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Les Glissements de terrain

Publié le 08/10/2011

Extrait du document


• D'énormes glissements sous-marins se produisent, en particulier sur les flancs des volcans , les pentes du talus continental ou dans les fosses océaniques.
• Un gigantesque glissement de terrain provoqué par un séisme fit, en décembre 1960, 180 000 morts dans la province de Gansu, dans le nord-ouest de la Chine.
• C'est un lahar (coulée de boue) qui raya de la carte en 79 ap. J.-C. la ville romaine d'Herculanum, à la suite de l'éruption du Vésuve.

« dans les roches situées just e a u-dessus de la sape.

Pour finir, la falaise s'écroule.

On p eut apercevoir ces ébou lements le long des côtes.

L'augmen tation de charge sur la p en te a le m ê me effet.

C'est le cas lorsque de fortes pluies s'infiltrent et ajoutent alors leur propr e poids.

La charge peut aussi augmenter lorsqu 'un gla­ cier -sorte de fleuve de glace en mouvem ent­ pousse sa moraine (débris var iés d e roches prove­ nant des parois surplombant le glacier) qui a te n­ dance à s' effondrer.

L'ac tion de l'homme produit des effets simi­ laires .

Quand les ingénieurs taillent une nouve lle rou te, ils dés tabi lisent la pente .

Ainsi, en 1966, le c hantier de cons truc tion d' une autoroute an­ gla ise dut être stoppé car le tracé recoupait le point de départ d 'anciens éboulements.

Ces matériaux, bien que stables depuis Il 000 ans , recommencèrent à bouger et les ingéni eurs duren t modifi er le tracé de l'autoroute .

L 'accumulation de déblais de mines ou en­ cor e la construction de grands immeub l es au sommet de coteaux augmentent sensib lement la charge, entraînant nécessairem ent des instabili­ tés.

De tels changements introduits par l'homm e sont clairement visibles.

Mais l'augmentation des tensions au sein des masses rocheuses à la suite de phénomènes natu­ r els res te souvent indétectab l e.

Dans les zones calcaires , l'eau s'infiltre dans les roches en les dissolvant , creusant des galeries et des grottes.

Ce phénomène est invisibl e en surface jusqu 'à ce que l e toit de gigantesques grottes s'effondr e, créa nt ce que l'on appelle un fontis.

L'eau de pluie dissout et a ltè re certa ins min é­ raux tels les fe ldspaths des granites.

Bien que ce type d'altération chimiqu e n'aboutisse pas à la formation de grottes , il fragilis e les roches , qui devienn ent mo ins résistantes aux contraint es.

L'eau et les glissements de terrain Un mou veme nt soudain de roches , appe lé g liss e­ ment de terra in, survient lorsqu e les contr aint es dépass ent la r ésistan ce.

Il y a donc acc umulati on pendant un certain temps des contraintes avant ruptur e.

Si cel a se produisait dès l'appariti on d ' une nouv elle contraint e, il y a urait alors modifi­ cation con tant e de la p ente.

Le plus souvent, le g liss eme nt apparaît sous l'effe t d'un stimulus particulier , comm e un séisme.

L'ea u est un des principaux agents qui d écle n ch e nt les glissements de terrain.

En cas de fort es pluies ou à la fo nte des n eiges, l'eau imbi ­ be les roches et l es a lo urdit.

En pénétrant dans les pores (les vides) des roches o u des sols, elle a ffaiblit le ur cohési on.

Parfois , l'eau détrempe le sol ou les espaces séparan t les couch es, entraîna nt leur décolle­ ment.

C'es t appa remm ent ce qui s'est passé dans le l ac du barrage du Vaiont.

Pour les géo logues, les abondantes plui es des deux semaines précé­ dant la catastroph e avaient augmenté le poids des couch es de calcaire, d'argile e t de marne .

L'eau joua aussi le rôle de lubrifi a nt, entraînant le .....

Un effondrement peut avoir des conséquences dramatiques , LES TYPES DE MOUVEMENTS provoquant des morts , détruisant maisons et voies de communications.

Il n 'y pas eu de victimes en Nouvelle­ Zélande lors de cet effondrement faisant suite à un séisme.

Mais les maisons sont devenues inhabitables.

' Les talus d 'éboulis sont généralement le résultat de la destruction des reliefs par le gel.

Les débris descendent sur la pente , les plus gros en bas, les plus petits en haut.

L'angle du talus dépend de la taille et de la forme des éléments.

Le tout est instable et la moindre vibration peut entraîner un glissement en masse.

bancs solides CHUTE DE PIERRES : chute brutale de roches d'une falaise ou d'un massif abrupt , formant des éboulis au pied.

GLISSEMENT DE ROCHES: appara ît quand les bancs de roches sont fortement inclinés .

Dépend du poids et de l'angle de la pente .

Visible en haute montagne et le long des côtes .

GLISSEMENT EN BLOC : de larges pans de roches glissent très lentement sur un banc incliné .

Le mouvement peut être très important.

FAILLE PANAMÉENNE : le sol glisse en s 'inclinant dans le sens opposé au déplacement.

La faille a une surface curviligne et appara î t dans les argiles , limons et schistes.

FAILLES PANAMÉENNES MULTIPLES : répétition du phénomène précèdent.

Apparaît lorsque des bancs d'argile sont surmontés par un banc de roches dures .

GLISSEMENT DE TERRAIN : appara ît lorsqu 'un sol argileux détrempé est déstabilisé par des vibrations .

De faible envergure .

COULÉE DE BOUE : appara ît dans les régions arides lorsque de fins sédiments saturés d 'eau se mettent en mouvement.

i Les principaux types de mouvement A sont ici représentés depuis une chute de pierres presque verticale jusqu'à la coulée de boue.

Les glissements sont loin d'être des phénomènes simples.. »

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