LES ENJEUX PETROLIERS DANS LE MONDE
Publié le 08/01/2012
Extrait du document
2) Diversifier les approvisionnements
Tirant les leçons du 1er choc pétrolier, les pays indus ont géré la sécurisation de leurs appro par une stratégie de double diversification. D’une part, les nations indus se st efforcées de dvp des sources alternatives d’énergie à l’instar du nucléaire mais surtt du gaz. D’autre part, en allant se fournir ds d’autres régions du monde. A cet égard, le maintien durable à un ht niveau des cours du pétrole a permis l’émergence de nvelles zones d’extraction aux coûts de prod bcp + élevés qu’au MO. Cette pol débouche sur des évolutions notables : la part des pays du MO a baissé : 37% de la prod pétrolière mondiale en 73, 28% en 2002.
Ainsi, les fournisseurs de pétrole aux Etats –Unis st auj ds l’ordre décroissant : Canada, Mexique, AS, Nigeria et Venezuela. Et l’intensité pétrolière du PIB US a tendance à baisser fortement. Entre 85 et 2000, le PIB US progresse à un rythme annuel moyen de 3,3% Ms la demande pétrolière a progressé à un rythme nettement inférieur. Ce phénomène s’explique par la baisse de l’intensité pétrolière du PIB US dps la fin des 70’. En $ de 1996, un baril de pétrole générait 13$ de PIB en 2000 ctre 6,5$ en 73. Cela signifie que l’indus US est – énergétivore qu’il y a 30 ans et que la création de richesses dép de + en + de secteurs immatériels.
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coût ne dépasse qu’exceptionnellement 10 $ par baril.
Même le pétrole non conventionnel est actuellement accessible à un coût < 15 $ le baril (NB :
pétrole non conventionnel = hydrocarbures non accessibles par les méthodes tra di : pétrole extra lourd de l’Orénoque au Venezuela, sables asphaltiques
(mélange de sable et de bitumes) en Athabasca ds l’ouest du Canada).
Autre élément de réf : le prix jugé nécessaire par les pays prod pr équilibrer leur budget.
Ds les pays de l’OPEP , les exportations d’hydrocarbures
représentent 60 à 80% des exportations et des recettes budgétaires.
L’AS a ainsi besoin d’un prix du pétrole au – égal à 25 $ le baril pr couvrir ses
dépenses courantes et financer le remboursement d’une dette creusée en 98, qd le prix du pétrole s’est effondré aux alentours de 10 $ le baril.
Le pétrole
est produit ds le monde à un coût moyen de 8 $ le baril.
2) Mais des prix fluctuants
Le prix du pétrole a tjrs été fluctuant.
On distingue 3 gdes T :
- du milieu du XIXè jus qu’au début des 60’, le prix du pétrole est ctrl par les gde scies.
Et + précisément, l’accord d’Achnacarry en 1928 organise
un véritable cartel entre les ppale scies, les 7 sœurs (Esso, Mobil, Socal devenu Chevron, Texaco, Gulf racheté par Socal en 1984, Shell et BP)
auxquelles on ajoute parfois la CFP (devenue Total), ce qui permet de stabiliser les prix.
- Du début des 60’ au milieu des 80’, le ctrl du marché passe progressivement ds les mains des pays prod.
La prise de ctrl dire cte de l’exploitation (
pa r nationalisation notamment) leur permet d’augmenter le prix du brut.
Les gdes cies perdent alors le ctrl des prix.
Le syst des concessions
précédemment en vigueur est remplacé par des relations contractuelles de lg terme (svt plusieurs années) liant les n velles cies nationales et les anciens
concessionnaires.
Le prix du pétrole est désormais le government official selling pric fixé unilatéralement lors des réunions semestrielles de l’OPEP.
Les
cies privées ne maîtrisent plus les cours du pétrole brut.
Ce s ystème régira les prix du pétrole pdt environ 10 ans.
Mais le double choc pétrolier provoque
un accroissement de l’offre ds les zones non OPEP, ainsi qu’une diminution de la demande.
Il sera progressivement altéré par le dvpt des marchés spot
ds les 80’.
E n effet, rapidement après le 2
nd choc pétrolier, le marché se retrouve ds une situation d’offre excédentaire, dc avec des cours
structurellement à la baisse ; ds ce contexte, les achats spot se révèlent plus avantageux.
De +, les contrats lg terme mquent d e souplesse commerciale
sur les volumes.
Jusqu’en 85, les pays prod ctuent cpdt à proposer des contrats lg terme à prix fixe, mis avec de + en + de c lauses négociables par les
acheteurs.
Les prix officiels disparaîtront définitivement en 1988 après avoir é té malmenés par divers syst de rabais.
La situation se retourne dc très
rapidement.
Et pr éviter un effondrement des prix, les membres de l’OPEP instaurent des quotas de prod.
Ms la réduction de la prod de l’OPEP est
essentiellement assumée par l’AS qui réduit de 75% sa prod entre 1979 et 1985.
