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La navette spatiale

Publié le 19/03/2012

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A l'approche de l'aéroport, le nombre de Mach passe de 10 (10 500 km/ h) à 5, grâce à l'utilisation des gouvernails comme freins. Il s'ensuit un relèvement du nez, qui est annulé par l'abaissement d'un grand volet articulé placé à l'arrière sous les moteurs. A Mach 5, le gouvernail de direction peut faire office de frein ou de gouvernail selon le cas. L'équipage se prépare à l'atterrissage au moyen des nombreux systèmes électroniques de bord, parmi lesquels un dispositif triple de navigation par inertie et un système d'atterrissage par balayage à micro-ondes. Les trains d'atterrissage, munis de doubles roues et de freins antidérive sur chaque bras, sont alors sortis pour un atterrissage traditionnel pouvant se faire à des vitesses atteignant 400 km/ h,

« Ci-dessus: Maquette du Space Shuttle Orbiter laissant voir sa cargai­ son.

La navette spatiale permettra d'appliquer les efforts et les investis ­ sements énormes des vols spatiaux à de nombreuses missions.

A droite: Fabrication du Spacelab par ERNO.

Cette société allemande se trouve à la tête d'une équipe européenne .

rachute dans la mer, où elles peuvent être récupérées.

Peu de temps avant d'atteindre l'orbite à une altitude d'envi­ ron 180 km, le réservoir à combustible se détache.

A cette hauteur, chaque SSME fournit une poussée de 213 ton­ nes.

Devant la soute, se trouve le module à trois ponts de l'é­ quipage, avec des sas conduisant dans la soute ainsi que la section médiane du fuselage où sont logés la plupart des sous-systèmes complexes d'Orbiter.

Au niveau supé­ rieur, on trouve la grande cabine de pilotage, assez com­ parable à celle d'un avion, avec ses doubles commandes et, à l'arrière, des sièges prévus pour les spécialistes fai­ sant partie de la mission.

Le pont intermédiaire com­ prend des sièges pour trois spécialistes supplémentaires, les couchettes (ou trois sièges en plus), les cuisines, le 'bloc sanitaire' et de nombreux autres aménagements.

Le système de contrôle d'ambiance et les différentes zones de stockage sont logés au niveau inférieur.

Des sas per­ mettent aux membres de l'équipage de se déplacer dans l'espace entourant la soute ou dans un laboratoire spatial transporté dans celle-ci: le laboratoire prévu pour quatre hommes et produit par un consortium réunissant dix na­ tions, sous la conduite du groupe ouest-allemand ERNO, sera la première cargaison habitée lancée par la navette en 1980.

Dans l'espace, Orbiter manoeuvre avec deux moteurs d'une puissance de 2 700 kg chacun, brûlant du monomé­ thylhydrazine et du tétraoxyde d'azote.

Les petites cor­ rections d'orbite ou de position sont effectuées par un système de commande à réaction (RCS) brûlant le même combustible que le sous-système de manoeuvre sur orbite (OMS), qui alimente 38 petits moteurs (14 autour du nez, 24 autour de l'arrière) et 12 dans chaque nacelle OMS­ RCS, ainsi que six propulseurs de précision encore plus petits (deux sur le nez et deux dans chaque nacelle) pour le réglage exact.

La soute est équipée d'un éclairage, de caméras TV et d'un grand bras de manipulation rétrac­ table, contrôlé à partir de la cabine de pilotage pour la manipulation des chargements.

Certains appareils seront laissés dans l'espace, d'autres resteront à bord, d'autres encore devront être transférés dans des stations ou des sa­ tellites existants, ou même y seront annexés.

On pourrait, aussi, utiliser plusieurs missions de la navette pour ..... »

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