L'ATOME : Généralités L'atome d'hydrogène
Publié le 28/10/2011
Extrait du document
«
thermique • des molécules liquides augmente avec
la température et elle est encore un argument pour
la théorie atomique.
En 1857,
le thermodynamicien Rudolf Clausius
émet la théorie cinétique des gaz : les gaz sont for més de petites particules animées de mouvements
incessants d'autant plus rapides que la température
est plus élevée.
Cette théorie permettait d'expliquer
les propriétés des gaz.
Cependant, à la
fin du XIX• siècle, les physiciens dans leur ensemble restaient sceptiques
à l'égard de la théorie atomique.
Ils ne furent con
vaincus que lorsque fut mesuré le nombre de molé cules contenues dans un volume gazeux et qu'ils
explorèrent l'atome.
Désormais, la théorie atomique est uni
versellement admise.
Citons deux phénomènes qui
la confirment.
Pourquoi le ciel diurne est-il bleu ? C'est en 1900 que Lord Rayleigh trouva l'explication.
L'air de l'atmosphère terrestre n'est pas un milieu con
tinu, sinon il nous apparaîtrait noir et nous ver
rions les étoiles en plein jour : il est formé de molé
cules qui diffusent la lumière solaire.
Or leur pou
voir diffusant est inversement proportionnel à la
quatrième puissance
de la longueur d'onde: la lon gueur d'onde de la lumière violette et bleue valant 4/7 de celle de la lumière rouge, celle-ci est beau
coup moins diffusée, d'où la couleur du ciel.
Si on dépose une très faible quantité d'huile sur de l'eau soupoudrée de talc, cette huile s'étend à la
surface de l'eau en repoussant le talc, mais s·on étendue est limitée.
En dosant la quantité d'huile et
en mesurant la surface de la tache, on peut calculer
son épaisseur : celle-ci est constante , c'est
le dia
mètre d'une molécule d'huile, qui est très petit : il vaut en effet 0,000001 mm.
On a créé, pour expri
mer les dimensions des molécules, une unité spé ciale, l'angstrom, qui vaut un dix millionième de· millimètre.
Ainsi le diamètre d'une molécule
d'huile vaut 10 angstroms.
L'électricité est discontinue
L'électron
En 1834, l'Anglais Faraday étudia la
décomposition de diverses solutions conductrices
par
le passage d'un courant électrique qui y est
amené et en ressort par deux pièces métalliques, les électrodes.
Au cours de ce phénomène appelé
l'électrolyse, la quantité de matière apparue aux
électrodes est proportionnelle à la quantité d'élec
tricité ayant traversé
le liquide.
De plus « les mas ses équivalentes des corps (les masses de différents
corps déposées lors de l'électrolyse de différentes
solutions, sur l'une ou l'autre électrode, par une
même quantité d'électricité) sont simplement
des
quantités de ceux-ci qui èontiennent une même
quantité d'électricité.
Ou, si nous adoptons la théo
rie ou phraséologie atomique, les atomes des corps
qui sont équivalents entre eux ont des quantités
égales d'électricité qui leur sont naturellement as sociées ».
Un atome transporte donc avec lui un
multiple d'une charge électrique élémentaire.
Entre
1860 et 1870, les physiciens firent une
autre découverte intéressante, celle des rayons
cathodiques.
Dans un gaz raréfié, on peut produire une dé charge : le courant qui passe dans le tube en rend les parois fluorescentes.
On ne sut la nature de ces
rayons cathodiques (grâce auxquels on peut au
jourd'hui voir sur
les écrans de télévision les ima ges transmises par ondes hertziennes) qu'en 1895,
lorsque Jean Perrin montra qu'ils étaient constitués de particules d'électricité négative, auxquelles le physicien anglais George Stoney donne le nom d'électrons.
En 1913, Millikan mesura la charge de l'électron
dans une expérience célèbre (fig.
1).
Au-dessus de deux plateaux métalliques, il pulvérisa un fin brouillard de petites gouttelettes
d'huile, dont certaines pénétraient entre les pla
teaux et y tombaient : on pouvait suivre le mouve
ment de celles-ci et mesurer leur vitesse grâce à un
microscope dont l'oculaire était pourvu d'\me échelle micrométrique.
Si les plateaux n'étaient pas
chargés électriquement, le mouvement des gouttes
était un mouvement lent de chute.
Mais si on char
geait les plateaux et si on provoquait l'ionisation de l'air, c'est-à-dire la création dans l'air de particules
électrisées par exemple à l'aide d'un tube à rayons
X (v.
infra), on s'apercevait que la vitesse des gout
telettes, qui était alors dirigée vers le haut ou vers le bas, variait brusquement ; ces variations se pro
duisaient chaque fois que les gouttes captaient des
charges électriques.
Ces charges étaient toutes des multiples entiers d'une charJe élémentaire de va
leur absolue e = 1,59 .
1()" coulomb.
L'électron,
particule constitutive des rayons cathodiques, avait
une charge égale à -e.
Il restait à trouver la masse rn de cette
particule.
J.-J.
Thomson étudia la déviation des rayons cathodiques dans un champ électrique et un
champ magnétique, ce qui permettait de calculer le
rapport~ .
On en déduisit que la masse rn valait rn 0,9106 .10- 27 gramme, ce qui est 1840 fois plus petit que la masse de l'atome le plus léger, l'hydrogène.
L'énergie est discontinue
La théorie des quanta
Tout corps chaud émet de la lumière.
Chacun
sait que lorsqu'on chauffe un corps il devient
rouge, puis jaune, puis blanc et bleu quand sa tem-.
»
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