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LA TECHNOLOGIE - Sciences et Techniques

Publié le 04/02/2019

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problème des mines noyées est enfin résolu, inaugurant en Angleterre les bouleversements économiques et sociaux de la révolution industrielle. Thomas Newcomen et Thomas Savery mettent en service en 1712 les premières machines à vapeur réellement utilisables, comportant chaudière, cylindre et piston. Avant l’invention de ces machines, le pompage de l’eau dans les mines devait être effectué avec des chevaux ou des bœufs.

 

À certaines périodes de l’histoire, les innovations technologiques se sont succédé si rapidement qu’elles ont abouti à ce que l’on a coutume d’appeler des «révolutions industrielles». La première grande révolution industrielle apparaît donc en Angleterre dès le début du xvme siècle, et se développe jusque vers 1830. La population anglaise, jusque là majoritairement rurale, émigre vers les grandes villes où naissent les manufactures, les fabriques et les premières usines. Le changement d’activités économiques, dû, bien sûr, aux technologies nouvelles qui se développent dans de nombreux secteurs, draine les habitants des campagnes, les contraignant à changer de vie. Cette révolution industrielle verra le jour peu de temps après en France, un peu plus tard en Russie et au Japon, et seulement au XX' siècle pour d’autres pays. L’essentiel de cette révolution peut se résumer dans le remplacement du travail humain ou animal par d’autres énergies: principalement la machine à vapeur. La médaille technologique comporte deux faces: la première brille du progrès technique qui libère l’homme; mais l’autre, moins belle, reflète le déracinement des agriculteurs, la misère et l’exploitation du sous-prolétariat, et les déforestations massives qui détruisent l’équilibre naturel du paysage (plus tard s’ajouteront d’autres nuisances, comme la pollution, l’absence de protection de l’environnement, et la généralisation du béton-roi).

 

Une deuxième révolution industrielle, sans doute plus importante que la première, apparaît au milieu du xxe siècle avec l’émergence d’industries de pointe fondées sur la physique moderne, la chimie et les mathématiques appliquées. Le symbole type de cette transformation technologique radicale est sans nul doute l’ordinateur, avec la multiplicité de ses ramifications dans la vie industrielle, à tous les échelons des chaînes de production ou des services, sans oublier ses applications familiales et son rattachement à l’internet (gigantesque toile - web en anglais - réseau, qui

 

Ginies - Sipa Press

relie des dizaines de millions d’ordinateurs entre eux dans le monde). Dans certaines situations, l’ordinateur, «intelligence artificielle», se substitue à l’intelligence humaine. Ainsi, le voyageur qui vient d’atterrir à Roissy à Francfort ou à Heathrow (un des aéroports de Londres) ignore souvent que toute la procédure d’atterrissage s’est faite pratiquementent sans aucune intervention du pilote qui n’est présent dans l’avion que pour s’assurer que les multiples paramètres qui s’inscrivent sur le tableau de bord sont « normaux». De la même manière, des usines qui employaient au début du siècle des centaines d’employés fonctionnent aujourd’hui, en automatisation totale, avec une ou deux personnes seulement en face de leurs écrans de contrôle.

 

La rapidité avec laquelle certaines technologies progressent est stupéfiante. Au début des années 1970, une calculette élec

« La technologie rition, ce qui révolutionne la façon de mener la guerre.

De remarquables progrès dans les tech­ niques de cqnstruction et d'acheminement per­ mettent aux Egyptiens d'amener d'énormes blocs de pierre par voie fluviale Oe Nil) et terrestre, et de bâtir les somptueuses pyramides que nous connaissons aujourd'hui.

La civilisation urbaine se développe d'abord au bord de fleuves dont les alluvions permettent les cultures, puis, au fur et à mesure que se perfectionnent les instruments ara­ toires et les techniques d'irrigation, s'éloigne vers l'intérieur des terres.

D'abord les cloches, puis les canons Une nouvelle métallurgie se développe en Grèce dès la fin du Il' millénaire, et l'âge de fer com­ mence avec de nouvelles technologies adaptées au monde militaire ou agricole, qui permettent de fabriquer des armes ou des outils de plus en plus efficaces: couteaux, épées, bêches, harna­ chements des chevaux, outillages multiples.

Vers 25 0 av.

J.-C., la ville d'Alexandrie, au nord de Les pyramides ! de Gizèh attestent A (3 000 ans avant notre ère) une maîtrise technologique: de par leur masse, édifiée avec les seuls principes du levier et du roulage sur rondin, et de par leur rigueur géométrique.

Par un système ..,.._ d'engrenages, la roue à aubes permet de transformer le mouvement de l'eau en une énergie suffisante pour actionner un moulin.

Ce qui permit d'obtenir un meileur rendement dès le Moyen Âge.

� Instrument essentiel de navigation, la boussole fut mise au point par les Arabes, et reprise ensuite par les Européens.

Ce sont surtout les Portugais, dont le petit pays enclavé les poussait vers le large, qui s'y Intéressèrent.

La boussole est dite • compas» lorsque le socle où est fixée son aiguille aimantée comporte la fameuse étoile de la • rose des vents•.

l'Égypte, produit de nombreux ingénieurs qui décrivent avec précision les travaux de construc­ tion, d'irrigation, d'architecture.

Mais l'évolution technologique de l'humanité ne se réduit pas au bassin méditerranéen.

L.:apport des chinois est considérable, et, grâce à eux, de nombreuses inventions parviennent jusqu'à l'Europe: systèmes de pompage de l'eau, moulins à eau, métiers à tisser, soufflets de forge etc.

Le cerf-volant, la poudre à canon, l'arbalète, le licol des chevaux, la boussole, la porcelaine sont tous issus de Chine.

Après la civilisation romaine, qui excelle dans la construction de bâtiments et d'aqueducs, la grande innovation technologique du Moyen Âge est sans doute la charrue lourde qui, vers le X: siècle, va complètement changer le mode de vie des habitants du nord de l'Europe.

La charrue légère, employée depuis longtemps par les popu­ lations du Sud sur des sols friables, se révèle inopérante sur les terres lourdes et humides de nos climats.

La charrue lourde, tirée par quatre, six ou huit chevaux, est équipée d'un soc vertical qui permet de pénètrer profondément la terre et de la retourner efficacement.

Cela permet le développement des civilisations de l'Europe du Nord.

Vers la même époque, le fer à cheval et le licol (venus de Chine), donnent au cheval de trait la place occupée auparavant par le bœuf.

La selle et les étriers complètent le harnachement du cheval qui, dès cette époque, sera l'indispen­ sable complément de l'homme pour la guerre, pour le transport ou pour le travail des champs.

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