LA TRANSMISSION DU SON PAR RADIODIFFUSION
Publié le 07/11/2011
Extrait du document
• Généralités
Le son est une vibration de l'air que nous percevons par l'action que cette vibration exerce sur les tympans, membranes situées dans nos oreilles. La vibration se traduit, en un point, par une variation périodique de la pression autour de sa valeur moyenne (pression atmosphérique).
Les sons se différencient par :
- leur hauteur (fréquence);
- leur puissance (amplitude de la vibration);
- leur timbre (composition harmonique).
Indépendamment de ces caractéristiques, le fait que nous ayons deux oreilles qui ne perçoivent pas exactement la même chose nous renseigne sur la direction de la source sonore.
«
Un réacteur de bon avion de transport à 4 rn atteint 110 phones ce qui constitue le « seuil de la
douleur » (approximativement).
Il est à noter qu'il est exceptionnel de se trouver
dans un « silence » qui corresponde à moins de 10-15 phones :on ne descend au-dessous que dans
une « chambre sourde », spécialement isolée du
bruit extérieur.
Il paraît que certains ne peuvent
d'ailleurs pas supporter un tel silence plus d'une heure (mais nous connaissons plusieurs personnes
qui ont fait l'expérience pendant un temps bien
plus long et s'en sont trouvées ...
fort reposées).
• Le timbre des sons
Deux sons de même fréquence, comme deux « do » du quatrième octave (environ 520 Hz) et
de même amplitude, l'un produit par un violon et
l 'autre par une flûte, sont très différents.
Cela tient
à leurs « timbres » respectifs.
La nature de ce timbre apparaît quand on fait
l'analyse fine de la variation au cours du temps de
la pression acoustique dans le cas du premier son
et du second.
Imaginons que nous appliquions à une mem
brane de haut-parleur une tension alternative à
520 Hz, par exemple, qui communique à cette
membrane un mouvement dont la loi de variation
au cours du temps est représentée par la courbe de
la figure
17 (a).
Nous entendrons un son, un do
du quatrième octave.
Maintenant, avec un autre
haut -parleur et un autre générateur de signal basse
fréquence , nous appliquons une tension alternati
ve, toujours à 520 Hz, mais donnant à la mem
brane un mouvement dont la loi en fonction du
temps est celle de la figure 17 (b).
Le son sera éga
lement un do 4 , mais d'un timbre tout autre.
On voit
sur les courbes que la loi de mouvement n'est
pas la même dans les deux cas.
Dans
le premier cas, celui de la figure (a), le mouvement est un des plus simples que l'on puisse
réaliser , conforme à une loi dite« sinusoïdale» :
la membrane va régulièrement en avant et en arriè
re, ralentissant progressivement
quand elle arrive
à son élongation extrême et repartant progressive
ment en arrière .
Dans
le second cas, la loi de mouvement est plus
complexe : la membrane part en avant plus vite,
elle a une sorte d'« hésitation »,correspondant à
un bref retour en arrière sur un petit parcours,
puis repart en avant.
Elle revient alors rapidement
en arrière et elle a de nouveau cette sorte de
« remords » qui la fait un peu repartir en avant.
Le premiel" haut-parleur
donnera ce qu'on appelle un « son pur » (on dit quelquefois « sans
timbre »mais c'est une expression incorrecte, tout son a
un timbre).
Le second
donnera un son diffé
rent, que l'oreille différencie immédiatement du
premier.
Ce sera un son dit
« complexe ».
Une
étude mathématique et les vérifications
pratiques correspondantes montrent que toute loi
périodique
(se reproduisant identiquement chaque
fois que l'on augmente la variable « temps » d'une quantité donnée T appelée période) si com
pliquée soit-elle, peut se décomposer en une
somme de lois périodiques simples, de périodes T,
T/2, T/3...
Par exemple (fig.
18) considérons une loi de
variation sinusoïdale de période T = 1 ,92 ms
(ms = milliseconde = Ill 000 de seconde) cor
respondant à la courbe (a), donc à la fréquence 520 Hz, puis une autre loi correspondant à la
courbe (b), de période 0,641 ms, soit T /3
(fréquence 3 x 520 = 1 560 Hz).
Maintenant,
réalisons à chaque instant la somme des valeurs
x, correspondant à la première loi et y correspondant
à la seconde.
La somme des deux valeurs,
z = x +y , varie comme l'indice de la courbe (c) : c'est justement la loi de mouvement que nous
avions trouvée dans le cas de la figure 17 (b) .
Il s'agit ici d'un cas simple : pour trouver une
loi de mouvement nous avons simplement ajouté la valeur correspondant à la fréquence F (520 Hz) à la valeur correspondant à 3 F (1 560 Hz).
On dit dans ce cas que le 520 Hz correspond à ce qu'on appelle le« fondamental »du son, et 3 F
au « troisième harmonique » de ce fondamental.
Le son produit par le signal de la figure 18 (c) est
un son contenant le troisième harmonique du fon
damental.
C'est la présence de ce troisième har
monique qui lui donne son
« timbre », différent
de celui d'un son ne contenant que le fondamental
(son pur).
La décomposition peut être beaucoup plus com
pliquée.
Un son donné peut contenir, par exem
ple : le fondamental, 17 OJo d'harmonique 2, 5 OJo
d'harmonique 3, 11 OJo d'harmonique 4, 6 OJo d'harmonique 7 et 2 OJo d'harmonique 11.
Donc, pour reproduire un son avec son timbre, il faut retransmettre fidèlement le fondamental et
tous les harmoniques .
L'expérience montre que l'on peut utiliser une gamme de fréquences de :
-
200 Hz à 3 000 Hz pour retransmettre la
voix avec une bonne intelligibilité (bande du télé
phone);
-
100 Hz à 4 500 Hz pour avoir une retrans
mission de la musique acceptable pour un auditeur
pas trop exigeant;
-
40Hz à 15 kHz pour avoir la haute fidélité
musicale.
Le second cas
(100 Hz-4,5 kHz) est à peu près
celui de la radiodiffusion en A.M.
dans les ondes.
»
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