Les méthodes et les appareils de plongée

« Ci-dessus: Plongeur utilisant une pince à moteur.

Les grandes profon­ deurs empêchent le développement de la force musculaire nécessitée par les outils manuels habituels.

Une pression intense s'exerce sur le plongeur, et un travail anodin sur la terre ferme devient extrêmement pénible, même pour les plus robustes.

Après un travail pareil, le plongeur doit subir une réadaptation at­ mosphérique.

Elle peut parfois durer plusieurs jours .

plusieurs personnes.

Ces aquanautes autonomes nagent sous 150 mètres, et ne portent plus qu'une combinaison isolante en mousse de caoutchouc et plusieurs appareils respiratoires sur leurs épaules.

Lorsqu'il y a lieu de cou­ vrir de grandes distances sous l'eau, les facultés natatoi­ res .des aquanautes sont accrues par un petit propulseur, équipé de batteries électriques et d'une hélice, que le plongeur tient simplement des deux mains.

Presque toujours, une communication s'établit entre les plongeurs et une équipe de soutien qui demeure en surfa­ ce.

Il peut s'agi d'un téléphone assurant une transmis­ sion par câbles.

Depuis 1960, le sonar et le laser ont été utilisés pour offrir fies possibilités supplémentaires.

Au­ cun ne nécessite de liaisons physiques et la profondeur jusqu'où la communication est possible ne dépend que des alimentations électriques disponibles pour les émet­ teurs.

Le sonar, qui repose sur l'emploi des ultra-sons, a atteint un très haut degré de perfectionnement en raison du rôle crucial qu'il a eu à jouer dans la guerre anti-sous­ marine.

Un système moderne peut non seulement trans­ mettre des conversations codées mais également une ima­ ge TV, ligne par ligne, de l'espace sous-marin.

On peut utiliser des lasers avec une longueur d'onde bleu-vert as­ surant une transmission maximale dans l'eau de la mer et, si la portée est peut-être inférieure à celle du sonar dé grande puissance, la vitesse de traitement des données est ici plus importante.

De nombreux engins de plongée constituent une ligne de jonction directe entre la surface et le fond.

Ils peuvent at- Ci-dessus: Plongé dans l'eau, ce lapin respire l' oxygè ne passant au tra­ vers des membranes respiratoires constituant sa cage .

Les membranes en caoutchouc de silicone agissent comme les membranes des poumons .

Ci-dessous : Ce plongeur , qui travaille dans le champ pétrolifère Forties de la mer du Nord, séjourne dans une chambre de décompression après une plongée .

Il est muni d'un masque à oxygène.

teindre des profondeurs d'environ 100 mètres, ce qui est typique du plateau continental sur lequel la plupart des activités industrielles sous-marines sont actuellement en­ treprises.

Ce plateau entoure toutes les terres du globe.

En certains endroits, ce seuil peut atteindre 700 kilomè­ tres de distance et comprend par exemple, la zone entière entourant les îles britanniques et l'Indonésie.

Mais, mê­ me daris ces zones relativement peu profondes, l'exploi­ tation industrielle n'en est encore qu'à ses premiers bal­ butiements.

Parmi ce fourmillement d'engins marins, il en est un as­ sez inhabituel qui, malgré sa forme de batea:u à coque im­ mergée, n'est en fait qu'une plate-forme flottante (Flip), dont les supports peuvent être dépliés pour se poser sur le fond.

Un autre encore est la plate-forme verticale POE.. »