Le travail des métaux ordinaires
Publié le 10/11/2011
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LE TRAVAIL DU BRONZE
Le bronze a été travaillé depuis la très haute Antiquité avec une grande perfection (4 000 ans avant J.-C.). Mélange de cuivre et d'étain, la formule du bronze parfait (85 % de cuivre, 15 % d'étain) était connue des plus anciennes civilisations de Mésopotamie. Ces proportions d'alliage donnent la plus grande solidité possible. Sans doute les qualités du matériaux - il se travaille à températures relativement basses, et se façonne facilement, offre une grande résistance à l'oxydation - l'ont-elles imposé comme premier des métaux utilitaires.
«
afin que la coulée se dépose également partout
avant de refroidir et se solidifier.
·
Lorsque le métal est parfaitement refroidi, les ~o~les sont ouverts, les pièces sont prêtes à être
hvrees aux autres façonniers du bronze.
Le tournage
Si le tour n'est plus actionné à pédale, mais par un moteur électrique à plusieurs vitesses les autres outils.
d~ tourneur n'ont pas changé' depuis le XVII s1ecle.
Le tourneur donne leur fini aux
pièces rondes de fonte (souvent des pièces de lumi
naires, coupelles, tiges, boules, etc.).
Il exécute
éga_lement certains décors réguliers (perles,
femlles, palmettes).
A
part le tour et le mandrin
les tourneurs utilisent deux sortes d'outils : le~ planes, sortes de gouges dont les extrémités ont d_es formes ar~ondies ou droites selon le type de
c1selure que 1 on recherche, et des molettes qui
comportent des décors spécifiques de chaque style.
Le travail s'effectue à main levée et permet une
grande liberté dans l'apparente rigueur du tracé
(torsades ou cannelures).
Le travail du tourneur
intermédiaire entre celui du fondeur et celui du
monteur-ciseleur est mal connu et sa signature
n'apparaît pas.
La ciselure
Le métier de ciseleur sur bronze est assez proche
du ciseleur d'orfèvrerie, il remodèle les motifs
décoratifs après la fonte.
Son travail intervient
aussi bien après qu'avant la monture des bronzes
et
il n'est pas rare que monture et ciselure soient
effectuées dans un même atelier, parfois par la
même personne (pour des petites pièces).
Après la
fonte, la pièce est
d'abord •• ébarbée » à la lime
pour faire disparaître les bavures de métal subsis
tant après la fonte, ainsi que les ,, coutures ,, qui se fo~ment à la jointure des moules de fonte plate.
La c1selure même est effectuée à l'aide de ciselets
et de •• mats » (sortes de petites gouges ou formes
multiples) avec lesquels on recreuse et remodèle
les sculptures et autres éléments de décors
(~euilles, neryures fl~urs) que la fonte laisse impré CIS et empates.
Les c1selets sont poussés au maillet.
Après que le monteur ait pratiqué les soudures et
autres assemblages nécessaires, le ciseleur inter vit;,nt ~ nouveau pour recréer le décor qui a pu être ab1me.
.
Cette dernière opération revêt une grande
Importance quand il s'agit d'une restauration pour laquelle on a remplacé un morceau manquant :
c'est la ragréure.
Atelier d'un fondeur de bronze.
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