LES BRISE-GLACE
Publié le 04/02/2019
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fixée sur de larges moyeux. Ainsi, en cas d’avarie (bris ou torsion), elles sont aisément démontables pour être envoyées en réparation.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ex-Union soviétique est devenue le premier constructeur de brise-glace au monde, ses routes maritimes de l’Arctique devant constamment permettre le transit des cargos ainsi que celui des navires de guerre dont l’importance stratégique ne faisait qu’augmenter.
Afin de disposer d’une autonomie maximale, et donc de pouvoir rester en mer le plus longtemps possible, les Russes mirent au point des brise-glace à propulsion nucléaire dès les années 1950. Outre le fait que ces navires n’avaient pas besoin de se ravitailler en mazout, la puissance des moteurs était telle qu’ils pouvaient mieux se sortir des situations délicates, sans craindre de tomber en panne de carburant.
Le premier modèle à propulsion nucléaire, le brise-glace Lénine, fut mis à l’eau le 12 septembre 1959. Affecté au port de Mourmansk, il débuta ses opérations dans l’Arctique en mai 1960, dégageant entre juillet et octobre un premier corridor navigable pour les navires de commerce.
Il fallut toutefois attendre seize ans avant que n’intervienne la mise à l’eau du second brise-glace nucléaire, l'Arktika (1975), suivi du Sibir en 1977 et du Rossiya en 1985. Depuis, la flotte s’est étoffée du Sovietski Soyouz en 1992 et de l’Oural, La puissance des nouveaux modèles est particulièrement impressionnante puisqu’ils développent 90000 chevaux. La résistance de l’étrave est assurée par une double coque, la carapace d’acier extérieure atteignant une épaisseur moyenne de 55 mm le long de la ligne de flottaison ; quant à la proue en fonte, elle mesure jusqu’à deux mètres d’épaisseur.
Jusqu’au pôle Nord
Le brise-glace Arktika, parti de la mer de Barents, fut le premier navire de surface à se frayer un passage jusqu’au pôle Nord, qu’il atteignit après sept jours de navigation, le 17 août 1977. Le navire y stationna quinze heures avant de reprendre la
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Les
brise-glace
fixée sur de larges moyeux.
Ainsi, en cas d'avarie
(bris ou torsion), elles sont aisément démontables
pour être envoyées en réparation.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale,
l'ex-Union soviétique est devenue le premier
constructeur de brise-glace au monde, ses routes
maritimes de l'Arctique devant constamment per
mettre le transit des cargos ainsi que celui des
navires de guerre dont l'importance stratégique
ne faisait qu'augmenter.
Afin de disposer d'une autonomie maximale, et
donc de pouvoir rester en mer le plus longtemps
possible, les Russes mirent au point des brise
glace à propulsion nucléaire dès les années 1950.
Outre le fait que ces navires n'avaient pas besoin
de se ravitailler en mazout, la puissance des
moteurs était telle qu'ils pouvaient mieux se sortir
des situations délicates, sans craindre de tomber
en panne de carburant.
Le premier modèle à propulsion nucléaire, le
brise-glace Lénine, fut mis à l'eau le 12 septembre
1959.
Affecté au port de Mourmansk, il débuta ses
opérations dans l'Arctique en mai 1960, déga
geant entre juillet et octobre un premier corridor
navigable pour les navires de commerce.
Il fallut toutefois attendre seize ans avant que
n'intervienne la mise à l'eau du second brise
glace nucléaire, l'Arktika (1975), suivi du Sibir en
1977 et du Rossiya en 1985.
Depuis, la flotte s'est
étoffée du Sovietski Soyouz en 1992 et de l'Oural ,
La puissance des nouveaux modèles est particu
lièrement impressionnante puisqu'ils développent
90000 chevaux.
La résistance de l'étrave est assu
rée par une double coque, la carapace d'acier
extérieure atteignant une épaisseur moyenne de
55 mm le long de la ligne de flottaison ; quant à la
proue en fonte, elle mesure jusqu'à deux mètres
d'épaisseur.
Jusqu'au pôle Nord
Le brise-glace Arktika, parti de la mer de Barents,
fut le premier navire de surface à se frayer un pas
sage jusqu'au pôle Nord, qu'il atteignit après sept
jours de navigation, le 17 août 1977.
Le navire y
stationna quinze heures avant de reprendre la route
de Mourmansk; le voyage aller-retour dura
treize jours.
De leur côté, les Américains firent
une tentative en 1979 avec le Westwind de la US
Coast Guard, mais ne parvi nrent qu'à 675km du
but avant de devoir rebrousser chemin.
Outre leur fonction pratique -l'aménagement
de corridors navigables pour les autres bateaux
les brise-glace servent aussi aux expéditions de
recherche scientifique dans l'Arctique et l'An
tarctique.
Les équipages, du fait des conditions
rigoureuses de climat et de la longueur des mis
sions, disposent d'un aménagement plus
luxueux que de coutume.
Ainsi, les navires
russes comme le Rossiya sont équipés de carrés
à une ou deux places pour les officiers de
cabines (plutôt que de dortoir s), de salles de
cinéma, d'une bibliothèque et d'une salle de
musique, ainsi que d'un bloc opératoire pour les
urgences médicales.
�
L'Union soviétique
construisit de grands brise-glace
propulsés par des réacteurs nucléaires.
Le premier exemplaire, te Lénine,
fut mis à l'eau aux chantiers de Leningrad
en septembre 1959.
Constructeur naval
Chantier naval de la Baltique, Leningrad.
Mise à l'eau
12 septembre 1985.
Déplacement
19600 tonnes à vide ;
23835 tonnes en pleine charge.
Longueur 148m.
Largeur 30m.
Vitesse
22 nœuds (40km/h).
Propulsion
Deux réacteurs nucléaires à eau press urisée,
dotés de trois turbines ; pu issance de plus de 7770000 chevaux (49,6 mégawatiS);
transmission .à QDJS.Yll�il!l-
' Un convoi de navires emprunte
un couloir d'eau libre ouvert
par un brise-glace.
Dans l'Arctique, ta banquise
atteint fréquemment plusieurs mètres d'épaisseur.
Les brise-glace arrivent à rompre une couche
de glace épaisse de huit mètres au maximum..
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