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Le vol subsonique

Publié le 18/03/2012

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Les avions de transport civils sont presque tous des appareils subsoniques. Au cours des vingt-cinq dernières années, la taille moyenne des avions mis en service a quadruplé. Quant à la vitesse et au rayon d'action, ils ont doublé. Le pourcentage des moteurs à piston a connu une chute vertigineuse, passant d'environ 98 OJo à moins de 2 %, alors que, ces derniers temps, les turboréacteurs à double flux, silencieux et efficaces, gagnaient constamment du terrain sur le turboréacteur et le turbopropulseur. On a mis au point des cellules dont la structure ne nécessite aucune révision pendant 60 000 heures de vol ou davantage. La fiabilité des aéronefs d'aujourd'hui atteint un degré remarquable....

« des avions à réaction à moteurs arrière ne créant plus au­ cun danger.

Il faut cependant remarquer que les groupes propulseurs des avions de ligne les plus récents, comme les Boeing 747 et 767, ainsi que toute la série des Airbus sont suspendus sous la voilure.

· En 1960, les recherches aérodynamiques livrèrent une nouvelle famille d'ailes à profil 'supercritique'.

Leurs ca­ ractéristiques étaient des extrados plus plats que ceux des ailes précédentes, des intrados plus courbés et aussi des bords d'attaque plus effilés.

En outre, le bord de fuite est souvent légèrement incurvé vers le bas.

On sera peut-être tenté de croire que la résistance rencontrée (force de traî­ née) est dès lors supérieure, mais, en fait, c'est l'inverse qui se produit, spécialement à des vitesses de croisîère lé­ gèrement inférieures à la vitesse du son.

Par comparai­ son, les aérodynamiciens estiment que les anciennes ailes étaient quelque peu 'chétives'.

La force ascensionnelle s'exerce en effet presque entièrement sur l'extrados dans une zone de dépression intense légèrement en retrait du bord d'attaque.

La voilure supercritique permet un écou­ lement uniforme sur toute la surface de l'aile, qui devient beaucoup plus efficace.

En outre, par rapport aux ailes traditionnelles des avions à transport à réaction, elle est moins courbée (de 20 OJo de 25 %, au lieu de 35 % ou plus) et plus épaisse, avec un plus grand coefficient d'al­ longement (rapport de l'envergure à la largeur moyenne).

De nos jours, tous les nouveaux avions de ligne, à quel­ ques rares exceptions près -au nombre desquelles les ADAC (avions à décollage et atterrissage courts) utilisés dans les régions non équipées de longues pistes -sont pourvus d'ailes supercritiques à faible degré et de mo­ teurs à soufflantes de grande section.

Ils sont aussi rapi­ des que les anciens, et d'un rendement énergétique beau­ coup plus intéressant.

En outre, ils sont plus silencieux, même comparés aux anciens appareils à hélice.

D'autre part, le développement de moteurs de 25 000 daN (soit 25 tonnes) de poussée élargit considérablement les capacités de transport.

Les économies ainsi obtenues et le transport de masse permettent de réduire les coûts unitaires.

Lorsque le dessin d'un avion de transport a été admis, l'é­ lément le plus difficile à modifier est la section transver- Ci-dessus: Des ingénieurs exami­ nent une maquette du Lockheed Tristar avant de décider d'allon­ ger les becs d'aile.

En appliquant cet allongement, Lockheed rédui­ sit de 3,5 % la consommation de carburant.

A gauche: Fixation d'une aile su­ percritique sur ·un F-8 au Centre de Recherches aéronautiques de la NASA.

Les ailes supercritiques sont plus épaisses, plus légères et contiennent une plus grande quantité de carburant.

Ci-dessous: L'intérieur d'un Boeing 767, un nouvel avion de ligne géant qui sera construit vers les années 80.

La version illustrée ici transporte 18 passagers en pre­ mière classe et 197 autres en classe économique.. »

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