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L'art du tissu en Égypte époques pharaonique et copte

Publié le 09/01/2015

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commerciaux ne sont pas ou-bliés, pas plus que les in-fluences iranienne, byzantine et extrême-orientale. L'expo-sition se termine par la pré-sentation de créations con-temporaines issues d'ateliers d'artisans égyptiens. Le textile roi en Égypte D epuis les temps les plus reculés de l'époque pha-raonique, le tissu a toujours eu une place de choix sur les rives du Nil. Les artisans égyp¬tiens étaient réputés pour l'extrême soin qu'ils appor¬taient à leur travail, et le lin qu'ils produisaient était ap¬précié dans tout le bassin mé¬diterranéen pour sa finesse. Les Grecs et les Romains non seulement n'interrompirent pas cette production, mais ils la perpétuèrent et firent évo¬luer cet art ancestral, dont profitèrent également les pre-mières communautés chré-tiennes établies dans la vallée du Nil. L'avènement de l'islam enrichit encore le répertoire décoratif des artisans, et la re¬nommée des ateliers égyp¬tiens atteignit l'Occident ; les soieries égyptiennes étaient exportées dans les églises d'Europe pour envelopper les restes des saints dans les reli¬quaires d'orfèvrerie. Du 19 octobre 2002 au 21 janvier 2003, le musée départemental des Anti-quités de Rouen a pré-senté une exposition ori-ginale, « Égypte, la tra¬me de l'histoire », appro¬che inédite de la civilisa¬tion égyptienne à tra¬vers l'art des tisserands de la vallée du Nil depuis l'époque pharaonique jusqu'à la domination ot¬tomane, au XVIlle siècle. Cette exposition unique en son genre se prolonge du 20 février au 1er juin 2003 au musée Joseph-Déchelette, à Roanne, co-organisateur de cette ré¬trospective.

« térieur, on distingue la sil­ houette d'un personnage de­ bout, tourné vers la gauche (sa tête et ses pieds ont dispa­ ru) .

li porte un pagne court et une peau de léopard, signe distinctif de la classe sacerdo­ tale.

Devant lui subsistent les restes d'une botte végétale attachée par un lien.

Ces tis­ sus étaient placés directe­ ment sur la poitrine de la mo­ m ie ou sur le linceul recou­ vrant le cercueil du défunt .

Médaillon au cavalier C ette petite tapisserie (33 cm de hauteur, 34 cm de lar geur) en lin et laine d'une grande maîtrise technique a été fabriquée entre le VIII' et le x• siècle .

Le médaillon, qui comporte une triple bordure,. »

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