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L'ENREGISTREMENT DU SON

Publié le 05/02/2019

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Dans un disque compact (CD), le son est gravé sous forme de microcuvettes sur une surface polie. Les CD permettent une reproduction fidèle du son, avec un minimum de bruit et un accès quasi instantané aux diverses plages de lecture. Lorsqu'un CD est lu, un fin rayon laser balaye la surface du disque : les microcuvettes absorbent le signal alors que les espaces intercuvettes le réfléchissent. Le reflet du rayon laser se présente donc comme un signal codé au rythme des cuvettes gravées sur le disque : une cellule photoélectrique transforme la pulsation de la lumière laser en signaux électriques, qui sont décodés, amplifiés et transmis aux écouteurs ou aux haut-parleurs, où le son est restitué.

▼ Un haut-parleur coaxial. Les signaux électriques représentant le son, en provenance de l'amplificateur, induisent un champ magnétique dans une bobine mobile, la faisant vibrer dans le champ magnétique permanent d’un aimant. Comme la bobine est fixée à l’extrémité d’un cône, celui-ci vibre à la même cadence, produisant des ondes sonores. Seules les tonalités graves sont reproduites par le cône principal, car les ondes aiguës de haute fréquence feraient onduler sa surface de façon parasite. Les tonalités aiguës sont donc reproduites par un autre cône plus petit, logé au cœur du premier.

Le disque compact

 

Jusqu’à une époque récente, l’enregistrement du son consistait à retranscrire sur un support physique ou magnétique les oscillations de l’air. Mais cette représentation « analogique » des vibrations est bien souvent imparfaite, tant pour les disques que pour les bandes magnétiques : la qualité d’un enregistrement sur disque se dégrade à mesure que le sillon est usé par l’aiguille. Dans le cas d’une bande, les particules magnétiques peu

 

vent se détacher ou se réorienter sous le coup de champs magnétiques parasites.

 

Avec l’essor de l’électronique moderne est apparu en 1983 le processus d’enregistrement numérique, qui décompose le son en un très grand nombre d’échantillons par seconde - les bits -, qui sont codés en langage binaire et stockés sur une mémoire électronique sans bruit de fond ni perte de qualité au fil des ans. Le support de ce nouveau type de codage est le disque compact (ou disque audionumérique), qui stocke les bits sous forme de microcuvettes gravées en séquence binaire. Difficiles à dégrader (elles sont protégées par une couche de plastique), les successions de microcuvettes sont lues par un rayon laser, et les informations binaires alors converties en vibrations analogiques qui actionnent les membranes des haut-parleurs. De très haute fidélité et pratiquement inusable, le disque compact supplante les microsillons qui disparaissent dès 1993.

« L'enregistrement du son sur coup, dans les années suivant l'invention du phonographe d'Edison.

En 1887, l'Allem and Emil Berliner (1851-1929) remplace le tambour par le disque en zinc et introduit un meilleur procédé d'inscription: l'aiguille vibre latéralement plutôt que verticalement et grave un sillon plus riche en informations.

Puis le disque en cire fait son appari­ tion en 1888 : plus facile et plus précise à graver, la cire supplante rapidement l'étain et le zinc.

Lenre­ gistrement et la relecture du son atteignent alors une qualité telle que le phonographe est commer­ cialisé.

Pour satisfaire à la demande, une chaîne de fabrication se met en place afin de dupliquer les enregistrements à la cire: l'original sur cire sert à la fabrication d'un moule en métal, la matrice, utilisé pour presser des copies à la chaîne, tout d'abord en caoutchouc, puis à partir de 1895 en « shellac » (substance résineuse produite par les insectes).

L'âge d'or du disque Dès 1900, le marché du disque s'épanouit et plus de 5000 titres circulent.

Entre 1914 et 1920, la pro­ duction annuelle de disques passe de 25 à 100 millions d'exemplaires, stimulée par le succès croissant du jazz.

À cette même époque, les pro­ cédés électriques font leur apparition et notam­ ment le microphone, conçu pour transformer les vibrations du diaphragme en signaux électroma­ gnétiques, plus commodes pour piloter les manœuvres de gravure.

De même pour la restitu­ tion du son, les vibrations de la tête de lecture sont transformées elles aussi en signaux électro­ magnétiques, amplifiés et transmis aux haut­ parleurs dont ils font vibrer les membranes.

Grâce à ces nouveaux procédés, le son peut être rendu en « haute fidélité >>, la gamme des fréquences enregistrables et restituables augmentant de plus de deux octaves.

En 1947, on assiste à de nouveaux progrès avec l'invention du disque microsillon, qui bénéficie d'un sillon plus fin gravé dans une matière nou­ velle : la résine vinylique (ou vinyle).

Non seule­ ment les enregistrements sont de bien meilleure qualité (cinq fois moins de bruit de fond que pour les disques en gomme-laque), mais la finesse du sillon ainsi que la plus lente rotation du disque (33 tours/mn au lieu de 78) augmentent la durée d'une face de cinq à tren te minutes.

L'industrie du disque entre alors dans son âge d'or.

En 1958, la firme anglaise Emi apporte un nou­ veau progrès avec la stéréophonie.

Avec nos deux oreilles, nous percevons en effet les sons venant de deux directions légèrement différentes, ce qui contribue à leur richesse.

Pour que les enregistre­ ments aient aussi cette qualité, deux micro­ phones sont alors utilisés, et leurs signaux gravés ! Un studio a d'enregistrement comporte une salle insonorisée, où l'acoustique est rigoureusement contrôlée, et la salle de contrôle où se trouvent les pupitres de mixage et les enregistreurs.

Une vitre insonorisée sépare les deux locaux.

Les concerts en extérieur sont ...,.._ souvent enregistrés par des studios mobiles installés à l'intérieur de camions.

Des caméras vidéo permettent aux ingénieurs de suivre l'action sur scène.

......

Sur le plateau de tournage des films (ici Les cœurs brûlés), la prise de son s'effectue hors champ avec des micros brandis au bout de perches.

Dans un camion équipé de consoles, l'ingénieur du son contrôle et effectue les réglages comme s'il était en studio.

séparém_ent à gauche et à droite du sillon du disque.

A la lecture, ces différents signaux sont envoyés à deux haut-parleurs séparés, et le son emplit alors tout l'espace avec une richesse stéréophonique.

L'enregistrement magnétique Parallèlement à l'invention du disque gravé méca­ niquement, des expériences ont très tôt montré l'intérêt de l'enregistrement magnétique: dès 1898, l'ingénieur danois Valdemar Poulsen (1869-1942) se rend compte qu'une vibration sonore peut être traduite en variation de champ magnétique, enregistrable sur un fil d'aci er: il enregistre ses premiers sons sur de la corde à piano.

Au départ, le procédé est encombrant, car. »

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