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Les engins sous-marins non habités

Publié le 26/03/2012

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Les opérateurs peuvent sortir des cloches à la nage, en costume de plongée, se déplacer sur les fonds marins en scaphandre ou s'entasser dans un petit sous-marin. Chacune de ces méthodes d'accès au fond océanique est onéreuse et risquée. C'est pour cette raison que les chercheurs travaillent à l'heure actuelle à la mise au point d'une série d'engins inhabités. Ces engins, réduits à leur plus simple expression, sont ce que l'industrie pétrolière au large appelle des "globes flottants".

« f L ducs à inspecter.

Le RCV 225 est également devenu un outil précieux entre les mains du plongeur.

Il fournit par exemple la lumière indispensable quand le plongeur effectue un travail délicat.

Il le rassure aus ~i, car il constitue un lien permanent avec la surface, ce qui est inestimable en cas d'accident.

Les plongeur s appellent le RCV 225 leur "chien de gar­ de" et, quand leur mission est accomplie, ils demandent à l'opérateur en surface de le rappeler dans son "che­ nil".

Il existe encore près de trente types d'autres engins sous­ marins inhabités , qui se distinguen t l'un de l'autre par leur forme et leur capacité.

Ils sont généralement très proches du RCV 225, mai s possèdent des équipements vi­ suels complémentaires tels que des caméras fixes, mon ­ tées seules ou en double , et des caméras de 8.

ou 16 mm à têtes mobiles.

La qualité des images TV obtenues n'est habituellement pas très bonne, mais les engins de ce type permett ent à l'opérateur de choisir les zones qui présentent un intérêt particulier et de rapprocher l'engin pour prendre des cli­ chés en couleurs d'excellente qualité.

Le s engins inhabités les plus perfectionnés tournent non A gauche : Le Sea Bug , photographié au cours d'une série de tests.

Destiné à l'inspection d'o­ l éoducs et aux études de terrai ns, il est équipé de bras mobiles, dont il se sert pour enregistrer des images par vidéo et pour prélever des écha ntil­ lons dans ses champs de recherche.

seulement des films avec renvoi des image s TV à la surfa­ ce, mais remplissent également de s mission s s ou s-mari­ nes si mple s.

L'opérateur en s urface peu t, par exemple, guider l'engin jusqu'au pied d'une stru cture en acier et l'y fixer à l'aide de ventouses .

De puissantes pompes à eau la débarrassent alors de la flor e marine qui y adhère, puis des roulettes abrasives nettoient l'acier, qui est photographié et soumis à des épreuves par ultrasons pour détecter les éventuelles dé­ fectuosités ou fêlures .

De s véhicules de cette taille peuve nt aussi être équipés de sonars et de matériel de fraisage.

A l'inverse des plon­ geurs et des s ubmer sibles habités, ils peuvent trava iller jour et nuit, et sont constamment alimentés en énergie à partir de la surface.

Ils ont toutefois un grand désa vantage: ces engins inhabi­ tés sont suspen du s au bout d'un câble, et les câbles ont la réputation de se rompre , de se laisser entraîner par les courants et de s'enrouler autour des obstacles sous- ma­ rins.

La prochaine génération d'engins inhabités sera don c dé­ pourvue de câbles et équipée d'un petit ordinateur.

L'opérateur ayant introduit le programme demandé, l'engin pourra photog raphier, et accomplir toutes les tâ­ ches programmées.

Il retournera à la base , sa mi ssion ac­ complie , ou obéira à un signal de la surface, équiva lent électronique d'un ber ger appe lant son tro upeau ou sif­ flant son chien.

On a passé beaucoup de temps, il y a quelques année s, à di sc uter des mérites réciproques de tous les types d'en­ gins submersib les, qu'ils soient habi tés ou non.

Au­ jourd'hui, ce ge nre de question ne se pose plus.

On s'est rendu compte que les travau x sous-marins s'effectuaient à des profondeurs de plus en plus importantes, et surto ut que le rythme de travail s'accélérait fortement.

Il s'ens uit donc que chaq ue type d'engin so us- marin gardera son utilité grâce à ses caractéristiques propres, et que la mise au point et le perfectionnement reste nt un sujet constant de recherche et un défi non négligeable aux limites du sa­ voir humain .

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