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Le Cid est-il le plus beau de nos drames romantiques?

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Le Cid est le premier chef-d’œuvre de la tragédie classique. Mais ce n’est pas une pièce régulière et elle a valu à son auteur bien des critiques de la part des a pédants tout blancs d’Aristote. » On comprend que Victor Hugo l’ait goûtée. 11 plaint Corneille comme un génie à qui on a coupé les ailes avec le ciseau des règles (préface de Cromwell) et il prend Le Cid comme exemple de drame romantique. Jules Lemaître a repris la même expression : « La tragi-comédie du Cid est le plus beau de nos drames romantiques. » I. Ce qui manque au « Cid » pour être un drame romantique pur et simple. La peinture large (le la vie du héros. Dans la pièce de Guilhem de Castro il ne choisit qu’un épisode de la jeunesse du Cid et il le resserre de façon à en faire une crise. L’action est surtout intérieure. C’est un problème psychologique. La psychologie du héros romantique. Le Cid n’est pas le jouet de la fatalité. Les obstacles extérieurs surexcitent son énergie. Il souffre, mais il lutte, surtout contre lui-même... et il triomphe! Le mélange du comique et du tragique. Rien de bouffon ni même de simplement plaisant. La méprise de Chimène à l’acte V n’est pas comique dans l’intention de Corneille.

« 222 LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE b) règle appliquée à l'industrie e) règle d'hygiène.

2e partie.

- Ressemblances.

A.

- Ce sont des propositions générales, jouant un rôle dans une sciencee ou s'y rattachant.

B.

- Elles s'imposent aux esprits.

C.

- En dehors des principes rationnels, pour lesquels il y a discussion , ces propositions prosiennent directement ou indirectement de l'eTpérience 2 35 partie.

- Di/férence8.

A.

- Les principes ont un caractère surtout théorique (on les rapproche des théories générales ou grandes hypethèses) les règles ont un intérêt exclusivement pratique les lois participent à ce double caractère 6 .

B.

- Principes, lois et règles apparaissent dans un ordre de généralité décroissante.

Conclusion.

- Le savant pose des principes qui lui per- mettent de découvrir ou d'établir des lois.

La connaissance des lois permet de formuler des règles utiles à l'action.

Ainsi s'affirment à la fois la haute ealeui' théorique et la haute valeur pratique de la science.

1.

P8.

M., pp.

568 et suiv.

2.

Voir plan précédent 2e partie pour les principes des mathéma- tiques.

3.

Ph.

S.

et M., pp.

112 et suj 4.

Ph.

S.

et M., p.

105.. »

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