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LE CUIR ET LE CAOUTCHOUC

Publié le 02/02/2019

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caoutchouc

Le tannage est la principale opération qui transforme la peau en cuir. Elle doit son nom au produit chimique utilisé, le tanin, qui empêche la peau traitée de se détériorer. Le tanin est un acide végétal présent dans l’écorce de certains arbres : le plus souvent on l’extrait du chêne, du mimosa ou du quebracho d’Amérique du Sud. Depuis la fin du xixe siècle, on lui a trouvé un équivalent minéral, utilisé dans certaines tanneries: le bichromate de sodium. Les peaux sont trempées successivement dans des bains de plus en plus riches en tanin. Cette opération peut durer jusqu’à six semaines, les peaux sont ensuite séchées et fendues afin d’obtenir plusieurs couches de cuir.

 

Les cuirs sont alors teints et traités avec des graisses pour remplacer leurs huiles naturelles perdues et leur redonner de la souplesse. Finalement, ils sont enduits d’une couche protectrice (généralement une résine acrylique), et souvent d’une laque de nitrocellulose pour leur donner un lustre brillant. Les cuirs sont alors prêts pour la vente en gros et la manufacture des vêtements, de la maroquinerie et autres produits.

 

Le caoutchouc

 

À la différence du cuir qui est un produit d’origine animale, le caoutchouc est une matière végétale issue d’un suc laiteux -le latex- qui circule dans l’écorce de certains arbres, comme l’hévéa. Les Indiens qui peuplaient l’Amérique précolombienne recouvraient leurs pieds de latex pour les protéger, tout comme ils en enduisaient leurs tissus pour les imperméabiliser.

 

C’est un Français, Charles de La Condamine (1701-1774), qui introduisit le caoutchouc en

 

Fabrication de gants en caoutchouc: des moules en forme de gants sont trempés à plusieurs reprises dans des cuves de latex fondu, où ils se recouvrent d'une Fine couche de celui-ci jusqu’à l’épaisseur désirée.

 

Europe au XVIIIe siècle. Sa première application fut vestimentaire, le chimiste écossais Charles Mac-kintosh l’utilisa pour fabriquer un tissu imperméable, constitué d’une couche de caoutchouc pressée entre deux pièces de toile. Quant à l’Américain Charles Goodyear (1800-1860), il se lança dans une série d’expériences chimiques en vue de rendre le caoutchouc moins cassant à basse température et moins gluant à haute température : sa découverte fut de combiner à chaud le caoutchouc avec du soufre, procédé qu’il appela la vulcanisation. Sans perdre de sa souplesse mais rendu plus constant et plus résistant, le caoutchouc se prêta à de nombreuses applications, à commencer par la fabrication de pneus pour les automobiles, qui débuta dès la fin du xixe siècle.

caoutchouc

« Le cuir et le caoutchouc chair, alors que pour ôter les poils de la face exté­ rieure, un passage à la chaux est nécessaire, suivi d'un nouveau raclage.

Après un dernier lavage destiné à éliminer la chaux résiduelle, la peau est ramollie avec une solution d'enzymes: elle est alors prête pour le passage en tannerie.

Le tannage est la principale opération qui trans­ forme la peau en cuir.

Elle doit son nom au pro­ duit chimique utilisé, le tanin, qui empêche la peau traitée de se détériorer.

Le tanin est un acide végétal présent dans l'écorce de certains arbres: le plus souvent on l'extrait du chêne, du mimosa ou du quebracho d'Amérique du Sud.

Depuis la fin du XIX' siècle, on lui a trouvé un équivalent minéral, utilisé dans certaines tanneries: le bichromate de sodium.

Les peaux sont trempées successivement dans des bains de plus en plus riches en tanin.

Cette opération peut durer jusqu'à six semaines, les peaux sont ensuite séchées et fendues afin d'obtenir plusieurs couches de cuir.

Les cuirs sont alors teints et traités avec des graisses pour remplacer leurs huiles naturelles perdues et leur redonner de la souplesse.

Finale­ ment, ils sont enduits d'une couche protectrice (généralement une résine acrylique), et souvent d'une laque de nitrocellulose pour leur donner un lustre brillant.

Les cuirs sont alors prêts pour la vente en gros et la manufacture des vête­ ments, de la maroquinerie et autres produits.

Le caoutchouc À la différence du cuir qui est un produit d'origine animale, le caoutchouc est une matière végétale issue d'un suc laiteux -le latex- qui circule dans l'écorce de certains arbres, comme l'hévéa.

Les Indiens qui peuplaient l'Amérique précolom­ bienne recouvraient leurs pieds de latex pour les protéger, tout comme ils en enduisaient leurs tis­ sus pour les imperméabiliser.

C'est un Français, Charles de La Condamine (1701-1774), qui introduisit le caoutchouc en Fabrication de gants en caoutchouc: .....

des moules en forme de gants sont trempés à plusieurs reprises dans des cuves de latex fondu, où ils se recouvrent d'une fine couche de celui-ci jusqu'à l'épaisseur désirée.

Europe au XVIII' siècle.

Sa première application fut vestimentaire, le chimiste écossais Charles Mac­ kintosh l'utilisa pour fabriquer un tissu imper­ méable, constitué d'une couche de caoutchouc pressée entre deux pièces de toile.

Quant à l'Amé­ ricain Charles Goodyear (1800-1860), il se lança dans une série d'expériences chimiques en vue de rendre le caoutchouc moins cassant à basse température et moins gluant à haute température : sa découverte fut de combiner à chaud le caout­ chouc avec du soufre, procédé qu'il appela la vul­ canisation.

Sans perdre de sa souplesse mais rendu plus constant et plus résistant, le caout­ chouc se prêta à de nombreuses applications, à commencer par la fabrication de pneus pour les automobiles, qui débuta dès la fin du XIX' siècle.

Aujourd'hui encore, le caoutchouc naturel issu de l'hévéa, cultivé en Asie du Sud-Est et en Malai­ sie, est une matière première de grande qualité ! Durant la chaîne de fabrication d'un pneu, a le caoutchouc brut est malaxé et mélangé avec d'autres ingrédients, avant d'être enduit sur une corde d'acier ou de nylon.

Cette structure de base est alors enrobée de couches successives de caoutchouc, formant les flancs et la bande de roulement du pneu.

L'ensemble est ensuite cuit dans un moule (vulcanisation).

que les substituts artificiels ne sont pas parvenus à détrôn er.

On le récolte toujours en saignant les arbres, puis en récupérant le latex dans des seaux.

La substance laiteuse est filtrée pour ôter les impuretés, puis mélangée à des conservateurs pour éviter sa détérioration et à des additifs pour améliorer ses qualités.

Le caoutchouc est alors vendu sous forme liquide ou solide (par adjonc­ tion de coagulants comme l'acide formique), en vue de ses diverses applications industrielles.. »

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