Les centrales thermiques
Publié le 23/08/2013
Extrait du document
LA TURBINE
• L'énergie cinétique - mécanique de la vapeur d'eau surchauffée et soumise à une forte pression est transformée en énergie mécanique à l'aide d'une turbine.
• La turbine comprend trois parties, chargées d'assurer la détente de la vapeur. Chacune est équipée de rotors sur lesquels sont montées des pales.
• Pour la première partie (corps haute pression ou HP), les pales sont de petite dimension. Celle-ci augmente graduellement dans les corps moyenne pression (MP) puis dans le corps basse pression (BP).
• L'arbre servant de rotor à la turbine est relié à un alternateur.
L'ALTERNATEUR
• L'énergie cinétique produite par la turbine est transmise par l'axe à l'alternateur, qui est une sorte de dynamo géante.
• L'alternateur produit du courant électrique alternatif à une tension de 20 Hz.
• Cette énergie est transmise à un transformateur qui l'élève à 50 Hz en Europe et à 60 Hz en Amérique du Nord.
LE CONDENSATEUR
• La turbine utilise l'énergie de la vapeur, qui perd de sa chaleur.
• La vapeur n tiède n est retransformée en eau et renvoyée à la chaudière pour servir à nouveau de fluide caloporteur, bouclant ainsi le cycle.
• Dans le condensateur, la vapeur
est en contact avec des milliers
de tubes de petit diamètre
dans lesquels circule l'eau
de refroidissement.
«
alors s'installer , s'accentuant lors de la production d 'un effort .
Le diagnostic s'effectue par radiographie ou par sdntlgnphie osseuse .
Le traitement
consiste à immobiliser le membre concerné (au besoin sous plâtrage ) durant trois semaines .
lUXAnON OE L'tPAULE La luxation correspond au déplacement de deux surfaces articulaires qui se trouvent face à face normalement.
On parle auss i de déboîtement.
Ce type de patholo gie se rencontre dans de nombreux sports : football , judo , rugby et plus g én é ralement les sports de contact.
La luxat ion de l'épaule est la plus courante des luxations des membres supérieurs .
Le traitement consiste à réduire la luxation en remettant l'articulation en place , de préférence sous anesthésie , puis de placer l'épaule sous contention afin de l'immobiliser pendant trois semaines .
Il faudra attendre plus de deux mois pour reprendre le sport.
avec le risque toujours possible d'une consolidat ion insuffisante rendant nécessaire le recours à l'opération .
TENDINm Les tendinites résultent d'une inflammation des tendons , généralement proches d 'une articulation .
Elles se manifestent d'abord par une simple gêne , et peuvent dans les cas les plus graves rendre impossible les mouvements du membre concerné.
Par ordre de gravité croissante, on observe : une gêne ou une douleur légère à l'échauffement des douleurs durant la
pratique, une douleur permanente.
La meilleure prévention consiste en une bonne hydratation , qui suppose de boire avant d 'éprouver la sensation de soif.
Le traitement consiste en un repos , accompagné de rééducation (étirements, massages ...
) jusqu 'à
d i sparition des symptômes .
En cas de persistance, le recours à la chirurgie peut être envisagé .
PUIIAI.GIE Sous le terme de pubalgie sont en réalité regroupées différentes pathologies de la région pubienne , pouvant toucher la paroi abdominale, la symphise pubienne ou les adducteurs .
Elles concernent notamment les pratiquants de sports tels que le football , le rugby ou encore le tennis .
L'examen clinique joue un
rôle essentiel dans la réussite du traitement du fait de la variété des affections concernées .
Celui-ci comprendra généralement une phase de repos et de massages , puis un renforcement musculaire adapté .
entorse pouvant être multiples (ligament latéral interne ou externe , lésions nerveuses , musculaires ou tendineuses ), celle-ci ne sera examinée qu'après quelques jours de repos .
La pose de glace, plusieurs fois
dans la journée, est une première étape du traitement La cheville doit être mise au repos , éventuellement sous contention , voire plâtrée dans les cas les plus aigus.
Des cannes pour soulager les appuis, ou l'élévation du membre touché , peuvent également être envisagées.
En revanche , les praticiens sont plus divisé s sur l'efficacité desant i-inflammatoires .
UNE APPIOCHE ADAPnE Si les principes de la médec ine du sport restent les mêmes lorsqu'ils s'adressent à des sportifs de haut niveau, leurs applications diffèrent car le patient est en recherche de performances maximales et touche les limites de ses capacités physique s.
La législation prévoit d'ailleurs une surveillance part iculièrement poussée de cette population , avec deux examens annuel s portant aussi bien sur l'aspect physiologique que psychologique ou nutritionnel.
Ceux-ci sont complétés par un eumen dentoirr annuel.
un test
d 'effort maximal tous les quatre ans, ainsi que certains examens complémentaires selon les disciplines .
Dans les faits , le suivi des sportifs de haut niveau est généralement bien plus poussé que cela .
Quasi -permanent il mobilise les connaissances médicales les plus avancées , et ce dans tous les domaines, afin d 'assurer les meilleurs résultats à chaque étape : prévention , traitement et récupération .
