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LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

constructeur dut alors contrebalancer l’effet de basculement par une répartition des charges dans les étages supérieurs. L’équilibre de la tour s’explique aussi par le tassement du sol, devenu plus stable. Désormais, on étudie minutieusement le sol avant la construction. S’il offre une stabilité suffisante, une simple dalle creuse - servant également de garage -, est encastrée dans le sol préalablement creusé : elle constitue la fondation. Si le sol est instable, c’est-à-dire mou, on enfonce ou on coule des poutres de béton jusqu’à des zones plus résistantes, afin d’obtenir une bonne stabilité de la base; une immense boîte creuse est alors coulée sur les piliers; les fondations de certains immeubles de New York descendent jusqu’à 30 m de profondeur. Une fois ces fondations réalisées, des piliers verticaux maintenus par des dalles coulées directement d’étage en étage assurent la solidité de l’ensemble. Puis on fixe les cloisons et les parois extérieures, éléments préfabriqués en grande série et constitués des matériaux les plus divers: plâtre, verre, béton, panneaux de particules de bois... On travaille en dernier lieu à l’aménagement intérieur, pour lequel on a pris soin de prévoir des passages afin d’installer les câblages et les canalisations nécessaires au

confort moderne. Les matériaux de remplissage font l’objet de nombreuses études quant à leurs propriétés thermiques, phoniques, de résistance, de vieillissement... On effectue également des recherches sur leur poids, afin d’alléger les édifices. En ce qui concerne le choix des matériaux, la pierre fait, de nos jours, une réapparition sensible sous de nouvelles formes: fondue, malaxée puis séchée en des structures plus ou moins compactes, telles que laines, mousses, briques de construction ou autres grands panneaux. Tous ces éléments possèdent d’excellentes propriétés isolantes.

 

Outre l’isolation, on tente aussi d’améliorer la légèreté et la résistance du béton grâce à des

moulages d’éléments alvéolés. Ceux-ci permettent une meilleure répartition des contraintes et une économie de poids, donc de matériaux. Dans ce dernier domaine, l’amélioration des techniques dépend en effet autant des études sur les matériaux connus que de la création de nouveaux matériaux. Aujourd’hui, les polymères font l’objet de nombreuses recherches.

« auteur de la tour: 83 m pièces abritant le générateur, les chaudières et autres machines urface utile: !1 000 m' e poids total de 1 tour est de uelque .30 000 t.

.

es murs sont lignés avec une ·récislon de .0 mm.

Cet llgnement a été éalisé au cours de 1 construction ;râce à un système 1ser.

La structure composant les bureaux est supportée par trois cantilevers (plates-formes suspendues) de 3300 t.

cheminées d'aération Le bâtiment contient 100 000 t de béton et 3 000 t d'acier .

surface totale des glaces: 12000 m' Les fondations font 54 m de diamètre pour 4,5 m d'épaisseur et sont renforcées par 2 500 t d'acier.

......

Le bâtiment de la National Westminster Bank, à Old Broad Street (Londres).

Cette tour de 183 m est construite sur un socle de béton armé érigé sur des fondations de 4,5 m d'épaisseur, en béton armé également.

' Une grue assemblée sur chantier est démontée peu avant l'achèvement des travaux.

Lorsque la structure du bâtiment est terminée, le revêtement d'acier est posé rapidement grâce à un système de rails d'acier.

La résistance aux chocs quotidiens , autre qualité demandée à un matériau, dépend éga­ lement de règles simples: une cloison, un sol doivent résister à des chocs provoqués, par exemple, par la chute d'un objet, d'un corps humain ou même par un simple coup d'épaule.

Un test consistant à lâcher un sac de sable de 50 kg d'une hauteur de 1,5 rn aide à évaluer la résistance d'un matériau.

Les chocs causés par la chute d'un objet plus dur sont simulés par la chute d'une bille d'acier de 1 kg lâchée d'une hauteur de 1 rn, qu'un élément de construction doit subir sans dommage.

La détérioration naturelle joue de différentes manières selon les matériaux.

Le bois peut être détruit par l'action de champignons ou d'in­ sectes, d'où la nécessité de le traiter réguliè­ rement avec des produits fongicides et insecti­ cides.

Les métaux subissent une corrosion que l'on prévient par divers procédés.

Ainsi, le fer galvanisé, c'est-à-dire recouvert de zinc, pos­ sède une durée de vie plus longue que celle du fer: il n'est pas attaqué tant que la couche de zinc qui le protège demeure intacte.

On protège l'aluminium par anodisatio n: ce procédé consiste à l'immerger dans un bain d'acide qui donne naissance à un dépôt d'alumine (oxyde d'aluminium) étanche et protecteur .

Les plas­ tiques se dégradent sous l'action de la lumière (en particulier celle du soleil) qui occasionne des réactions photochimiques.

L'érosion due à l'eau touche la pierre et le béton.

Les pierres calcaires s'avèrent particulièrement sensibles à l'acidité des pluies, et l'on estime à plusieurs milliers de tonnes les pierres ainsi érodées. »

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