Las de cette situation, le royaume décide finalement de relancer sa prod
pr reprendre des parts de marché.
Le prix du pétrole s’effondre alors, passant de 25 à 10$ le baril entre janvier et juillet 1986.
Dps le con tre-choc pétrolier, les marchés spot se st imposés comme baromètre des prix.
On parle désormais de marchés spot au pluriel car pl usieurs
qualités de brut servent de référence, comme le brent de la mer du Nord, le WTI (West Texas Intermediate) ds la zone am éricaine ou le Dubaï, pétrole
de réf du Moyen-Orient et de l’Asie.
Qq gdes bourses spécialisées cotent les prod pétroliers : le NYMEX (NY Mercantile Exchange) qui sert de réf pr
les marchés nord -américaines, le marché à terme de Londres… Les variations de prix st très imp et le poids des acteurs respectifs sur le marché a de
nveau évolué.
L’offre et la demande sur les marchés de cotation jouent désormais un rôle fondamental.
Ms l’action de l’OPEP r este non négligeable par
le jeu des volumes mis sur le march é.
II – Les politiques énergétiques
Pr les pays conso, l’enjeu ppal du pétrole au sortir de la WWII est la sécurité mili.
Le pétrole est en effet indispensable s ur le plan mili.
Cette exigence
stratégique s’est progressivement doublée et a été doublée en importance par des soucis éco et dc pol à partir du moment où l’éco se construit autour du
pétrole.
Très tôt dc, les pays conso ont cherché à réduire leur dép ; ce souci s’est accru avec le double choc pétrolier.
Auj, la préoccupation écologique s’impos e.
La question du dvpt durable se pose avec une acuité particulière à l’indu pétrolière ss plusieurs angles :
contribution à l’effet de serre, ressources finies, gaspillage, pollutions et risques indus, …
Les pays importateurs peuvent utiliser diff instrum ents pr réduire leur dép et maîtriser leur conso.
Les ppaux outils st la diversification du bilan
énergétique, l’accroissement de l’efficacité énergétique qui passe notamment par les éco d’énergie et la fiscalité.
En matière de diversification, il faut
cit er le cas français très atypique, où la construction d’un parc nucléaire imp a eu pr effet de porter de 25 à 50% la part de l ’énergie produite sur le
territoire national.
A – Les économies d’énergie et l’environnement
1) L’environnement
S’il n’est pas possible de prouver le lien matériel entre le réchauffement climatique, la pollution et la fréquence accrue des accidents cli matiques, les
chercheurs ont néanmoins de fortes présomptions.
Ils pointent du doigt la montée en flèche des émissions de CO2 ds l’ atmosphère, qui ont triplé dps les
débuts de l’ère indus.
Les hommes produisent auj annuellement entre 6 et 7 milliards de to équivalent carbone, qd la nature n’est capable d’en absorber
que 3.
Pr répartir équitablement les émissions entre 6 milliards d’ho mmes sur terre, ss continuer à perturber le climat, les scientifiques ont calculé que
chque individu n’aurait droit qu’à un quota de 500 kg équivalent carbone de CO2 d’ici 2050.
Or 1 Français en « fabrique » déjà 2 to, 1 ressortissant de
l’UE 3,7 et 1 Amér icain 5,5 … ctre 35 kg pr un Népalais !
2) Le concept de « négawatts »
Face aux inquiétudes nées du réchauffement climatique mais aussi de la dép pétrolière ds les gds pays indus, un nveau concept est né : celui de
négawatt, lancé par un chercheur américain, Amory Lovins.
L’idée est que l’énergie la – chère est celle qui n’est pas consommée.
Il ft dc valoriser tte
démarche conduisant à réduire la conso d’énergie.
Lovins expliquait ainsi ds une interview au Wall Street Journal : « Ceux qui poussent + loin a u fond
de la mer la rech du pétrole à des coûts bientôt exorbitants au risque de polluer feraient mieux de chercher sur terre les réserves de négawatts.
Les
exploiter ns ferait gagner de l’argent, réduirait la poll ution et améliorerait notre sécurité d’appro ».
B – La sécurité des appro visionnements :
Le Moyen – Orient est la ppale zone d’exportation avec 44% du commerce pétrolier mondial.
Les USA et l’Europe st les ppales zones d’impo rtation :
environ 26% chacune.
Le MO, quant à lui, représente 2/3 des ré serves.
L’éloignement entre centres de prod et centres de conso donne un poids extraordinaire aux échges internationaux ds l’indus pé trolière.
Plus de 40% du
pétrole brut produit ds le monde quitte sa zone d’origine pr rejoindre la rég où il sera raffiné.
Le pétrole peut être transp soit par tankers, soit par
oléoducs.
Le convoyage par navire étant bcp + souple et – coûteux, le transp international du brut se fait essentiellement par voie maritime.
En revanche,
à terre, sur courte distance, les conduites s t la seule solution éco, dès lors que les volumes st significatifs.
1) Sécuriser les routes du pétrole.
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