Une carie mal soignée, une alimentation mal
équilibrée , peuvent en effet coûter les quelques centièmes de seconde qui feront gagner ou perdre une compét ition ; et les délais de réparation d'une fracture , par exemple , sont considérablement raccourci s par les exigences de la compétition .
lAPIMNTION Chez les sportifs de haut niveau , la prévention commence par un bilan de début d'année quasi-exhaustif .
Celu i-ci comprend un examen général (biométrique , cardiologique , pulmonaire , digestif , neurologique , dentaire , ORL } ainsi qu'un examen plus spécifiquement consacré aux pathologies communes en matière de médecine du sport (articulations , recherche de troubles musculaires , tests de souplesse ).
Le bilan diététique est l'occasion de sensib iliser le patient à
l ' importance des aspects nutritionnels , en l 'informant sur les règle s à respecter pour une alimentation équilibrée , tout en corrigeant d'éventuelles erreurs .
Quant au bilan psychologique , il permet d'évaluer le profil de l'athlète , sa résistance au stress, sa sociabilité , etc., afin de l'aider à gérer les exigences du haut niveau.
Le bilan de début d 'année ne s'arrête pas là.
Des tests isocinétiques, réalisés sur des machines adaptées , permettent d 'analyser la force de chaque muscle et la façon dont l'effort se répartit entre eux.
Cela concerne en particulier les muscles du genou, du dos, de la hanche, ou
encore de l'épaule.
Les données recueillies permettront par la suite d 'élaborer des plans d 'entraînement adaptés , tout en détectant les séquelles
1-------------I------------...J.---------------1 d'éventuelles blessures, afin de compenser les anomalies qui en
Luxation de l'épaule
Ligaments
Tête de
l'humérus -------Ir
Tendons -------H l
Capsule humérale --------+- ,...
Humérus --------1
Capsule humérale
Tête de l'humérus
Comme il est possible de voir sur la radiogaphie ci-contre , lors de la luxation de l'épaule , la tête de l'humérus sort de la capsule humérale .
On parle aussi de déboîtement
résultent et d 'éviter ainsi qu'elles ne se reproduisent.
Cette batterie de tests est complétée par l'appel à différentes spécialités (bilan postural et podologique , ostéopathique, dentaire , radiographique ...
) offrant ainsi le maximum d'Informations possible .
Par la suite , le travail de prévention se poursuivra tout au long de l'année dans chacun de ces domaines .
TIIAITEMENTS n HCUPtiAnON Si les pathologies sont analogues pour les sportifs amateurs comme pour ceux qui fréquentent le haut niveau , les délais de rétablissement changent du tout au tout.
A la suite d 'une lésion, un amateur pourra se voir prescrire trois semaines de repos complet.
Dans le milieu du sport professionnel, ce délai est ramené à trois jours , suivis d'une période de réadaptation permettant de renouer avec la compétition dans les trois semaines.
Toutes les ressources disponibles sont mobilisées pour atteindre cet objectif.
Le recours à la vidéo est ainsi fréquent afin de décortiquer l'accident et d 'affiner le diagnostic au maximum .
Des spécialistes de différents horizons (médecin, ostéopathe, podologue ,
klnrsltMnpeute ...
) se réunissent afin de confronter leurs analyses et de s'assurer du traitement à suivre .
Au besoin , on fera appel à des spécialistes extérieurs pour garantir la pertinence de celui-ci .
De multiples approches sont combinées pour accélérer la guérison et la réadaptation à l'effort est conduite en étroite coopération avec les entra îneurs de l'athlète .
Pour un sportif en pleine possession de ses moyens , les phases de récupération sont gérées avec le même objectif d'optim iser les pics de performance .
Au-delà des règles de base (alimentation , hygiène de vie ...
) , des techniques actives sont appliquées pour permettre à l'organisme de récup ér er au mieux .
Il peut s'agir de massage manuel , de drainage lymphatique ou d'électrostlmullltlon (courant électrique appliqué au muscle à partir d 'électrodes de
mises en œuvre : sauna, hammam , etc.
Sans oublier une bonne gestion des rythmes et de la qual ité du sommeil, incluant l'Indispensable sieste quotidienne.
Enfin, les aspects psychologiques occupent une place importante , à travers la relaxation ou la sophrologie .
lA LUTTE CONTIE LE DOPAGE Les prtlduits tloponts sont non seulement prohibés, mais également
dangereux pour la santé.
De ce fait, le médecin du sport joue un double rôle de prévention et d 'éducation non seulement vis-à-vis des sportifs, mais aussi de leurs dirigeants, entraîneurs, et de leur encadrement en général.
Sa responsabilité est d 'ailleurs engagée s'il prescrit des produits interdits , mais aussi dans le cas où, ayant constaté l'usage de ceux-ci , ille cautionne en ne prévenant pas le sportif des risques encourus.
La tache se complique lorsque l'on sait que figurent parmi les substances concernées , des médicaments qui peuvent relever d'un usage thérapeutique dans certains cas et non dans d 'autres.
L'utilisation de tels produits doit faire l'objet d'une demande ad hoc de la part du sportif auprés des autorités compétentes , avec l'aval du médecin traitant Cela suppose un suivi très attentif de la question, la liste des produits interdits étant régulièrement susceptible d'être modifiée.
En France, elle est fournie de façon détaillée par le Journal Officiel..
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