nucléaires (en médaillon), chacune programmée pour atteindre sa cible avec une précision de l'ordre de quelques mètres.

antenne de l'émetteur segments du tube Intérieur tuyère centrale .....

Missile de croisière Tomahawk.

D'une portée de plus de 3 000 km, les missiles de croisière volent à basse altitude pour échapper aux radars.

Ils atteignent leur cible selon un plan de vol préétabli, géré par un ordinateur de bord.

rections de trajectoire requises sont alors trans­ mises automatiquement au bloc moteur .

Le contrôle précis de la trajectoire nécessite des logiciels complexes qui prennent en compte l'ac­ célération due à la rotation de la Terre et les infimes changements du champ de gravité le long de la trajectoire.

La dérive mécanique des gyroscopes -qui détériore progressivement la précision du calcul- est généralement inférieure à un millième de degré par heure: à courte et moyenne portées, les missiles guidés par inertie gardent donc une précision de frappe de quelques dizaines de mètres.

Les missiles de croisière Les missiles de croisière, dont le vol est de plu­ sieurs heures, sont davantage pénalisés par la dérive du guidage inertiel.

Ils effectuent donc, au cours du vol, des opérations de recalage du gui­ dage; par exemple, ils mesurent au radar la corré­ lation avec le champ magnétique et le profil d'alti­ tude du terrain survolé, et le comparent avec une carte topographique chargée en mémoire.

De telles vérifications permettent au missile de mesu­ rer l'écart entre ses coordonnées réelles et celles affichées par le système de guidage, afin d'opérer les ajustements nécessaires.

La technologie des brouilleurs et des leurres a progressé à mesure que celle des missiles a évo­ lué.

Pour tromper les senseurs à infrarouge, par exemple, un ennemi pris pour cible peut envoyer des leurres thermiques au milieu des­ quels le missile en poursuite ne peut plus distin­ guer sa cible réelle.

Ainsi, mesures et contre­ mesures se succèdent sans fin avec l'élaboration de systèmes de plus en plus complexes et de plus en plus coûteux.. »

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